71 réponses à ce sujet

[Thibault de Mondidier]

Après un été cool, relax et une rentrée calme, Risk vous fait l'honneur de publier deux chapitres de mon histoire. Un grand merci à lui pour son travail. Les chapitres 15 et 16 sont disponibles désormais.

[Riskbreaker]

Chapitre 17 en ligne :  Passé et Révélations

Un chapitre qui permet de souffler un peu, moins d'action, mais quelques révélations bienvenues. L'histoire prend vraiment forme.

Continue comme ça Thibault

[Thibault de Mondidier]

Quatre mois. Et non je n'ai pas renoncé à mon histoire. Peut-être qu'il y a un bug, ou tout simplement Risk est très occupé, quoi qu'il en soit, je décide de reposter ici. Voilà le chapitre XVIII. Je vous souhaite une bonne lecture :

Chapitre XVIII : Le continent du feu.

Je voyais que nous étions toujours sur le bateau, Shogun était toujours avec Réallia. Celui-ci remarqua ma présence et me parla.
« Tu es de retour, tu as disparu et cela fait une heure que Réallia te demande, je veux que tu lui parles et tout de suite. » fit Shogun avec dans sa voix un mélange de stress et d’énervement.

Pour la première fois, je reprenais librement le contrôle de mon corps.
« Réallia ? » fis-je.

Elle me regarda et comprit que Shogun avait laissé la place.
« Bonjour à toi Eto. Je te rencontre enfin. »
« Reallia. Que me veux-tu ? » fis-je.

Elle me dévisagea et regardait attentivement mes yeux rouges.
« Tu…tu as hérité des yeux de l’ancêtre de Shogun ? »
« Comment tu sais ça ? »
« Je connais l’histoire de mon amour et de sa malédiction, Ashura. »
« D’accord, vous étiez et êtes donc toujours très proches. »
« Oui et toi que ressens-tu ? »
« Pardon ? » fis-je très surpris.
« Je veux savoir ce que tu ressens de cette situation. »
« Je…je suis résolu à me séparer de Shogun, par tous les moyens. Lui et moi avons deux amour différents. Et je veux que Shogun puisse vivre avec celle qu’il aime et moi aussi. »
« Hmmm, que voilà des paroles sages. Et comment comptes-tu t’y prendre ? »
« Je l’ignore. Mais je ne renoncerai pas. »
Reallia sourit.
« Maintenant je commence à comprendre pourquoi tout ces gens te suivent. Même le grand Alucard est avec nous... »fit-elle en soupirant.
« Tu soupires ? Pourquoi ? » fis-je inquiet.
« Je réalise que même si mon amour pourra commander une armée, il ne pourra jamais se faire réellement obéir de tout ces gens qui t’entoure ? »

Je sentis Shogun bouillir et il reprit ma place.
« Que viens-tu de dire ? » fit Shogun.
« Tu as bien compris. Eto a conquis ses gens. Tous l’aiment comme un frère pour certains, comme un adversaire de valeur pour d’autres. Comme le seul être qui puisse la rendre pour Anandes heureuse et comme un père pour la petite Kythia. Mon amour, tu sais que Shiva me donnes le pouvoir de lire dans les cœurs. Cette nuit j’ai vu cela. Toi, il te voit comme une aide et un fin stratège et il t’apprécie aussi mais pas comme Eto. »
« Mais sans moi…Eto ne… »
« oui, sans toi Eto ne serait pas arrivé ici, mais Eto a accomplit des choses également. Je te garde pour moi, je t’aime comme au premier jour, mais j’ai vu de la jalousie dans ton âme pour Eto. Je te prie de renoncer à ce sentiment. Car il a fait pour toi quelque chose qu’aucun membre de ta famille n’a fait. »
« Et c’est quoi ? » fit Shogun
« Il a pris pour lui le pouvoir d'Ashura, celui-ci ne passera plus jamais par toi. Il a reprit ton fardeau et tu sais très bien ce que cela signifie… »

A ce moment là, Shogun se calma et sembla comprendre quelque chose.
Reallia le regarda et lui toucha le torse.
« Oui…c’est ça mon amour…ta jalousie a disparu…vous êtes égaux, simplement tu as l’art des armes, et lui l’art de tisser des liens…n’oublie jamais ça. Oh et encore une chose. Vous êtes deux dans ce corps. La nuit, je te veux pour moi, mais le jour, laisse Eto sortir. » fit-elle en lui donnant de petits coups sur le nez.

A ce moment Shogun apparu devant moi.
« Alors, tu as réellement vu Ashura ? »
« Oui. »
« Mon ancêtre…et ma malédiction. » fit Shogun en baissant les yeux.
« Ma malédiction à présent. »
« Bon…est ce que ce que Réallia nous propose te va ? »
« Oui…et puis je ne suis pas encore allez aussi loin que toi avec Anandes. Et si je dois le faire, je le ferai une fois que toi et moi seront séparés. »

Shogun eut un sourire et me serra la main et m’invita à prendre le contrôle.
Je le remerciais et j’étais heureux. Grâce à son amour, Shogun et moi étions réconcilié.
Je m’avanças vers Kythia et Kagero pour leur parler.

« Bonjour ! »

Elles contemplaient toutes les deux la mer et en m’entendant se retournèrent.
« Ah ! Papa, Bonjour ! » fit Kythia en souriant.
« Bonjour Eto, est ce que tout va bien avec Shogun. » fit Kagero interrogative.
« Maintenant oui. » fis-je en souriant.
« Bon, je vais voir Anandes, je te laisse papa. » fit Kythia en partant.

Je ne comprenais pas son départ alors je me tournais vers Kagero pour me renseigner.

« Heu…est ce que Kythia me fait la tête ? »
« Non, c’est moi. Je lui avais demandé de partir quand tu arriverais, je voulais te parler en privé.
« Ah bon ? »
« Oui. »
« Ben voilà, nous sommes seuls, que voulais-tu me dire ? » fis-je en m’asseyant sur la rambarde du bateau.

« C’est pas facile à dire…mais…bon je me lance : je ne le montre peut-être pas mais…tu m’as fait beaucoup changer. Avec vous, je reprends goût à la vie et quand je vois Kythia si épanouie…je me suis dit que tout ça c’est grâce à toi…et puis…si j’étais resté dans mon temple, je n’aurai rien pu voir de tout ça…et je veux que tu saches que jusqu’au bout je te soutiendrai. »

Ces mots me faisaient chaud au cœur et j’étais heureux de voir tant de sincérité chez elle. Je la regardai attentivement, elle souriait et semblait sur le point de pleurer.
« Kagero, tu sais que je n’ai jamais vraiment connu mes parents, je n’ai connu que l’Ancien de mon village et Eria. Mais Eria avait à peu près mon âge donc…ce n’est pas comme toi…tu es une femme adulte, quelqu’un qui me permet de comprendre les autres…femmes. Tu es comme une grande sœur pour moi. »

Elle se mit la main devant la bouche surprise de ce que je disais.
« Tu…tu le penses vraiment ? »
« Je vous considère de plus en plus comme ma famille. J’ai trouvé mon amour avec Anandes. Gotard et Mada sont comme des frères pour moi. Toi tu es un exemple et je le suis pour Kythia et Alucard est malgré son aspect hautain et taciturne une sorte de mentor. Quelqu’un que je dois dépasser un jour mais à qui je dois un respect. » fis-je.

« Et Réallia ? » fit Kagero en la regardant.
« C’est la dernière du groupe. Sa venue est toute récente, laissons lui du temps. Et puis nous aurons encore deux autres personnes qui vont se joindre à nous. L’équilibre du groupe s’est un peu modifié. Mais Anandes semble avoir compris que je tiens à elle et que Shogun tient à Reallia. Mais je n’oublie pas que tu es la seule immortelle du groupe, avec Alucard et que tu nous survivras…tu seras le seul témoin de ce que nous avons fait alors je veux que ces jours que tu passes avec nous soit les meilleurs au monde. Je suis un peu cruel mais c’est la réalité. »

« Je sais tout cela et je suis bien heureuse que tu rendes comptes de mon destin…Kythia est encore trop jeune et pourtant elle aussi te survivra. Quand tu seras vieux, elle aura alors un âge humain de 25 saisons froides. La joie que tu nous fait connaître sera un bon réconfort quand vous serez plus là. »
Je descendais de la rambarde.
« Et puis peut-être que tu rencontreras nos descendants, d’une certaine manière, tout le monde sera encore avec vous puisque nos descendants auront une part de nous. » fis-je en partant souriant.


Je me rendais au fond du bateau. Je cherchais Alucard qui restait à l’abri de la lumière. Je le trouvais dans la calle.
« Bonjour à toi Alucard. »
« Bonjour, Eto. Les choses sont-elles claires ? » fit-il avec un sourire sadique.
« Oui. »
« Bien. »
« J’ai une question. »
« Je t’écoute. »
« Tu m’as mordu, comment cela se fait-il que je puisse continuer à être dehors. »
« Quand je t’ai mordu, j’ai cru d’abord t’avoir transformé mais quelqu’un s’est interposé, il m’a juste laissé son nom. « Ashura. » C’est lui qui a pris les pouvoirs négatifs du vampire et t’as laissé les avantages. J’aimerai bien être à ta place.»
« D’accord. Autre question, sais-tu des choses par rapport au continent du feu ? »
« Oui. »
« Je t’écoute. »
« Après l’arrivée de Kether au pouvoir il a choisit ce continent pour avoir des esclaves. Il les protégeait et en échange les habitants le vénéraient. Le cristal du feu est dans les mains de la famille qui règne sur le continent. « Les Hods». Ils ont fait de leur continent un lieu où règne la technologie comme à Midgard. De ce fait la population est de leur côté. » fit Alucard en croisant les jambes.

