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[Bahamut-Omega]

J'ai finis la première saison de Final Fantasy Brave Exvius sur Android. En jouant sans faire de micro-transaction (tout gratuit donc).

Plutôt une bonne surprise, je m'attendais à un jeu pour faire passer 5 min de temps en temps, et bien je dois être à une bonne centaine d'heure.

Première bonne surprise, le jeu a un scénario. Dans un style qui se rapproche des FF old-school, mais avec le casting très "shounenesque" façon Tales of. Le mélange de ces deux styles marche plutôt bien pour ce genre de jeu. Les dialogues ne sont pas trop lourd, et l'intrigue autour des ennemis est plutôt bonne je trouve. Dommage que le coté Gacha du jeu ralentisse le rythme, il y a beaucoup de zone pour "remplir" un chapitre, et un temps d'attente entre avant la sortie d'un chapitre ou d'une saison.

Sur la réalisation rien à redire, c'est beau et c'est fluide (quand la connexion internent ne fait pas des siennes). Et l'OST est une excellente surprise, chapeau Noriyasu Agematsu. D'autan plus qu'ils auraient pu bêtement faire des remix des musiques des Final Fantasy.

Le gamplay est plutôt bon dans l'ensemble.
Concernant le système de combats, c'est du RPG au tour par tour assez classique, comme au tout de but de la saga. Si ce n'est un système de combo. Non ne fuyez pas, celui de FF XIII n'est pas de retour. Là il faut juste entre certaines commandes dans un ordre et un timing précis. Mine de rien c'est un peu technique et il faut avoir une bonne connaissance de ces personnages. Seule ombre au tableau avec ce système, c'est qu'il incite le joueur à prendre des doublons dans son équipe. C'est un peu dommage pour un jeu qui propose une "collection de personnages" conséquente (j'y reviendrai plus tard).

Hors combats, c'est assez basique, on visite des zones composées de 5 missions de 3 ou 4 combats. Certaines zones peuvent être explorées à la manière des donjons des anciens FF, en version très courte et assez sympathique.
Dans le Vortex, la zone des quêtes optionnelles, on y trouve aussi les Evènements temporaires, liés bien souvent aux Final Fantasy. Le déroulement de ces missions est assez similaire à celles du scénario, si ce n'est qu'on retrouve des boss et des musiques de la saga Final Fantasy.
Bémol ou particularité du jeu, on ne peut pas enchainer les missions comme ça. On a une barre d'endurance, et chaque mission coûtent des points d'endurance. Pour regagner de l'endurance, il faut soit utiliser un objet, soit payer en Lapis, soit attendre (on regagne 1 point toutes les 4 min réelles).

Là où c'est un peu moins jolis, c'est le système d'invocation de personnages. Rain le héros du jeu peut invoquer aléatoirement des Visions, une réplique des guerriers (gentils comme méchants) de son univers (passé, présent ou futur) mais aussi, et surtout j'ai envi de dire, des Final Fantasy (et parfois d'autres jeux Square !). Une fois invoquée, la vision est définitivement disponible (Ouf!).
Pour invoquer, 2 façons possibles:
_ Utiliser des Lapis, la seconde monnaie du jeu avec les Gils. On en gagne en finissant des missions (entre autre).
_ Gagner des Tickets d'invocations, ou en acheter avec l'argent réel…
Question quantité, rien à redire, il y a de quoi faire. De quoi se créer, en théorie, une équipe de rêve.
Question qualité là par contre, ça coince un peu.
En effet, micro-transactions oblige, les développeurs ont dû créer l'envie d'acheter avec l'argent réel ou de faire claquer les Lapis et Tickets économisés par les joueurs. Donc certains personnages sont infiniment plus avantageux que d'autres. Et le taux d'invocation de ces unités intéressantes (les fameuse "native 5 étoiles") est ridiculement bas (0,5 – 1 % ?).
Donc finalement, les joueurs se retrouvent plus ou moins avec les mêmes personnages et c'est très dommage.

