Pour les jeux vidéo en dehors du RPG ... car j'ai déjà cité le RPG le plus dur pour ma part
ici (post # 68) qui est
Shin Megami Tensei Lucifer's Call ... Quoique je pourrais tout aussi bien ajouter
The Last Remnant, qui m'avait bien gonflé à terme.
Alors voyons...
- Je dirai un premier temps,
Tomb Raider 3 sur
Playstation, assurément le plus difficile de la série des
Tomb Raider
Pour progresser normalement, il faut penser la plupart du temps à s'orienter comme on le ferait pour dénicher des passages secrets. Bien sûr, il y a aussi quelques zones secrètes pas évidentes à trouver. Les ennemis ne font pas de cadeau pour leur part. Il n'est pas rare de se retrouver acculé dans un angle par une flopée d'assaillants. Déjà on commence fort avec l'
Inde et ses recoins sombres dans des temples avec des traquenards aussi fourbes qu'un film d'
Indiana Jones. Je me souviens de l'
Antarctique, le dernier niveau où les pièges les plus tordus, gouffres difficiles à franchir, et monstres arrivant par respawn sont monnaie courante. Le niveau du
Pacifique Sud est également ardu... Je retiens particulièrement les passages en canoë et les nombreuses zones où il faut s'accrocher à la force des bras à des corniches, lianes ou tubes et faire toutes sortes d'acrobaties au dessus et autour des pics mortels pour avancer.
C'était un véritable sport virtuel si intensif mais tellement prenant que j'en redemandais. C'est d'ailleurs cette difficulté et cette tension qui font le charme du jeu.
- Ensuite, il y a
Streets of Rage 3 sur
Megadrive, où les variantes d'ennemis se comptent en plus grand nombre que dans les précédents volets. Leur force, vitalité et dextérité augmentaient considérablement au fil de la progression. Il y avait également moins de One-Up et de pommes/poulets pour se requinquer. Mais c'était surtout la vitesse de jeu et la fluidité des actions des personnages qui étaient frappantes. Le dernier boss (good ending) n'a rien d'une partie de plaisir et les lifes (et continues) peuvent dangereusement baisser si l'on n'est pas un minimum concentré où que l'on ne répète pas une certaine stratégie (en étant bien parti) lente mais payante. Il fallait bien étudier le comportement des ennemis, ne pas avancer rapidement pour ne pas en attirer trop et pour ne pas trop souffrir, et trouver la bonne ouverture pour attaquer.
- J'ajouterai également
Halo premier du nom sur
Xbox. La première moitié du jeu ne pose pas trop de problèmes mais la difficulté augmente sensiblement. Pour sûr, le seconde partie du jeu est un véritable calvaire si on part désavantagé. En effet, il n'est pas rare de se faire dégommer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Déjà, il y a les
Covenant et leurs véhicules blindés lançant des charges de plasma à partir d'endroits bien stratégiques de manière à ce que le joueur (en solo) soit presque obligé d'être tout le temps en mouvement ou de se mettre à couvert au bon endroit où un seul ennemi peut nous voir et ainsi neutraliser les adversaires dans un ordre précis, un par un. Car à cela s'ajoute des
Elite munis de camouflage optique et armés d'une paire de fusils plasma réduisant le bouclier du spartan rapidement ou d'une épée plasma mortelle à courte portée.
Pour couronner le tout, les munitions n'abondent pas tellement et les armes précieuses comme le lance-roquette sont souvent bien gardées et il vaut d'autant mieux réserver leurs munitions pour le gros gibier quand l'occasion se présente ou en cas de force majeure. Les
Flood (les parasites) s'avèrent être un cauchemar si on ne les anéantit pas prestement. C'est plus ou moins le cas dans tous les
Halo d'ailleurs, mais dans celui-là, c'est bien plus flagrant et il faut donc redoubler de prudence. Et tout cela, rien qu'en mode de difficulté
Normal...
J'avais d'ailleurs fini le jeu en
Héroique mais en
Légendaire, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout. La campagne en solo est presque impossible à terminer en difficulté
Légendaire, mais avec l'aide d'un ami en coopération locale, les chances de triompher augmentent et les échecs s'amenuisent pour peu que l'on soit prudent et que l'on connaisse le jeu pratiquement par coeur.
- Et pour finir, je citerai
Resident Evil Director's Cut sur
Playstation. Bien que là, je fais principalement référence au mode de difficulté "Avancé" du jeu, où les munitions et les herbes médicinales sont réduites et les ennemis sont un peu plus costauds (souvent par groupe de 3 et occasionnellement, de 4) qu'à l'accoutumée et placés judicieusement de quoi bien entraver notre progression. Les
Zombies et les
Cerbères, je leurs réglais leur compte au couteau avec
Chris, tandis que les
Hunters, j'y allais à coup de
Remington et parfois de
Magnum en fonction de la situation, mais jamais au
Beretta. Pour ne citer que ces quelques exemples. Et je faisais toujours en sorte d'éliminer mes ennemis un par un avant qu'ils ne me repèrent tous, suivant les angles de vue et la distance. Sinon, les choses se corsaient largement...
Je mettais du temps à jouer ainsi et suais parfois même du front lorsque mon personnage frôlait la mort quand le cardiogramme virait au rouge juste avant que je n'utilise un mélange d'herbes ou un spray pour le soigner, ou d'éviter de près un assaut fatal. Les ennemis ont plus tendance à recourir à des techniques dangereuses par rapport à la version classique du jeu. Cela ajoute plus de tension et d'adrénaline au gameplay. J'adorais vider le jeu de ses ennemis en les tuant tous (sauf les petits serpents apparaissant dans la cour par exemple).
Mais même si on ne nettoie pas toutes les zones du manoir et du labo, ce mode de jeu n'a rien d'une promenade de santé, même en traversant les zones au pas de course. Encore une fois, connaître le jeu par coeur aide beaucoup, mais à ce compte là, il faut rester régulièrement d'une précision chirurgicale dans ses manoeuvres et actions. Et c'est là toute la beauté de la survie.