« Mais s’ils sont si puissant, pourquoi n’ont-ils jamais attaqué ? »

« Avec leur technologie, ils considèrent que le reste du monde comme inférieur. Et conquérir ces populations serait…un risque d’affaiblir l’honneur et le sang de cette population. Hé, hé hé, les idiots. Ils ne sont pas des vampires. Aujourd’hui le sang commence à faiblir. Tous les 50 ans des populations sont transférés d’un côté et de l’autre du continent pour éviter la dégénérescence. Quand j’ai fait ma visite c’était le roi Askalta qui venait de naître et qui devait prendre le pouvoir. Je suppose qu’il a du avoir des enfants. Il y a 10 ans j’ai appris que l’un des deux fils c’était enfuit en emportant la moitié du cristal du feu, la parti bénéfique dont la chimère gardienne est Kurenai. Mais rien qu’avec Ifrit le royaume est à l’abri. Oh et je précise que le royaume pratique l’esclavage et a un sens aigu des classes. Chacun à sa place. » fit Alucard

« En clair et au vue de notre groupe, nous ne serons pas les bienvenus. » fis-je inquiet.
« Et prépare toi à voir bon nombre d’injustice et d’abus…je sens que ça va être très intéressant…hé hé hé…HA HA HA HA. En rigolant sadiquement.

A ce moment je sentis un frisson et je ressentis Ashura passer à travers moi.
« Je le crois aussi…hé hé hé. » fis-je.

J’allais remonter sur le pont quant tout à coup je sentis le bateau tanguer violemment, j’avais du mal à garder mon équilibre mais je devais rejoindre le pont.
Je m’appuyais sur les côtés pour atteindre la sorti et je hurlais.
« Hé la haut, qu’est ce qui se passe ! »
« On est attaqué ! » fit Gotard.
« Oh génial ! » fis-je en levant les yeux.

J’atteignais enfin le pont et je vis d’énormes choses attaquer le bateau, il semblait y avoir des ventouses énormes.
« Ce sont des tentacules ! » fit Shogun.
« Et ça appartient à quelle chose ? » fis-je affolé.
« Il me semble que c’est un kraken ! »
« Un kraken ? »
« Oui, une sorte d’énorme calamar géant. Tu as vu ça dans tes livres. »
« Il peut couler le navire ? »
« Sans problème. » fit Shogun avec un air inquiét.
« Ok, tu me laisses faire ? » fis-je.
« Si tu veux, montre à ma Réallia ce que tu sais faire ! »
« Merci pour la pression ! » fis-je ironiquement.

J’étais sur le pont, la bête avait déjà complètement détruit le mat. Je me tournais vers Mada qui tenait la barre. Je courais vers lui.
« Mada, tu tiens bien la barre ? »
« Oui, mais si on reste là, on va se faire déchiqueter ! »
« Bon, Alucard ne peut pas sortir à cause du soleil, Gotard ne peut invoquer Titan à cause de son poids et je doute que Zephyr ou Valefor puisse nous aider. »
Je me tournais vers mes amis.
« Ecoutez moi, réfugiés vous au niveau inférieur, je vais tenter quelque chose. »
« Non on veut t’aider ! » fit Anandes en me regardant.
« Ah oui, et comment, Titan est trop lourd et vous ne pouvez pas l’atteindre avec le vent ! DEPECHEZ VOUS !! ALLEZ AU NIVEAU INFERIEUR ! »

Tous m’ont regardé et je leur fis un signe de la tête, leur montrant qu’il pouvait compter sur moi.
« Gotard, toi tu vas au gouvernail et garde le stable ! » fis-je.
« Compte sur moi ! »

Le kraken semblait se déchaîner, tous évitèrent de justesse ses tentacules. Je devais faire vite, il me fallait une idée quant tout à coup je vis Réallia revenir, j’allais lui dire de partir quand j'eus un déclic.

Je fonçais sur le pont avant, là où le kraken tentait de couler le navire. Une fois arrivée je criais de pleine voie :
« Reallia, quant je te le dirai invoque Shiva et gèle la cible ! »






Je me tournais à présent vers le kraken.
Je fermais les yeux et j’appelais Haku, celui-ci s’investit en moi m’amenant directement au niveau 3. J’avais besoin de force pour contrôler l’océan.
Je tendis mes bras et je mimais avec mes mains une boule.
Tout à coup l’océan sembla m’entendre. Je ressentais un grand calme, comme si l’eau avait une âme. Elle était prête à m’obéir. J’accélérais le mouvement et tout à coup une masse d’eau s’attaqua au Kraken. La masse d’eau demandée créait une pression sur mon corps mais malgré tout je continuais et je tentais d’élever l’eau en l’air. La boule d’eau était gigantesque, le kraken tentait de s’extraire. Sa force était immense et me faisait mal. Tout à coup, j’eus flash et je vis l’image de l’homme en cape noir avec sa faux.

« Alors c’est toi cher Kether qui m’envoie cette créature ! TU VEUX ENCORE TENTER DE ME TUER ! »fis-je remplis de colère.

A ce moment là je sentis Ashura entrer dans mon âme et j’entendis
« Écrase-le ! »  
« Avec plaisir :

Avec mes mains je voulais qu’il se crée une rotation de la boule d’eau. Cela marchait. Puis tout doucement je resserrais l’espace entre mes mains. Je commençais à entendre le kraken gémir de douleur.

« REALLIA !!! INVOKE SHIVA MAINTENANT !! » fis-je en hurlant !

Elle me fit un signe de la tête et se prépara.

J’accentuais la pression de l’eau. La kraken se débattait de plus en plus. Tout à coup, une tentacule fonça vers moi et m’attrapa. Il tentait de me broyer mais je continuais malgré la douleur à resserrer ma prise.
« REALLIA !! »
Tout à coup je la vis à côté de moi, Shiva était également là. Elle était magnifique. Elle s’approcha du tentacule et le toucha. Aussitôt une couche de glace se propagea et remonta vers la masse d’eau qui était entrain de geler à vue d’œil. Le kraken poussa un dernier cri avant d’être entièrement congelé.

La masse d’eau gelée flottait encore par mon pouvoir. Shiva claqua des doigts et la glace explosa et tout le corps du Kraken se disloqua en même temps.

Je calmais ma rage et je retrouvais mon état normal.
Les autres remontait sur le pont.

Tous m’applaudirent, j’en étais très gêné.
« Vraiment impressionnant. Un troisième niveau avec une chimère. C’est extraordinaire. » fit Reallia.
« Vraiment incroyable papa ! » fit Kythia en m’agrippant le bras.
« Bon, et maintenant on fait comment pour atteindre la côte ? » fit Gotard inquiet.
« Est-ce que ta chimère sait nager ? Avec sa taille, ce serait vite réglée. » fit Kagero.
« Je vais lui demander. » fit Gotard en fermant les yeux.

Il invoqua sa chimère qui tomba directement dans l’eau. Il fit part de sa requête et la chimère acquiesça.
Il rejoignit l’arrière du bâteau et commença à battre de pieds. Chaque coup dans l’eau créait une immense colonne d’eau. L’avant du bateau se souleva d’un coup nous obligeant à nous agripper.

En un rien de temps nous arrivâmes près d’une nouvelle terre. C’était une immense plaine qui se terminait par une plage et au loin une chaîne de montagne moyennement haute Mais l’herbe semblait jaunie et au loin on voyait un nuage noir.
« Bon, tout cela à l’air très accueillant. Nous attendrons la nuit pour partir, en égard pour Alucard. » fit Anandes.
Je secouais la tête et j’annonçais que je voulais me reposer, que je laissais Shogun prendre le relais pour la nuit. Tout le monde accepta et ce n’est qu’à la tombée de la nuit que nous foulâmes pour la première fois le continent du feu.


L’épreuve avec la bête m’avait terriblement fatigué, mais je voulais découvrir un peu ce continent avant de m’abandonner au sommeil.
La nuit était tombée et nous avancions doucement. Une odeur assez désagréable que je n’avais jamais sentie auparavant nous grattait la gorge. Il n’y avait pas beaucoup de végétation. Les arbres étaient inexistants.

Avec la nuit nous pûmes apercevoir au loin des lueurs. Nous supposions que c’était un village ou une petite ville.
« En tout cas, l’atmosphère est polluée depuis que nous sommes arrivés. Je détecte dans l’air un grand de CFC, des chloro-fluoro-carbonne. Cela doit vous gratter la gorge et vous faire pleurer non ? » fit Mada en nous regardant.
« Mais comment les hommes arrivent à vivre dans de telles conditions ! » dit Gotard en toussant.

« Je sens que la nature a été mutilée, oubliée, négligée. La vie de ce sol est corrompue par quelque chose de mauvais. » fit Kythia attristée.
« Et ce n’est que le commencement. Vous imaginez que si la nature a cette apparence, c’est que l’humain en est responsable. Ne vous attendez pas à un accueil chaleureux. » fit Alucard calmement.
« En tout cas je dois vous dire que la bête qui nous a attaqué est l’œuvre de Kether, il a manipulé cette bête pour qu’elle nous supprime. Il ne manque plus qu’un cristal, s’il vous plait, restez constamment sur vos gardes. » fit Shogun.