Et de manière générale, le gameplay est gâché par les micro-transactions possibles. Même si le jeu est jouable gratuitement, tout est fait pour inciter le joueur à payer avec l'argent réel, des objets très intéressants. Objets qui permettent de remplir la barre d'endurance et ainsi pouvoir rejouer sans la contrainte d'une gestion de temps de jeu. Augmenter la confiance des Visions, pour recevoir des équipements très intéressants. Acheter des tickets d'invocation pour espérer avec de meilleurs personnages dans son équipe, Etc.

La chance dans les premières invocations de personnages agit beaucoup sur l'appréciation du titre, surtout sur le long terme. En ce qui me concerne j'ai eu pas mal de chance dans les premiers tirages, j'ai pu avoir une bonne équipe assez vite, et progresser quotidiennement dans le jeu.
Donc avant de le commencer, il vaut mieux se renseigner sur les méthodes de "reroll" pour commencer avec une bonne équipe. Et sur les "macro" pour farmer automatiquement sur émulateur les points de confiances, et optimiser sa progression dans le jeu quand on ne peut pas y jouer soi même.

Malgré tout, je trouve le jeu très sympa à faire. Avec tous ces défauts, liés de près ou de loin aux micro-transactions, n'en feront jamais un excellent jeu, mais si l'on ne rate pas les premières heures, il peut-être un très bon passe temps pour les fans de la saga.

14/20

[Avril]

Fini SO5 en 25h.

Bah c'était plutôt sympa.
Bon, qu'on se mette d'accord, y a une tonne de problèmes. L'avantage, c'est que ça explose à la gueule dès l'ouverture du jeu : pas d'intro', on commence direct par un combat, mise en scène la plus économique possible.
J'ai bien aimé la disparition des transitions pour les combats, d'autant que tout bouge bien et que j'ai pas spécialement eu à pester contre des ralentissements. La (presque) absence de cut-scenes m'a pas dérangé plus que ça, c'était une bonne idée je trouve, même si bien sûr c'était parasité par certains soucis déjà signalé dans les avis sur le jeu (mouvement limité, personnages qui se passent au travers, émotion bof). Graphiquement c'est inégal, tout ce qui a trait aux personnages principaux est plutôt pas mal (c'était un plaisir de zoomer sur Miki lorsqu'elle console Relia, cuteness overload), idem pour les effets spéciaux en combat... par contre les environnements ça alterne entre le osef (souvent), sympa' (très rarement) et le moisi. On est très enfermé en plus, ça fait mal après SO4. Carton rouge pour les PNJs, doit y en avoir 4 dans tout le jeu et en plus on passe au travers d'eux mdr.
J'avais lu un peu partout que le scénario c'était la catastrophe, mais je suis pas franchement d'accord. Le principal problème imo c'est les antagonistes, tous plus caricaturaux les uns que les autres (et pour en rajouter une couche SO5 hésite pas à se faire physiognomoniste des temps modernes car ce sont tous des laiderons au sourire pervers), mais à côté de ça le rythme de l'intrigue est bon, et certains passages sont plutôt efficaces voire surprennent (me concernant en tout cas). Les protagonistes sont ok sans plus, ils sont clairement pas assez développés, et les PA étant constituées de 75% de blabla pas très utile à l'éclaircissement de leurs vies respectives, on reste un peu sur sa fin. Mais ils m'ont a aucun moment fait chier comme le casting de merde de SO4.
Les musiques, bon bah là c'est vraiment n'importe quoi, j'ai relevé p'tet une dizaine de nouvelles pistes à tout casser ? Le reste c'est du SO3/4 même pas remixé. Si au moins Sakuraba s'était bougé sur les rares nouvelles pistes, mais pas du tout, à part les premières elles sont plutôt osef voire nazes.
Le système de rôle est vraiment intéressant, on prend plaisir à les monter et à les tester, d'autant que le grind est rarement fastidieux, tout montant très vite (le jeu se finissant en une 20aine d'heures...).
J'ai pas vraiment lorgné du côté des QA, car ça me faisait chier (celles de Welch sont terribles, j'ai rapidement drop). Mais de toute façon y a à aucun moment besoin d'item creation pour avancer dans le jeu (trame principale en tout cas).
Quant aux combats, c'est du pur Star Ocean. On y voit rien, ça tabasse dans tous les sens...  y a des pics de difficulté soudains mais on aime. Dommage toutefois que j'y aie pas retrouvé la profondeur de SO3, quoique le système de combat de SO5 s'en rapproche énormément, car le jeu est globalement trop rapide pour bien avoir le temps d'utiliser le système de pierre-papier-ciseaux, et que la disparition du MP-kill reste selon moi vraiment dommage (ça m'avait déjà saoulé dans SO4). Les donjons sont anecdotiques (c'est devenu du tales of en fait) après SO3 ou le Cardianon de SO4 c'est vraiment relou d'enchaîner les couloirs m'enfin, ça passe.