Tous le regardèrent et approuvèrent de suite.
Au fur et à mesure que nous avancions, le ciel se recouvrait de ce nuage noirâtre. Puis nous arrivâmes à l’entrée d’un village où il y avait une pancarte. « Ruisebourg, reconnaissance à notre rector Kether. »

« Une population reconnaissante à Kether, il est clair que nous ne serons pas les bienvenus. » fit Anandes en vérifiant ses pistolets.

[Riskbreaker]

Voili Voilou voilou.

Pour être franc, c'était de la flemme couplée à du temps passé à autre chose couplé à du taff couplé à d'autres priorités sur rpgsoluce. Bref, sorry.

Voici la suite en ligne   : http://www.rpgsoluce...ics/fanfic-ffa/

[Thibault de Mondidier]

Lol parfois il en faut peu. En tout cas merci Risk, je vais me mettre à relire mon chapitre XIX.

[Riskbreaker]

Chapitre XIX en ligne   !!

ici : http://www.rpgsoluce...ics/fanfic-ffa/

[Thibault de Mondidier]

Merci à toi pour ton travail en espérant que mon histoire intéresse toujours.

[Riskbreaker]

Chapitre 20 en ligne !  

http://www.rpgsoluce...ics/fanfic-ffa/

A priori, la fanfic devrait faire 26 chapitres, nous approchons de la fin (ça se sent à la lecture du dernier chapitre d'ailleurs) ! Come on !

[Thibault de Mondidier]

Après deux mois de silence, je reviens vers vous. Mon histoire continue et j''espère que les critiques viendront. En attendant, 8 pages de lecture pour vous.


Chapitre XXI Fellgourut.

Je ne cessais de repenser au baiser qu'Anandes et moi avions échangés. Ce sentiment que j'éprouvais était merveilleux. J'en avais encore des frissons rien qu'en y repensant.
Je m'allongeais à côté du feu et je regardais les sœurs de la dame blanche. Elles semblaient plus belles que jamais. Je ne résistais pas longtemps à l'appel du sommeil. Ma nuit fut calme.

Le lendemain, nous reprenions la route. Avec le temps nous pûmes voir au lointain des nuages noirâtres. Nous comprenions que c'était notre destination et que nous nous en rapprochions.
Nous passâmes par un col et enfin nous vîmes la ville du feu. Elle était construite dans la vallée et elle semblait ne pas avoir de limite. Tous les quartiers étaient construit autour d'un centre. Un immense château se dressait. De là où nous étions, j'arrivais à peine à distinguer les détails. Toujours est-il que de nombreuse fumées se dégageaient des maisons. L'air était vicié et une sorte de brume flottait sur la ville nous empêchant de voir les détails. Cela n'avait rien de réjouissant.

« Voici la nation du feu, la patrie vouant un culte à Kether, la grande ville de Fellgourut. Et faites attention à ce que vous dîtes, nous ne serons pas les bienvenus. Nos exploits ont déjà du arriver à la cour de cette ville. » fit Alucard.
« Tu sais quelque chose sur cette famille ? » fit Gotard ?
« On les nomme les Hods. C'est une famille très ancienne qui règne depuis des siècles et je sais qu'avant la guerre des dragons, ils régnaient déjà sur ce continent. » fit Alucard légèrement inquiets.

« S'ajoute en plus le risque de rencontrer Kether. » fit Mada.
« Mmm, peut-être. Mais une chose est sûr. L'ambition et l'avarice sont les deux mots qui sont collés à cette famille.  Sept invokeurs sur huit sont réunis sur un seul continent. Les Hods ne vont pas résister à la tentation de mettre la main dessus. » fit Alucard.
« Mais je croyais que la nation avait réunis les deux parties du cristal du feu ? » fit Kagero curieuse.
« Bon...je suppose que je peux vous le révéler. Il y a de cela 18 ans, le seigneur Hods Philippos Ramian a donné naissance à son deuxième fils. A ce moment là, la deuxième partie du cristal du feu   désigna Ramirez Kazca Hods comme réincarnation de l'un des deux Invokeurs. Car il faut savoir que la famille Hods est la seule à avoir résisté aux chimères. Lorsque les chimères se révoltèrent, les invokeurs du feu avaient une armée derrière eux ce qui leur donna la victoire. Ifrit et Vulcain furent soumises. Mais avant la naissance de Ramirez, le roi avait eut un autre fils. Aujourd'hui il a disparu du royaume et a été répudié. Car il s'est dressé contre les Hods et refusait de se soumettre à Kether.  Les deux seules choses que je connais de lui, c'est son prénom Magellan et le fait qu'il a dérobé une moitié du cristal du feu. » fit Alucard.
« Donc la nation du feu est on peut le dire affaiblie. » fit Anandes.
« Affaiblie en apparence. Ils veulent dominer le monde mais attendent un signe de Kether...cela fait 12 ans qu'ils attendent. Mais leur armée ne cessent de croître depuis ce temps. C'est le calme avant la tempête. » fit Alucard en souriant sadiquement

«On est pas le bienvenu donc. Restez sur vos gardes. Nous devons rencontrer les Hods donc ne nous faisons pas remarquer » fis-je en cachant ma lance dans mon dos.

Nous nous mîmes en route.
Nous entrâmes sans difficulté dans la ville malgré le fait que les portes étaient ouvertes et surveillées. Mais un flot continu de gens entraient et sortaient de la ville. Mais peu de gens souriaient. Beaucoup étaient certainement entrain de travailler. Dès notre entrée nous tombâmes dans un marché. Il y avait vraiment de tout. Armes, étoffes, et malheureusement esclaves. Tout ce qui était imaginable était vendu ici. Les maisons, elles n'offraient aucune esthétique. Des blocs de métal se ressemblant construit les uns à côtés des autres. De la fumée noir s'échappait des conduits rendant l'atmosphère lourde. Aucun de nous ne parlait. Nous regardions discrètement les gens en espérant qu'aucun d'entre eux nous reconnaisse. Il était hors de question de se battre ici. Nous avancions lentement car les gens s'amassaient devant les stands.
Après un moment, nous arrivâmes dans un quartier miséreux. Il y avait beaucoup de mendiants qui nous suppliaient de leur donner quelque chose. Il y avait même des enfants. Cela me faisait mal au cœur ce spectacle, mais nous ne pouvions nous attarder.
Tout à coup un mendiant sauta au pied d'Alucard.
«Je...je vous en prie, donnez moi quelque chose...je meurs de fin ici...on a pas de travail...on... »

Alucard se baissa et attrapa l'homme par la gorge.
« Vous êtes pitoyable. Vous avez de la chance que l'on soit pressé sinon je vous aurai déjà empalé. Ne remettez plus jamais votre face de perdant en face de moi ! »

Il le lâcha, l'homme prit peur et s'en alla.
Je lançais un regard noir vers Alucard, mais nous  n'avions pas le temps.
Nous continuions d'avancer jusqu'à tomber sur un poste de garde. Il gardait une entrée au pied d'un mur, il était fortement armé et avait l'air mauvais.

« Stop, si vous voulez passer dans le quartier noble, il me faut un laisser passer. » fit-il en nous voyant.
« On en a pas. » fit Kythia.
« Pas étonnant, comment les déchets de ce quartier pourraient en avoir. Le laisser passer vaut une fortune ! » fit le garde en riant.

Kythia souffla et s'approcha du garde pendant qu'il s'extasiait et elle le toucha. Le garde s'arrêta de rire et se mit tout à coup à genoux.
« Pardonnez moi, je ne savais pas qui vous étiez. Passer je vous prie. »
« Qu'est ce que tu lui a fait ? » fit Reallia
« Petite manipulation mentale. » fit Kythia en souriant.

Grâce à elle nous entrâmes dans le petit tunnel et en ressortant nous étions arrivés dans le quartier noble. C'était tout à fait autre chose.
De grandes et belles maisons, des échoppes ordonnées, des gens bien habillés. C'était le jour et la nuit. Bien sûr, on nous remarqua très vite. Un garde s'approcha de nous.
« Comment des roturiers ont pu entrer dans le quartier des Nobles ! »
« On nous a laissé passer ! » fit Kagero.
« Ne vous moquer pas de moi, montrer moi votre laisser passer ! »

Nous n'ajoutâmes rien. Le garde compris que nous ne l'avions pas et il appela toute une troupe.
Nous étions encerclés. Une dizaine d'homme nous tenait en joue avec leur fusils.

Tout à coup, un homme qui semblait être leur chef nous dévisagea.
« Vous êtes....ah oui, vous êtes les fauteurs de troubles de Ruisebourg. Vos faits ont été rapportés au roi. Un ordre a été transmis, on devait vous laisser passer jusque dans les quartiers Nobles. Des espions vous ont vu dans le quartier des pauvres et nous ont prévenus. Maintenant vous allez gentiment nous suivre. Les Hods veulent vous voir. Et je vous préviens, au moindre écart de conduite, nous avons le droit de vous abattre ! »


L'homme me fit bien sentir sa supériorité, mais je ne voulais pas causer des troubles. Alors j'acceptais au nom du groupe et nous les suivîmes.

Nous traversâmes le quartier. Nous nous rendîmes dans une gigantesque demeure. Il y avait je ne sais combien de fenêtre. L'extérieur était orné de statut représentant des hommes, certainement les hods. Nous entrâmes par une grande porte en bois, mais le sol était lisse. Mada nous dit que c'était du marbre, une matière très rare dans la région. Bref, le message était clair. Les Hods étaient riches, avaient le pouvoir et le montraient très clairement.
Le couloir était long et sur chaque côté des pièces. J'entrevis des femmes qui se changeaient. Leur robe était de couleurs vives, et ces demoiselles étaient couvertes de bijoux. Luxe et peu de pudeur.

Au bout du couloir, deux escaliers permettant de passer sur les côtés et de monter à l'étage. Et au centre, un porte massive avec deux gardes. Ils ouvrirent la porte qui fit un bruit assourdissant. Et là, le coup de grâce. Une salle ornée de tissus rare, le sol était si propre qu'on pouvait y voir son reflet.  Et au bout trois trônes. Trois personnes nous attendaient. Un homme âgé, les cheveux et la barbe grisonnants, un visage ridé, mais des habits vifs. Une armure le protégeait. Elle était d'un noir profond et les bords étaient dorés. A côté de son trône, une épée dans son fourreau, ornée de bijoux.   C'était le cas aussi pour ses doigts. Recouverts de bijoux.
La personne à sa droite était sa femme. Cheveux blancs et longs, peu de rides, une robe rouge vifs, des bijoux autour du coup et sur les doigts. Pourtant, je sentais quelque chose de mauvais chez elle. Son regard était déformé par l'avarice et l'ambition. Et enfin à gauche du roi, un homme. Il avait les cheveux blonds et long qui lui allaient jusqu'au fesses. Il portait une chemise blanc écarlate avec un par dessus bleu sombre. Une épée à sa taille dans un fourreau en nacre. Et des bottes noirs brillantes. Autour d'eux, des dizaines d'hommes et de femmes. Certainement les courtisans ou la cour. Tous bien habillés mais les hommes portaient une épée à la taille. Enfin, et c'est surtout cela qui m'énerva. Au dessus des trônes se tenaient un portrait d'un homme en capuche. Je devinais sans peine que c'était Kether, et là mon bras droit me démangeait.

Tous nous regardaient avec arrogance et ils nous faisaient sentir leur sentiment de supériorité.
« Alors voilà donc les fameux invokeurs qui ont crée tant de troubles à Ruisebourg. » fit le roi.
« Comment de simples roturiers ont pu mettre à mal notre armée et surtout comment ont-ils osés défendre une esclave !  Avec leur actions, la population de Ruisebourg doit elle même effectuer les tâches quotidiennes. On m'a rapporté que plus un seul esclave n'était disponible dans la région...à cause de vous mécréants, les prix des esclaves ont quadruplés du fait de leur rareté ! J'exige un dédommagement ! » fit la reine.

Elle nous regarda et son regard se pencha sur Kythia.
« Cette chose là, je la veux ! Garde, emparez vous de cette chose ! »

Des gardes apparurent, tout en armure de fer et s'approchèrent de nous et de Kythia.
Je n'en croyais pas mes yeux, ma haine montait en moi. Je tournais la tête et je fis un signe à Alucard qui me sourit en réponse.

En l'espace d'un instant, il disparut et se retrouva derrière la reine et l'empoigna par le coup.
« Comment osez vous ! » fit la reine.

Tout le monde était effrayée.
« Lâchez là tout de suite ! » fit Ramirez prêt à sortir son épée.
« Ha ha ha, les humains sont toujours aussi stupide. Je suis un vampire doublé d'un Invokeur. Tentez quoi que ce soit et votre chère mère y passe....quoique...je me demande quel goût le sang de cette femme peut avoir...un sang usé mais royal.... » fit Alucard en s'approchant du coup de la reine près à la mordre.

La reine fit un geste et tout les gardes s'arrêtèrent.
« Tant que Kether ne nous fait pas l'honneur de sa présence, nous sommes en situation de force. Toutefois je suis étonné que vous ne nous preniez pas plus au sérieux. Il y a dans cette salle 7 invokeurs sur 8. Il ne manque plus que votre fils et pour la première fois depuis des générations, les 8 invokeurs serait réunis. Pensez un peu humain. Retrouvez votre fils et tout sera accomplis. La conquête du monde pourra commencer ! »

Je comprenais ce que faisait Alucard. Je chuchotais à mes amis de ne pas bouger et que l'idée d'Alucard était très bonne. Il était entrain de convaincre l'assemblée. Kagero serra les dents mais approuva discrètement.
Et je m'avançais et je me mis à genoux.
« Votre Majesté, pardonnez à Alucard son geste. Mais l'idée qu'il propose est séduisante. Votre fils pourra guider les invokeurs vers le lieu ou votre premier fils indigne s'est enfui et avec notre aide, il récupèrera le cristal du feu. Vous êtes gagnant sur tout. » fis je en m'inclinant, ce qui me répugnait mais nous n'avions pas beaucoup le choix. C'était le seul moyen pour que Kether reste en dehors de tout ça. Tant que ses protégés pensent qu'ils nous contrôlent, ils ne demanderont pas son aide.

Le roi se gratta le menton.
« Qu'en penses tu mon fils. Penses tu pouvoir récupérer le cristal à ce fou ? »

Ramirez se leva de son trône et dégaina son épée.
« Moi Ramirez fils de Phillipos roi de de Fellgurut je proclame que ce renégat sera occit sous peu par mes pouvoirs et que l'empire des Hods s'éteindra sur la terre entière. Nous écraserons ceux qui nous résisteront. Car telle sera notre volonté ! ».

Toute les nobles l'applaudirent sauf nous. Je ne voyais vraiment pas pourquoi un tel homme mériterait de la reconnaissance. Il me regarda avec mépris puis son regard se pencha sur Reallia et Anandes. A ce moment là, son regard changea. Je vis de l'envie, l'envie de posséder mes amies.

Alors que l'air était à la fête pour les Nobles un garde entra précipitamment dans la salle et s'agenouilla devant le roi.
« Mon Seigneur, j'ai de mauvaises nouvelles ! »

Le roi soupira.
« Que se passe-t-il ? »
« Il y a de cela trois jours nous étions venus vous voir pour vous parler de la révolte près du barrage et... »
« Eh bien quoi parle ! » fit Ramirez impatient.
« Nous avons été submergés. Les gens se trouvent maintenant aux portes du quartier Noble et selon nos rapports notre barrage en construction est sur le point de céder ! »

Il y eut un moment de silence. Ramirez regarda le garde. Il leva sa main droite vers le haut. C'est alors que le garde prit peur.
« Non...je vous en prie pas ça ! »
« Père ? » fit Ramirez en le regardant.

Le monarque donna un signe de la tête. Et à ce moment là je vis quelque chose dans le regard de Ramirez qui me donna des frissons dans le dos. Son regard exprimaient une envie de tuer. Et il était entrain de prendre du plaisir. Tout à coup une flamme apparut dans sa main. Il la fit grossir. Le garde tremblait et suppliait les monarques. Ramirez fit un pas en avant. Le garde prit peur et s'enfuit. Ramirez regarda le garde fuir. Il abaissa son bras et la boule forma une colonne de feu qui s'abattit sur le garde. Le feu d'abord rouge vif devint bleu. Le garde hurlait de douleur. Tout le monde détourna le regard sauf moi et Alucard.

Cela prit plusieurs minute avant qu'il ne meurt. Le feu disparut et il ne restait plus rien du garde. Juste un tas de poussière.
« Père, je vais régler ce problème personnellement. Permettez que nos « invités » nous accompagnent.

Le roi approuva et Ramirez s'approcha de nous et me regarda.
« Suivez moi. »

Nous nous exécutâmes sans discuter. Nous sortîmes du château, nous traversâmes quelques rues. Des gardes nous suivirent. Nous arrivâmes aux grilles. Des dizaines d'hommes hurlaient pour passer. Ils étaient de tous âges mais par contre étaient dans un état misérable. Certains avaient des blessures sur les avants bras, d'autres sur le dos. Ils portaient des habits déchirés dont on ne voyait plus les couleurs et étaient couverts de poussière et de boue.  
Quand ils virent Ramirez, le silence se fit et tous déguerpirent.
Ramirez nous regarda.
« Nous allons nous rendre dans le quartier le plus miséreux. Nous utilisons cette main œuvre pour construire un barrage qui nous donnera d'ici un mois un surplus d'énergie. Les nobles sont très friands de technologie et donc d'électricité. Il faut donc veiller à la satisfaction de leurs besoins.

Nous entrâmes dans un tunnel. Nous pouvions entendre les gens qui nous fuyaient au fur et à mesure que nous avancions. Au bout d'un certain temps, nous revînmes à l'air libre. Le spectacle qui s'offrait à nos yeux était déconcertant. Des centaines de tentes se dressaient devant nous. Elles étaient circonscrites par un grillage. Des gardes étaient postés tout au tour. Les derniers fuyards rentraient dans le camp sous les yeux étonnés des quelques gardes. Mais quand ils virent Ramirez ils comprirent le pourquoi de leur retour. Ils sourirent, mirent l'arme au pied.
« Prince Ramirez ! » firent-ils tous en coeur.