Bref, un petit jeu comme ça pour la route, plein de problèmes mais ma foi sympathique, je regrette pas de m'être lancé dedans et je le préfère à SO4.

7/10.

Ah et au fait, si vous y jouez, foutez les sous-titres en anglais car la traduction française est catastrophique (fautes, contresens, etc)

Modifié par Avril, 28 October 2017 à 14:05.

[Wolf]

J'abandonne Makai Kingdom sur PSP (version patchée en anglais).

Ca me désole parce que c'est un jeu que j'aurais aimé aimer. J'arrive à y jouer, je comprends les tenants et les aboutissants, j'aime bien le pitch de départ, la direction artistique et un tas d'autres trucs, maiiiiis y a un tout p'tit problème : je ne m'y amuse pas. Les batailles s'enchaînent sans raison ni cohérence sur des maps générées aléatoirement même en les rejouant. L'IA des ennemis s'avére assez faible et sélective, ils ignorent les guerriers en face d'eux s'il y a un mage (des sacrés tueurs cela dit, normal qu'ils angoissent) ou un healer à l'autre bout du monde, il est facile de péter le jeu en les attirant dans des gorges étroites.

Outre cette ode à la boucherie, j'en retiendrai un des game systems les plus complexes sur lesquels j'ai jamais mis les mains. La débauche de classes, skills et stuffs est vertigineuse à n'en plus pouvoir ; un joueur un peu tacticien et appliqué a de quoi crafter les unités les plus mortelles de l'histoire de NIS, là où un joueur plus brutal se contentera des distributions de base et ne jouera pas plus mal (mais il farmera plus). Créer un guerrier armé d'une épée, une marchande avec un nunchaku, une soigneuse avec une seringue, un monstre-carotte armé d'une foreuse ou encore un voleur armé d'un UFO, tout cela est parfaitement possible et chaque combinaison donne différents skills et façons de jouer un personnage. L'approche typique de NIS qui "récompense la fidélité" s'applique ici de façon assez trouble, la réincarnation y étant largement plus fréquente et douloureuse qu'ailleurs.

Cependant, "complexe" et "maîtrisé" sont deux choses très différentes. Ma pauvre petite cervelle livrée à elle-même dans l'apprentissage à la dure de toute la profondeur du jeu implore la grâce avant même le 3ème chapitre. Et c'est pas le scénario rapidement redondant, décousu et dépourvu d'enjeux qui va me motiver. Zetta, personnage bien connu des DLC et/ou post-game de Disgaea, il pète la classe, mais son aventure m'indiffère profondément. Aider ce Badass Overlord à récupérer son corps qu'il a lui-même perdu en étant ce qu'il est (càd un abruti) à travers une conquête sans fin de mondes vides créés par des personnages sortis de l'imagination fébrile du catalogue des tropes universels, ne me motive pas autant que d'aider un nabot orgueilleux à réclamer le trône de son père, ni une orpheline kawaii à être acceptée d'un monde qui la rejette.