Le prince s'approcha de l'un deux, il mit la main au visage et une flamme jaillit. Il toucha le visage de l'homme et lui brûla la moitié de la figure.
Le garde hurla sous les yeux terrifiés des autres.
« Et que cela vous serve de leçon. Dire que vous n'arrivez même pas à contenir quelques centaines de détritus. Toi, fais moi un rapport de la situation ! »
« Les...les les....hommes sont de retour...mais mais...les.....sous...ba-bassements du barrages s...sont fissurés....d'ici cinq minutes...c...cet endroit va être engloutis sous l'eau. »
« Envoyez tous les hommes réparer l'édifice ! »

Les soldats s'activèrent sans rien dire.
Ils allèrent dans les tentes et firent sortir les hommes à coup d'arme et de lance et les incitèrent à se rendre au barrage qu'on pouvait voir au loin.

Je n'en pouvais plus. Je décidais d'y aller.
Je me tournais vers Gotard.
« Gotard, je me rends au barrage. Toi, et les autres vous restez ici, si jamais le barrage cède, vous faites tout pour sauver les gens d'ici. »

Je regardais tout le monde. Anandes voulait m'en empêcher, mais elle vit que j'étais déjà déterminé.
Je m'approchais d'Anandes, je lui confiais mon sac avec mon carnet, ma lance et mon haut. J'y allais  torse nu. A ce moment là Ramirez vit mon bras mécanique et eut un air dégoûté.
«Vous n'allez quant même pas aider ces détritus ! »
« C'est bien mon attention. »
« Je vous l'interdis ! »
« Essayez seulement ! » fis-je énervé.

Je le regardais fermement dans les yeux.
Il pointa sa main contre moi et tous se mirent autour de Ramirez.
« Touche à Eto, et tu périras dans la seconde...invokeur du feu ! » fit Kagero.
Ramirez baissa son bras et me jeta un regard noir.
« Personne ici n'ose me contester. C'est bien parce que vous êtes 7 contre 1 que je vais t'épargner. »

Je lui tournais le dos et je partis vers le camp. Je me déplaçais en courant. J'étais écœuré. Des tentes minuscules. Pas d'eau, pas d'hygiène. Ces gens étaient vraiment très mal traités. Mais il y avait plus important. J'arrivais au barrage. Les gardes forçaient les hommes à travailler. La base du barrage présentait des brèches partout et l'eau s'infiltrait de plus en plus. Le travail du barrage était colossale. Le mur était très haut. Si je mettais 30 hommes l'un sur l'autre, j'arriverai à peine à la moitié.
Je m'approchais, l'eau m'arrivait déjà aux chevilles. Un garde essaye de me barrer la route. Je lui décrochais un coup de poing. Les autres pointèrent leurs armes sur moi. Shogun prit ma place.
« Si vous voulez survivre, vous avez tout intérêt à me laisser passer ! »
« Et pourquoi cela ? » fit le garde en me braquant son arme à la tête.

Shogun créa une colonne d'eau qui aspergea le garde.
« Parce que je suis votre unique chance si vous voulez espérer revoir votre femme ce soir ! »

Le garde me regarda et hésita. Il fit un geste et tous relevèrent leur arme.
Je m'approchais de l'édifice. Les hommes qui travaillaient me regardèrent comme une étrangeté.
Je touchais la pierre. Quand tout à coup une vision m'apparut.
Je vis la construction du barrage, les conditions inhumaines de travail, les morts intégrés à l'édifice, le sang, le sadisme des gardes. J'eus un très fort sentiment de répulsion. J'hésitais. Pourquoi sauver une ville avec des Nobles si inhumain. C'est alors que je vis le regard des hommes qui m'entourèrent.
« Qu'est ce que tu viens faire ici jeune homme ? Tu viens pour nous narguer ? »
« Non.....écartez vous...je vais faire ce que personne ne fera pour vous ici. »

Je touchais maintenant avec les deux mains l'édifice. Je ressentais toute l'eau accumulée derrière. Elle était en colère. Je vis les forêts englouties sous les eaux, les gens déplacées, les milliers de poissons morts. L'eau criait vengeance. Il n'y avait plus de vie dans ce lac depuis bien longtemps. L'eau ne voulait pas de moi. Je projetais alors les images de mes amis, de ma famille, d'Anandes et de Reallia, des gens que je venais juste de croiser.
« Je t'en prie...ce n'est pas pour ces nobles que je fais ça....c'est pour les gens que j'aime et ces gens qui ont été forcés....même si ce barrage est une abomination....des gens sont morts et sont maintenant dans cet édifice....pour eux je dois faire quelque chose !!! »

C'est alors que je sentis la colère de l'eau disparaître. Elle acceptait que je l'utilise.
Tout à coup une énorme pression me fit plier le genoux. La quantité d'eau était encore plus important que lorsque j'avais tenté d'extraire notre vaisseau. Il n'était pas question de la soulever. C'est alors que j'eus un flash. Il y avait une colline plus loin, et une vallée qui débouchait sur la mer.

« Oh....je te jure....qu'est ce qu'il faut pas faire pour SAUVER CE MONDE !!! »
Je crispais mes bras et j'ordonnais à l'eau de reculer. J'avais mal partout mais je tenais bon. Les hommes me regardaient avec étonnement. Maintenant il fallait que je passe de l'autre côté tout en maintenant la pression. J'appelais l'eau pour qu'elle vienne sous mes pieds et d'un coup une colonne d'eau apparu et m'envoya de l'autre côté du bassin. Il y avait un espace entre l'eau et le barrage. Je redescendais mais j'étais très gênée par l'odeur de putréfaction qui se dégageait. J'étais à présent à la base. Je poussais un grand soupir devant la tâche qui m'attendait. Je plaquais mes mains contre la paroi et je poussais en avant. Rien ne se passa.
La pression était telle que j'en perdais mon calme.
« BON MAINTENANT CELA SUFFIT !!! »

L'eau commençait à remuer et je poussais de toute mes forces. Je vis ma peau changer de couleur. Sans m'en rendre compte j'avais atteint le niveau 2 de transformation. Mais cela ne changeait rien. La masse d'eau était trop importante. Je commençais à faiblir et l'eau gagnait du terrain me plaquant contre le mur et m'écrasant les eaux. Je commençais à paniquer quand j'entendais des encouragements. Je cherchais d'où il pouvait provenir. Je regardais sur les berges et je vis les hommes de tout à l'heure.
« ALLEZ !!! ALLEZ JEUNE HOMME !!! »
« TU VAS PAS ABANDONNER !!! »
« Y A QUE TOI QUE SE SOUCIE DE NOUS !! »
« SAUVE NOUS !! »

Ce sauve nous m'avait donné un frissons de plaisir. J'étais content que ces hommes m'encouragent. Il n'était pas question de les décevoir.
Je fermais les yeux et j'appelais Haku et Ashura.
« Je vous en prie....aidez moi....unissons nos forces pour sauver ces gens ! »

Tout à coup je sentis quelque chose dans mon oeil et je regardais mon reflet dans l'eau. Je vis mon oeil droite devenir rouge et mon oeil gauche devenir vert. Ma bouche bougea toute seule.
« Accordé. »

Tout à coup toute la pression de l'eau sembla faiblir. Je poussais de toute mes forces. Mes pieds s'enfonçaient dans la vase mais je tenais bon. J'avançais enfin. Je déplaçais toute cette masse d'eau.
Les gens n'en revenaient pas et m'encourageait de plus belle.
« ALLEZ ENCORE UN PETIT EFFORT !! »

Leurs encouragement me permettaient de tenir. Rapidement d'autres gens arrivaient sur les berges. Ils se renseignaient sur ce qui se passait et des gens me désignaient du doigt. Tout à coup la terre se souleva et un mur se créa bloquant l'eau pour m'empêcher de reculer. Je levais la tête et je vis Alucard et Gotard travailler pour la première fois de concert. Ils ne se regardaient pas mais collaboraient.
« ALLEZ MON VIEUX !! TU ES ENCORE A UNE CENTAINE DE METRE DE LA COLLINE !! » fit Gotard en hurlant pour se faire entendre.

J'étais surpris mais ce n'était pas le moment de réfléchir.  Je poussais encore et encore. L'eau reculait lentement mais surement. Au bout d'un moment et plusieurs murs de terre plus loin j'avais enfin dépasser la colline. Je voyais qu'après cette colline il y avait une espèce de grand fossé et au loin je voyais la mer.
J'étais fatigué mais il me fallait encore tenir un petit peu. D'un coup sec je repoussais l'eau et je le maintenait à distance et avec mon bras droit j'ordonnais à l'eau de partir sur la droite. L'eau obéit et une partie se déporta dans le fossé. Une fois dans le fossé, la colonne d'eau tomba sur la terre et s'écoula vers la mer. Je refis cette action une bonne vingtaine de fois car le fossé était étroit et si je déversais l'eau d'un coup cela aurait été une catastrophe. Tout le monde m'applaudissait et une fois l'eau arrivé à mes jambes, je pouvais enfin arrêter.
Epuisé je me laissais tomber dans l'eau en hurlant de joie.
« MERCI A TOUS !!! »
Les hommes déboulèrent dans le lit de l'ancien barrage pour venir me porter. Tous étaient heureux et me congratulaient. Mais à peine j'avais eu le temps de souffler que je vis des soldats arriver menaçant tous les hommes. Je vis Ramirez en haut du fossé me regardant avec mépris.

« Bravo, tu as sauvé ces hommes....mais maintenant, comment allons nous faire fonctionner le barrage sans eau ?! »

Les hommes me posèrent à terre et je regardais Ramirez avec haine.
« Si  moi et mes amis n'avions agit, toute l'eau retenue aurait inondé ta ville. Votre majesté. »
« Qui va dédommager les nobles pendant le temps des travaux ?! HEIN !!! ESPECE DE CHIEN !! »

Il m'envoya une boule de feu et là je créais un bouclier d'eau qui arrêta la boule.
« Qu'est ce qu'un peu d'argent perdu. Nous avons sauvé ta ville, sans ville pas d'argent. Mais si tu veux je peux rappeler toute l'eau que j'ai évacué et détruire le barrage pour que tu te rendes de la catastrophe qui a été évitée aujourd'hui.

Je souriais pour le narguer même si je n'étais pas en position dominante. Ramirez avait besoin de nous jusqu'à ce qu'on retrouve son frère. Il le savait. Mais une chose était claire : Je n'aimais pas Ramirez, tout prince qu'il était. Et à présent depuis le début de ce voyage, j'allais accueillir dans mon groupe un homme qui pouvait me tuer à tout moment. Il n'avait pas sa place parmi nous, mais je n'avais pour l'instant pas le choix.

[Thibault de Mondidier]

Bonjour à tous.
Mon histoire se termine aujourd'hui et ce n'est pas un mais 5 chapitres qui vont êtres postés à la suite. Je sais c'est long mais au moins les rares qui lisent pourront connaitre la fin de l'histoire.

Si vous avez envi de critiquer, je vous en prie, ce post est là pour cela. Bonne lecture et bonne vacances.


Chapitre XXII Trahison et mort.

Très vite les gardes me ramenèrent auprès de mes compagnons. Anandes me regarda et hocha les épaules.
« Tu es complètement fou Eto, mais bon, je commence à m'y habituer. En tout cas, je n'en croyais pas mes yeux. Alucard et Gotard qui ont collaborés. Un exploit. »
Je me grattais la tête car j'étais gêné.
« Tu me connais maintenant. »
« En tout cas, Ramirez te hait. J'ai pu le voire. Il t'envie. Il aimerait bien posséder Anandes et Reallia et il nous laisse en vie uniquement parce qu'il sait que son frère est le plus fort des invokeurs du feu. » fit Kythia.
« Qu'il essaye seulement de me toucher et je lui supprime la manifestation physique de sa libido. » fit Reallia un brin énervée.

Alucard et Gotard nous rejoignirent. Nous étions tous au complet. Un garde s'avança vers nous.
« Je viens vous transmettre un message de la part de mon maître. Au vue de votre action, vous n'aurez pas les appartement royaux pour vous reposer. Toutefois des chambres ont été mises à votre disposition dans le quartier des nobles. Nous allons vous y conduire pour que vous puissiez vous reposer. Le grand Ramirez veut partir demain pour punir le traître. » fit le Soldat avec rigueur.

Nous nous fîmes escorter. Les hommes du barrages retournèrent au camp sans que je puisse prendre de leurs nouvelles. Je me disais que le plus important était qu'ils soient en vie. Mais au vue de leur conditions, je me demandais si j'avais bien fait. Sans doute subiront-ils des brimades...Lorsque nous entrâmes dans le quartier Nobles, des dizaines de gens se tenaient sur les côtés des rues. Tous étaient très mécontents.
Nous défilâmes sous les cries des gens. Ils nous insultaient de tous les noms possibles. Ils disaient qu'on ne méritaient pas la clémence du seigneur Ramirez. Que l'on devait les payer pour les dommages que nous avions fait. Une jeune fille s'approcha de moi et me donna un coup de pied. Reallia l'attrapa et lui donna une gifle.

Ce fut la consternation de tous.
« Comment oses-tu me frapper, moi qui te suis supérieur ! » fit la fille en se tenant la joue.
« Tu es peut-être « noble », mais toi et moi avons le même coeur, nous avons le même sang, le même cerveau. Des gens aujourd'hui t'ont sauvés la vie ! ILS VOUS ONT SAUVES ALORS QUE VOUS NE MERRITEZ MEME PAS CET HONNEUR ! Mais si vous le souhaitez, je peux abréger votre vie ! »
Reallia commença à former de la glace dans sa main et allait congeler la jeune fille quand Kagero intervint en lui retenant sa main.
Elle regarda la jeune fille qui tremblait de peur.
« Tu ne les changeras pas Reallia. Ils sont tous conditionnés, même les enfants. Ils ne pensent qu'à leurs privilèges. Ils ne voient rien d'autre que leur misérable existence. Et puis ils sont protégés par les Hods. Ignore les. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un pays entier contre nous. » fit Kagero calmement.

Après cet incident, plus personne n'osa ouvertement nous crier dessus dans la rue. Mais je sentais bien leur haine pour nous.  Les soldats nous guidèrent jusqu'à notre gîte. Une maison rien que pour nous avait été préparée. Elle était dans une impasse et gardée par des soldats.
« Le grand Ramirez viendra demain vous chercher. Soyez prêts ! » fit notre guide.

Il s'en alla et nous entrâmes dans la maison. Elle était simple. Un salon avec deux canapés, des chambres à coucher dans deux pièces à part et une troisième pièce pour la salle de bain.
« Bon, vous pouvez vous reposer....que chacun soit en forme pour demain. Moi je tombe de sommeil. Je vais me reposer. » fis-je.

J'entrais dans une chambre et je m'allongeais sur un lit épuisé. Je m'endormis très vite.

J'ignorais combien d'heures passèrent, mais je fus réveillé par des voix.
J'ouvrais les yeux et je me levais du lit. Les voix venaient du salon. Je m'approchais doucement, je reconnaissais la voix d'Anandes et de Ramirez.

« Et pourquoi tu me repousses ? » fit Ramirez contrarié.
« Je te hais. Tu as beau être dans ton pays, dans ton quartier, dans une de tes maisons, mon coeur ne t'appartient pas. Et je parie que tu viens me voir parce que tu t'es fait éjecté par Reallia ? J'ai bien compris que nous t'intéressions. Hélas, nos coeurs sont déjà pris. Reallia aime Shogun, quant à moi, mon coeur et mon corps n'appartiennent qu'à un homme : Eto. »
« Et tu crois qu'il va te rendre heureuse, il est pauvre, son pouvoir, il le tient d'une chimère, sans elle, il ne serait rien. »  fit Ramirez en gesticulant.
« Quant Eto est arrivé dans ma ville, il n'était rien. Il a combattu ma chimère à main nu et c'est ensuite moi qui ait été choisie.  Jamais il n'a convoité quelque chose chez nous. Eto a réuni les invokeurs autour de lui parce qu'il les a aidé, parce qu'il est allé jusqu'à mettre sa vie en jeu. Toi qu'as tu fait, encore aujourd'hui, Eto a sauvé la vie de gens qu'il ne connaissait pas, et toi et ta clique la seule chose que vous avez dit était que vous auriez moins d'électricité ?!! Vous êtes pitoyables ! »

A ce moment là Anandes se prit une gifle de Ramirez, sa joue devint rouge, mais elle le regarda en souriant.
« Tu peux me frapper, cela ne changera rien. Tu as beau être un bel homme, riche, puissant. Devant Eto tu ne vaux rien. Alors à présent, va-t-en et ne t'approche plus de moi ! »

Tout à coup je vis de la rage dans les yeux. La température augmenta rapidement dans la pièce et soudain, Ramirez fit un geste de la main.
« Ifrit ! Apparaît !! »

Tout à coup un motif complexe se créa dans le sol et le sol explosa pour laisser place à une créature brune, avec des cornes, une musculature imposante, une fourrure orange vive. Anandes sortit ses guns et tira mais Ifrit bloqua les balles de son corps. Ifrit frappa Anandes au ventre et elle s'évanouit. Tout à coup Reallia apparut et vit le spectacle. Elle voulait défendre Anandes mais Ramirez fut le plus rapide.
« Ifrit, Attaque !! »

Ifrit fonça sur Reallia à une vitesse fulgurante et la frappa également et elle s'évanouit aussi.
Ifrit les prit toutes les deux et là je sentis une rage immense monter en moi.

Shogun prit ma place et prit Masamune pour la pointer vers Ramirez.
« Ah voilà le héros....que vas-tu faire maintenant. Un geste et Ifrit les écrase...tu ne vas pas prendre ce risque, n'est ce pas ? »
« Toi.....si tu touches à un seul cheveux de.... »
« Ta ta ta, tu n'es pas en position de proférer la moindre menace. Toutefois, je vais te laisser une chance. Rejoins moi à la grotte du feu à l'Est de la ville dans une heure. Je vais t'affronter, te tuer et plier à ma volonté les autres invokeurs ! J'ai trouvé ton point faible, très cher !! »

Il me tourna le dos et Ifrit également. Ils sortirent et se mirent à courir vers l'Est.
Les autres arrivèrent. Mada paniqué me demanda ce qu'il s'était passé.
« Il....a enlevé Anandes et Reallia...et m'a provoqué en duel dans une heure. »
« Et qu'est ce qu'on fait encore là !! » fit Gotard.
Je fis un signe d'approbation de la tête et nous nous mîmes en marche.
Nous sortîmes de la ville. Il faisait nuit. Mais au loin Alucard vit une lueur. Nous fonçâmes et nous arrivâmes à la grotte. Je ne sentais aucune fatigue. J'étais fou de rage. Je ne pensais qu'à une chose : les sauver toutes les deux.