La note sera de 14/20. J'ai apprécié l'expérience pour ce qu'elle m'offrait même si je ne l'ai pas terminée, et je suis content que ce jeu existe. De toute évidence, Makai Kingdom a voulu épaissir au maximum le principe de Phantom Brave, mais cela se retourne contre lui car l'épopée de Marona avait un contenu assez dantesque mais moins foutraque, ainsi qu'une prise en main largement plus intuitive (et me faites pas dire ce que j'ai pas dit, ça n'est pas un jeu d'une accessibilité exemplaire pour autant) plus une histoire largement plus entraînante grâce à une héroïne largement plus empathique. A force de verser dans la démesure, il est difficile de ne pas franchir certaines limites.

Modifié par Wolf, 11 December 2017 à 22:19.

[Bahamut-Omega]

Bon j'ai finis Xenoblade Chronicles 2.
Mais j'ai un peu la flemme de donner mon avis dans l'immédiat, j'ai l'impression d'avoir la gueule de bois, à jeun, et avant le réveillon. Comprends pas.

Déception de l'année, même si ça reste un jeu sympa à mon goût, mais moins que le dernier Tales of en date...
C'est juste que je ne comprends pas certains choix et les erreurs de gameplay, après deux opus.

[Bahamut-Omega]

Il y a quelques jours j'ai finis la compilation .hack//G.U. Last Recode sur Ps4.
C'était sympa grâce à l'univers .hack//, mais un Remaster/Remake aurait était bien mieux qu'un portage HD Compilation.

Bon il y a le petit scénario bonus d'une 10aine d'heure, mais il ressemble plus à un DLC fan service avec son lot de remplissage qu'à un vrai épisode. Et il y a la trad française, le dual-audio, 1080p et 60 fps, et de très nombreuses micro-corrections de gameplay qui sont toujours bon à prendre.
Mais on subit de plein fouet les défauts de l'époque. Format épisode en tête, rempli d'aller-retour ou de donjons sans intérêts, et post-game basé sur du farming ou remplissage d'encyclopédie. Mais aussi les tares techniques de l'époque, voir encore en 2017-2018 des persos qui parlent sans bouger les lèvres, ça fait peur.

Heureusement le scénario vaut le détour, de même que l'OST (du moins dans les scénario, car les pistes liés au gameplay c'est assez moyen).

12/20 pour l'ensemble.

[Delldongo]

T'as fait le platine (mdr) ?

[Bahamut-Omega]

Non
C'est un des plus ennuyants que j'ai vu d'ailleurs. On dirait ceux des SO 4 et 5, mais en plus facile et plus court.

[Wolf]

Terminé avec un peu d'aide et deux ans de retard Soul Nomad & the World Eaters. Un jeu de NIS sur PS2. Oui, je fais beaucoup de jeux NIS ces temps-ci mais que voulez-vous, c'est mon studio préféré et j'ai beaucoup de jeux à découvrir dans leur catalogue.

Le jeu se traîne pas mal de tares et de traits typiques du studio, comme une mise en scène riche grevée par des graphismes médiocres, un humour barré à qui mieux-mieux, un texte d'une profondeur insoupçonnée et une bande-son qui pue le Sato à douze bornes. Mais malgré ça, c'est sans doute le jeu qui a justement le plus à coeur de casser l'image du studio.

On peut le craindre en voyant la jaquette et en entendant son thème musical, mais l'univers n'est pas sombre, non. Il est carrément noir comme l'Enfer, c'est même la fantasy la plus dark qu'on n'ait jamais vu de la part de ce studio. La guerre, la maladie, les commerces sexuels, les religions, les trafics d'enfants, les rapts d'esclaves, ne croyez jamais que ce jeu n'osera pas aller plus loin qu'il ne l'a déjà fait, il n'a aucune limite dans la saloperie. Dommage qu'il soit un peu difficile de s'y immerger à fond, car on l'arpente en suivant les aventures d'une équipe assez guillerette et easy-going...