Nous entrâmes dans la grotte. La température augmenta rapidement et je suais déjà. Nous avançâmes et la mon ventre se noua. Je vis Ramirez qui finissait de suspendre Reallia au dessus d'un lac de Magma. Anandes était déjà attachée.
« Qu....RAMIREZ !!! Qu'as tu fait !!! » fis-je fou de rage.
« Comme je te l'ai dit, j'ai trouvé ton point faible ! ELLES !!! Chacune t'aime. Et comme elles ne veulent pas de moi, elles ne servent à rien. Donc, tu vas faire un choix, et celle que tu laisseras sera brûlée vive ! »

Je tombais à genoux en larme.
« Non... NON !!!!! »
« Oh, et si tes amis tentent quoi que ce soit....les deux seront carbonisées !!! »

Je les regardais toutes les deux, elles avaient repris conscience.
« ETO !! Qu'est ce qui se passe ! » fit Anandes paniquée.
« Je.....je dois choisir l'une d'entre vous....et l'autre....va mourir ! » fis-je en balbutiant et en pleurant.

Elles se regardèrent et me regardèrent.
Anandes eut les larmes aux yeux.

A l'intérieur de moi Shogun bouillait de colère.
« COMMENT....COMMENT PEUX-T-IL....ETO...SI TU NE CHOISIS PAS....C'EST MOI QUI VA INTERVENIR !!! »
« SHOGUN !! SI ON CHOISIS....L'UNE D'ENTRE ELLE VA MOURIR !! ET NOUS EN AIMONS CHACUN UNE !!! C'EST UN CHOIX SANS ISSU !!! » fis-je en pleurant.

« Eto, tu ne sembles pas te décider, je n'ai jamais été d'un naturel patient ! JE VAIS DONC CHOISIR POUR TOI !!!  IFRIT TUE ANANDES !!! »

A ce moment là, Ifrit créa une énorme boule de feu. Il la fit grandir et d'un coup il frappa en direction d'Anandes !!! »

« NON !!!!!!! »

Tout à coup Reallia se balança et s'interposa entre la boule et Anandes. Elle activa son pouvoir et Shiva apparut. Mais Ifrit en créa une seconde boule et la lança. Reallia et Shiva furent pris dans la boule. Celle-ci explosa créant une lumière aveuglante.

Tout à coup, j'entendis quelque chose arriver à mes pieds. Il me fallut quelques secondes pour retrouver la vue. Quand l'image envoyé par mes yeux devint net je m'effondrais. Je vis le corps carbonisé de Reallia. Elle n'avait plus de cheveux, sa peaux n'existait plus. Il n'y avait qu'une couche noire qui dégageait une odeur horrible qui me retourna le ventre. Sans réfléchir, je la pris dans mes bras et je la regardais dans les yeux.
« Eto....Sho...Shogun....je suis désolé....j'ai tenté de la protéger du mieux que j'ai pu....Shogun....mon amour....nous aurions du mourir il y a si longtemps....mais....revivre encore une fois le bonheur....d'être à tes côtés....cela....a illuminé mon existence.... »

« Mon amour...non...je t'en prie....ne t'en va pas.....TU N'AS PAS LE DROIT DE ME LAISSER TOUT SEUL !!!! »

Tout à coup je sentis sa main me caresser le visage...
« Je pars avant toi....je t'attendrai mon amour....mon âme....t'as attendu 1000 ans....je p...peux attendre encore un peu.... »

Tout à coup, sa main retomba et ses yeux partirent vers le haut.
Shogun et moi tombèrent en larme. Nous la serrions contre nous.
« Eto, tu es répugnant, tu sers contre toi un cadravre d'une pauvre garce qui se pavane à moitié nue ! »

Tout à coup, la moitié du cristal de l'eau sortit du corps de Reallia et s'approcha de moi.
« Il est temps...l'unité doit se réaliser ! »

Tout à coup le cristal de l'eau s'insinua en moi. A partir de là, je ressentis une immense douleur qui me cloua au sol. Je me tortillais dans tous les sens. Je me griffais le visage pour calmer ma douleur. Tout à coup, je sentis que l'âme de Shogun et la mienne était entrain de se mélanger.
« NON !!!!!! »
Shogun prit ma place.
« AH !!!!!!!!!!!! NON !! PAS CA !! PAS CA !! JE NE VEUX PAS !!! JE NE VEUX PAS !!!! PAS disparaître !!! NON !!! ARRETEZ !!!!!!!!! »

Je sentais que mon âme disparaissait de plus en plus....j'allais disparaître. Je vis une image des cristaux qui se rapprochait l'un de l'autre. J'en pleurais. C'est alors que dans un dernier élan je repris le contrôle de mon corps.
Je regardais autour de moi et je vis Anandes qui se débattait pour se libérer. Je la regardais en pleurant.
« ANANDES !!!! »

Elle m'entendit et me regarda.
« MO...MON AMOUR !!! JE N'AI PLUS LE TEMPS !!! JE VAIS PARTIR....MAIS AVANT CELA JE VOULAIS TE DIRE QUE JE T'AIME PLUS QUE TOUT !!! TU ES MA RAISON DE VIVRE !!! JE NEVEUX PAS TE PERDRE !!!! A N A N D E S !!!!!!!!!!! AHHHHHH !!!!

La douleur atteint son paroxysme et je vis Haku sortir de mon corps. Il pleurait mais il partit en direction du corps de Shiva. Il la toucha et celui-ci se mit à briller. Une boule de lumière se créa et les deux corps pénétrèrent à l'intérieur. Tout à coup, une masse noir apparut au dessus. Je vis un homme encapuchonné.
Il regarda Ramirez et celui-ci s'inclina.
« Grand KETHER !! »
« VOUS !!!! JE VAIS VOUS TUER !!!!!!!! »
« Espèce d'imbécile, je t'avais mis en garde, POURQUOI AS-TU FAIS CA !!! »
« Mais grand Kether, je l'ai brisé !!! »
N'enlève jamais à Fenril la chose qui lui est plus cher !!!  Maintenant il va entrer dans une rage folle !! »

Je m'approchais d'eux en titubant.
« VOUS !!!!! VOUS L'AVEZ TUE !!!!! VOUS AVEZ TUE REALLIA !!!! »

Je fermais les yeux et je me laissais aller. Je plongeais dans mon inconscient. Je sentais mon âme disparaître. Une porte se présenta devant moi, je pris la poignée et en larme je l'ouvrais....
« Adieu....ma famille.... » fis-je.
Kagero et Kythia pleurait. Alucard jubilait. Mada et Gotard étaient immobiles. Anandes avait réussi à se libérer. Eto ne bougeait plus, mais la boule lumineuse était toujours là.
Kether regardait Eto : 1000 ans de travail réduit à néant à cause d'un déchet prétentieux !!!
« Ne vous inquiétez pas Seigneur Kether, je vais le supprimer ici et maintenant ! IFRIT !! TUE LE !! »

Ifrit s'approcha d'Eto qui ne bougeait toujours pas. Elle leva son pied.
« ETO !!!  BOUGE !!! BOUGE JE T'EN PRIE !!! » FIT ANANDES en tirant sur Ifrit.
La chimère ne fit même pas attention et abattit son pied sur le jeune homme. Tout le monde ferma les yeux sauf Alucard qui ne perdait rien du spectacle.

« Ha...ha ha ha ha !!!! » Magnifique, ce mortel ne cessera jamais de me surprendre !! »
En effet, Eto retenait le pied d'Ifrit à main nu. Tout à coup, il leva la tête, et ses yeux devinrent rouge sang et un sourire sadique se dessina sur son visage.
La boule lumineuse cessa de briller. Une forme apparut. Elle ressemblait à Shiva, mais ce qui ressemblait à des vêtements était en réalité des écailles, sa peau était de couleur turquoise, elle avait les yeux rouges, les cheveux longs et verts et avait dans le dos une lance et un sabre. Tout à coup elle écarta les bras. Un tremblement de terre se produisit et de la vapeur d'eau s'échappa de la lave en fusion. Un motif complexe apparut sur le corps de la nouvelle chimère. Tout à coup l'eau devint liquide, elle se posa sur les bords de la lave et tout à coup se transforma en glace. La chaleur la rendait gazeuse mais le processus recommençait indéfiniment. La lave commença à se solidifier.
La chimère regarda la groupe et parla à la surprise générale.
« Vous tous, je vous prie de partir. Une bataille va commencer et Eto ne voulait pas que vous soyez blessés ! » fit-elle calmement.
« Mais...Eto....que...que lui arrive-t-il ?! » fit Kagero en larme.
« PARTEZ !!! ETO EST MORT !!! MAINTENANT VA SE DECHAINER ASHURA !! SI VOUS RESTEZ ICI VOUS ALLEZ MOURIR !!! » fit la chimère en hurlant.  