Mais la vraie beauté dans tout ça, c'est qu'il ne le fait pas du tout pour le plaisir ni pour flatter les désirs du joueur. Il le fait pour trouver un écho considérable avec les dernières heures du jeu qui soulèvent en très peu de temps et de paroles une question centrale passionnante, malgré une réalisation qui sentent bien passer le mot "budget" dans les pages roses du dico. Pour ceux qui n'ont pas l'intention de consacrer les 40h nécessaires à l'atteindre, la voici en spoil.

Spoiler

Si le malheur et le bonheur s'opposent, si le bonheur est impossible à créer, et si la liberté individuelle de construire le sien mène fatalement au malheur collectif, alors n'est-il pas possible de concevoir un monde heureux pour tous en rendant le malheur techniquement impossible, en contrôlant et en uniformisant absolument tout ?

Cette question, on l'a déjà vu passer un bon million de fois dans beaucoup de RPG (un certain studio l'abordait déjà en 1994 quand ils faisaient encore des bons jeux) mais ici, elle trouve un corps et des circonstances bienvenues, qui la présentent vraiment sous tous ses aspects, et non sous l'oeil aiguillé aveuglement auquel nous sommes habitués de la part du Japon.

Côté gameplay, là encore, on s'éloigne autant que possible de l'approche Disgaea ; si vous n'aimez pas cette licence, ce n'est pas une raison valable pour bouder ce jeu. Tactical à l'ancienne, Soul Nomad vous laisse créer vos escouades et les monter au front ; placements et déplacements, endurance et HP, type d'unités et de terrains devront être gérés avec soin pour venir à bout des maps. Néanmoins, dans Soul Nomad, difficulté n'est pas le maître-mot. Ce serait plus "longueur", car les maps sont vastes et surpeuplées d'ennemis qu'il faut abattre un par un. Certaines sont plus ardues que d'autres et demanderont des coups de pouce, vous pouvez aussi vous retrouver face à vos propres erreurs (notamment d'être en rade de thune à force de créer et d'invoquer trop d'unités qui sont du coup trop faibles pour vaincre).

Comme dit précédemment, finir l'histoire principale prend environ 40h. Cependant, ce n'est que la moitié du chemin, car le jeu prévoit aussi un scénario alternatif, dans lequel votre protagoniste ne va pas partir sauver le monde, mais le conquérir. Loin d'être un extra à l'arrache, il semblerait que cette partie donne corps et motifs à plusieurs personnages, notamment les antagonistes de l'histoire.


Je n'hésiterai donc pas à recommander très chaudement ce jeu qui se place aisément parmi les plus originaux et audacieux que j'ai connus de la part de NIS ; son univers, ses personnages et son histoire méritent largement cet effort et même si ça n'aurait pas été impossible, il n'aurait pas tant brillé s'il était un anime.
Nonobstant, je n'hésiterai pas davantage à insister sur le fait qu'il est parfois très pénible à suivre, la faute à un rythme narratif très lent et décousu (on se demande fréquemment quel est le rapport entre ce qu'on fait et notre objectif principal) mais aussi à des rixes interminables qui pardonnent certes les erreurs de gestion aux plus opiniâtres, mais qui demanderont une forte patience quand vous devez les refaire.

La note du coeur (partie oeuvre) sera de 17/20, la note de la raison (partie jeu) hésitera entre 13 et 14.

[Bahamut-Omega]

J'ai finis Child of Light sur Ps4, en une douzaine d'heure.

Une expérience très courte mais très satisfaisante. J'ai de suite été conquis par l'univers du jeu, son ambiance, sa DA et son OST.

Mais le plus marquant, c'est sûrement sa narration en vers, de quoi rendre les dialogues assez intéressant à lire, malgré le scénario assez banal (un conte de fée, la gentille princesse, les méchantes belles sœurs, la méchante reine belle-mère, des compagnons bizarres et un royaume à sauver).

Et de son système de combat, plus ou moins repris de celui de l'excellent Grandia.

Les gros défauts du jeu, sont probablement le manque d'ambition du titre et le manque de variété dans "l'exploration". La même chose en plus long et avec des énigmes plus variés, ça aurait pu être un chef d'oeuvre à mon sens.

16/20

[Bahamut-Omega]

J'ai finis Horizon: Zero Dawn ~Complete Edition~ sur Ps4.

Pas grand chose à dire sur le jeu en fait.

Il est magnifique, le gameplay est génial (plagié et amélioré d'autres OW récents), l'univers original (la seule chose qui le soit dans ce jeu), Alloy est belle et attachante.

Mais le scénario et la narration pourrait être issue d'un blockbuster hollywoodien, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça ailleurs, sans être capable de citer le nom d'une oeuvre. L'OST m'a semblé assez quelconque. Il y a deux-trois petits manques gameplay comme une lumière et une mini-map à l'écran.

Mais bon, ça reste assez anecdotique tant que l'on aime les OW ou l'exploration dans les jeux, et jouer les trappeurs. Moi je n'ai pas vu les heures passé sur ce jeu (59 heures).

16/20

[Wolf]

J'abandonne La Pucelle Tactics au chapitre 10 sur 12 après 18h de jeu.

Jusqu'au chapitre 5, nous sommes face à l'un des meilleurs T-RPG que j'ai eu entre les mains. Une bonne réalisation, une musique fraîche, une bonne histoire, un format épisodique maîtrisé, une équipe attachante, une écriture magnifique, un gameplay tactique à son meilleur, une difficulté calibrée pour progresser en farmant très peu voire pas du tout... Non, vraiment, il a tout pour plaire.

Mais dès le chapitre 6, le talent s'excuse poliment au profit de la chance, mon infidèle de toujours. Quand la console décide que le combat est mathématiquement ingagnable, par des esquives infaillibles ou des défenses amplifiées, ben y a rien à y faire, sinon farmer comme un porc pour que quand on touche, on tue. Fun, à n'en pas douter.

Le jeu partait sur un 19/20 pas volé, il finira à 14.

Modifié par Wolf, 11 February 2018 à 12:46.

[Bahamut-Omega]

C'est un peu comme ça avec les Disgaea je trouve. On te force un peu à faire de l'Item World sur des équipements de base, sinon on est confronté à quelques pics de difficultés à 2-3 endroit du jeu (dont le dernier boss scénaristique).

Là je ne me rappelle plus du gameplay sur LPT, mais il fallait un peu se servir du truc pour se créer de bons équipements.
A l'époque j'ai essayer de me le faire expliquer sur JVC, et quand j'avais finalement compris, j'en ai eu marre (un peu comme avec les Disgaea...).

Moi je me rappelle d'un boss, au chapitre 8 je crois (Tempest il me semble) qui m'avait bien énervé.
Une fois les équipements un peu boostés, le jeu n'est plus aussi compliqué (comme Disgaea,... encore)

[Wolf]

Je confirme pour Seville Tempest. Son coup à 4 cases est infernal dans le chapitre 7 vu qu'on l'affronte dans un couloir. Ce combat s'est joué d'un quart de poil.

Sinon, l'amélioration des items, vu qu'il faut jouer du Purify pour que ça donne quelque chose, ça demande masse de temps et j'ai du mal à y voir une solution parfaite. Peu importe que ton attaque soit de 50 ou de 500, quand le monstre a l'esquive infaillible, le résultat sera toujours Miss. Et ça arrive vraiment, vraiment trop souvent.

Modifié par Wolf, 11 February 2018 à 13:15.

[charbovary]

Je viens de finir Xenoblade 2, j'étais très sceptique sur la nécessité d'une suite à Xenoblade (comme beaucoup j'espérais plutôt un Xenoblade X2), mais finalement j'ai aimé le jeu. Sur beaucoup d'aspects, on sent qu'il a été développé dans des délais et avec du personnel plus limités que les deux précédents titres, l'expérience comporte pas mal de frustrations qui contrastent avec la fluidité du 1. Mais il y a beaucoup de choses positives, le système de combat est génial, le scénario malgré un héros irritant est agréable à suivre, le plaisir de l'exploration est toujours présent (même si en régression par rapport au X)... un 16 ou 17/20 me semblerait adapté pour ce jeu.

[Sadness]

En quoi as-tu trouvé Rex irritant ? Je l'ai trouvé très bien dans l'ensemble même si au départ son design m'avait fait un peu peur (dans le sens où il a un air de petit héros à la con de shonen).

[Bahamut-Omega]

Tu as dû répondre à ta propre question à mon avis (Design + personnalité standardisé.)

[Sadness]

Justement non ! J'ai trouvé le héros, malgré son design pas foufou très bon. Une bonne personnalité, pas de "ouin ouin" pour rien...Alors que parfois, on a droit à certains personnages de RPG un peu bancals. Moi je me demande surtout pourquoi charbovary l'a trouvé irritable.

[Tennee]

Peut-être parce qu'il est un peu naïf au début, et cliché ? Et parfois un peu "faible" ou impuissant face à la situation... Mais il évolue tout du long, il grandit. Après je peux comprendre qu'il paraisse lourd par moment mais ça reste à mon sens dû à son jeune âge (à Rex, pas à Charbo ).

[charbovary]

Oui, il est vraiment très jeune, un peu trop à mon goût. Et même s'il évolue, je trouve que même à la fin, il reste assez immature, il n'est pas encore capable de prendre seul ses responsabilités. Ce qui est normal vu son âge. Ce qui m'a ennuyé, c'est que les autres célèbrent ses immenses qualités, le considèrent comme le héros qui sauve le monde, comme dans un JRPG où le héros se comporte vraiment en chef de l'équipe. Alors que finalement il est relativement passif dans les événements, en dehors des combats. Sinon oui le design compte aussi, je n'ai aimé ni le sien ni celui de Pyra, alors que l'apparence des autres personnages principaux m'a plu.

C'est vrai aussi que sa personnalité est bien standardisée, c'est dommage. Mais dans les JRPG en général, le personnage principal est vraiment celui qui colle de près aux clichés, alors que les scénaristes se permettent un peu plus de liberté sur les autres. Donc je suis habitué à ne pas être fan des héros ^^

Modifié par charbovary, 14 February 2018 à 18:57.

[Bahamut-Omega]

J'ai finis Digimon Story: Cyber Sleuth Hacker's Memory sur Ps4. En 94 heures. Mais le chiffre est trompeur, j'ai vaincu le dernier boss scénaristique en 62 heures, et avant ça j'ai dû faire une 20aine d'heures de farming pour prendre de l'avance sur le post-game. Oui il y a beaucoup de farming à faire dans ce jeu...

En fait, le seul intérêt du jeu (de mon point de vue) c'est de remplir l'encyclopédie des 340 digimons du jeux, et d'obtenir les dernières évolutions. Et ça demande du farming... bizarrement pas aussi long que ça par rapport au contenue, mais il faut abuser de quelques astuces.

Car même si le système de combat est sympathique, mélange entre celui de FFX (tour par tour avec une barre indiquant les tours suivants) et d'un FE (le triangle des affinités), la difficulté y est malheureusement inexistante rendant les combats sans grands intérêts.
Il faut attendre le dernier boss scénaristique pour trouver un premier pic de difficulté, et sur deux épreuves du post-game. Ironiquement, je n'ai finalement même pas tenté ces épreuves, qui demandent encore du farming (différent et un peu plus technique).

Et, il faut le reconnaître, on ne joue pas à ce jeu pour le bluff technique. Basiquement c'est un jeu Vita Bandai Namco, donc de la Ps2 en moitié de vie avec un filtre HD.
Ni pour l'OST qui, à part sur deux ou trois thèmes, est assez merdique.

Non, il vaut mieux y jouer uniquement si l'on est fan des Digimon et des jeux à "collection de bestioles", mais pas pour le coté J-RPG.

12/20 en étant gentil.

Modifié par Bahamut-Omega, 16 February 2018 à 23:21.