Mada réagit le premier et prit Kythia et Anandes avec ses bras. Anandes pleurait et se débattait pour rester.
« Non Mada, je t'en prie !!! JE VEUX RESTER !!! ETO N'EST PAS MORT !!! ETO !!!! »
« Anandes, il faut partir ! Je t'en prie !!! REGARDE LA HAINE DANS SON VISAGE !! » fit Kagero en la giflant

Anandes se tut et le groupe sortit de la grotte.
Kether semblait regarder Eto. « Ashura....non....ce n'est pas possible.... »

Tout à coup, une forme apparut dans la grotte. Elle semblait flotter et paraissait translucide. Kether sembla étonné.
« Ainsi....il est de retour....Kether, pour la première fois tu as échoué ! »
Kether sembla s'énerver et lança sa faux contre la forme. L'arme passa à travers et se planta dans la roche. La forme disparaissait.
« Tu voulais le tuer, et ben je te laisse t'amuser....si tu survies, tu seras mon second....Ramirez ! » fit Kether en disparaissant.
Ramirez eut le sourire et dégaina sa rapière.
« Avec plaisir, je vais le tuer ! IFRIT !! QU'ESTCE QUE TU ATTENDS !! »

Tout à coup Eto sembla réagir.
Il serra ses mains sur le pied d'Ifrit.  Tout à coup, l'eau appelée par la chimère se déplaça jusqu'au pied d'Ifrit et recouvrit tout le pied droit.
La chimère commença à hurler de douleur.
« IFRIT !!! QUE FAIS-TU !!!'
« Il....il est entrain de me geler le pied !! »

Un éclat de rire sadique de ma part d'Eto se fit entendre et l'eau jaillit avec fureur dans l'ensemble de la grotte. Avec la chaleur, l'eau se transformait en vapeur, mais à nouveau l'eau passait à l'état liquide puis de glace. Le magma environnant se solidifia en quelques secondes. La caverne de feu devint la caverne de glace. Ifrit commençait à paniquer et frappait avec ses bras Eto, mais celui-ci ne bougea pas d'un sil. C'était comme s'il ne ressentait plus la douleur.

Ifrit et Eto se regardèrent dans les yeux puis tout à coup Eto relâcha se prise et grimpa sur le corps d'Ifrit et grimpa sur sa tête. Ifrit tentait de se débattre mais la chimère était immobilisée avec un pied dans la glace. Eto poussa un cri de colère et de l'eau vint recouvrir la chimère tout entière. Puis la nouvelle chimère s'approcha et frola l'eau qui se transforma instantanément en glace piégeant la chimère.
Ramirez qui avait observé le spectacle tenta de sortir de la grotte par la sortie. Lorsque Eto le remarqua il quitta Ifrit et en quelque seconde il dépassa Ramirez et bloqua l'entrée.

La chimère claque des doigts et l'entrée fut bouchée par de la glace.
« Mon  maître n'est plus conscient. Aussi je vais parler à sa place. Tu lui as enlevé un membre de sa famille. Qui plus est un amour. Tu as réveillé une force que même ton ami semble craindre. Maintenant tu vas découvrir pourquoi il ne faut pas réveiller l'eau qui dort. La chimère s'essaya dans un coin de la pièce et regarda Ramirez dégainer son sabre.

« Hé, hé, ne ME SOUS ESTIMEZ PAS !!! »
Tout à coup avec sa main droite il créa une colonne de flamme qui partait en direction d'Eto.

Il jubilait croyant avoir calciné son adversaire. Quant tout à coup de la vapeur d'eau apparut.
« Tu as déjà perdu Ramirez. Certes tu es un maître du feu, mais tu ne possède pas le cristal du feu au complet. Tu peux créer du feu le manipuler, mais la seule force qui aurait pu battre Eto est absente. »
« Comment ça ridicule chimère ! »
« Contrairement à l'eau qui ne peut descendre au seuil de 273,15 degré centigrade, le feu n'a aucune limite de combustion. Mais ce pouvoir ne peut être obtenu que en ayant le cristal du feu dans son entier. »
« Non....CE N'EST PAS VRAI !! Ton maitre, IL EST CARBONISE !!! »

Tout à coup Ramirez se prit un coup de poing dans la figure qui le projeta contre la parois.
Ramirez cracha du sang et quelques dents.
« CO....comment peux tu....être encore vivant ! »
« Mon maître maitrise le cycle de l'eau à présent. Glace, eau, gaz. Et l'eau le protégera pour toujours. C'est le cadeau d'adieu de son amour. Maintenant....contemple ta défaite.... »

Tout à coup Eto apparut devant Ramirez. Celui-ci pu contempler la haine et la rage dans les yeux. Surtout il était entrain de réaliser son erreur. Eto sourit sadiquement et tenta de le frapper. Ramirez bloqua avec sa main gauche. Ramirez croyait avoir réussit quand soudain sa main gela. Il en hurla de douleur.
« MA MAIN !!!!! AH !!!!!!!!! »

Il tenta de la toucher quand tout à coup une fissure se créa  et sa main se désagrégea en poussière de glace. Ramirez prit peur.
« Choque thermique. Eto a gelé ta main à une température avoisinant les moins 200 degrés. Avec la température de qui est de zéro ici c'était inévitable ! » fit la chimère.

Ramirez commença à pleurer et tomba à genoux.
«Pardon....Eto....Je....t'en prie épargne ma vie !!! »

La chimère éclata de rire.
« T'épargner ?! Est ce que tu as épargné Reallia ! Tu as supprimé une vie, uniquement parce que tu étais jaloux d'Eto ! Les humains sont vraiment pitoyables ! Contemple ton châtiment ! Petit imbécile !! »

« NON !!!!!! »
Ramirez déchaina son pouvoir contre Eto, le feu envahit toute la pièce faisant fondre la glace. Mais une couche d'eau protégeait immédiatement Eto. Eto fit trois bonds en arrière. Il leva sa main droite et poussa un cri de fureur.
Une énorme colonne de glace se créa en direction de la colonne de feu. Quand les deux se touchèrent des nuages apparaissaient. Ensuite des éclairs. La caverne grondait.
« JAMAIS TU NE ME BATTRAS !!! JE SUIS RAMIREZ DE SANG ROYAL !! TOI TU N'ES RIEN !!! JE VAIS TE TUER !!! »

A ce moment là Eto poussa un grand éclat de rire.
Il leva son bras gauche et une deuxième colonne de glace se créa. Les deux colonnes fusionnèrent et commencèrent à avancer vers Ramirez.
« NON !!! C'EST IMPOSSIBLE !!! C'EST LE MOI PLUS FORT !!! »
Eto poussa un crie de rage et les colonnes de glace doublèrent de volume. La glace n'était plus qu'à quelques centimètres de Ramirez.
« MAIS QUI ES-TU DONC !! »

A ce moment là, la forme mystérieuse réapparut.
« Bravo....mon fils. »
La forme resta quelques seconde et sembla s'évaporer.

Eto regardait Ramirez et tout à coup les yeux d'Eto redevinrent bleu sombre
« C'est la dernière fois que je te vois. Quand tu rencontreras Reallia dans le royaume des morts...supplie là....SUPPLIE ET DEMANDE PARDON !!! »
Les yeux redevinrent rouge et les colonnes de glace touchèrent Ramirez qui se changea progressivement en glace.
« P...Père....Pa....pardon....pardonne moi d'avoir été aussi faible....je n'ai jamais....été de la trempe de mon frère !!! » fit-il en pleurant

La glace le recouvrit totalement et tout s'arrêta et la chimère claqua des doigts et la statue de glace de Ramirez se craquela et tomba en poussière.
« C'est enfin fini....et maintenant.....que vas-tu faire.....Eto. » fit la chimère inquiète.

A ce moment là, Eto perdit connaissant et s'écroula sur la glace.

Chapitre XXIII : Retrouvailles.....douloureuses.


J'ouvrai les yeux. J'avais décidé de dormir à la belle étoile. L'air sur cet île était toujours aussi doux. Le tapis d'herbe était très confortable. Je me levais en m'étirant. Le décors que m'offrait la nature était splendide. Des montagnes couvertes de forêts avec des nuances de verts et ces odeurs d'herbes folles....je soupirai de satisfaction. Ce calme fut rompu par l'arrivée de Izidor qui n'était pas discret en ma présence. Je me tournais vers lui.
« Bonjour à toi Fenril. »
« Je vois que tu portes encore ton costume Izidor ; franchement noir d'un côté, blanc de l'autre, pour nos missions de surveillances pour le chef Shishio ça ne le fait pas trop ! »
« Et toi tu peux parler. Un pantalon rouge sombre, un haut bleu montrant ton torse velu. Encore une chance qu'on bénéficie d'un climat favorable ! » fit Izidor en se grattant ces cheveux roux et me regardant avec amusement avec ses yeux bleus.

Tout à coup un garde arriva épuisé, essoufflé et s'appuyant sur ses genoux pour ne pas tomber.
« Eh bien Yahiko, que se passe-t-il ? »
« Un groupe vient d'arriver sur la plage, ils sont six et ils disent qu'ils sont des invokeurs, comme toi Izidor ! »
« Bon allons voir ça Fenril ! » fit Izidor en me faisant un signe de la main.

Nous descendîmes par la forêt. J'avais un étrange mal d'estomac. Nous avancions très vite et nous arrivâmes sur la plage. Il y avait effectivement 6 personnes assises sur le sable entourées de nos gardes. Tout à coup la jeune fille du groupe me vit et écarquilla les yeux, je la vis pleurer. Elle se leva à toute vitesse et courra vers moi en hurlant un prénom « Eto. ». Elle me sauta au coup à ma grande surprise.
« Oh....mon Dieu....Eto....c'e.....c'est vraiment toi.....d...deux ans....cela fait deux ans qu'on te cherche et... »
Je la repoussais et la regardais dans les yeux.
« Pardonnez moi....mais qui êtes vous ? » fis-je très étonné.

Ma question sembla la terrifier.
« Mais...voyons Eto...c'est moi Anandes et là c'est Kythia, Kagero, Alucard, Gotard et Mada ! C'est nous ta famille !
« Je ne sais pas qui vous êtes ni comment vous êtes arrivés sur notre île, mais je vais vous demander de faire demi tour et partir. Et je ne suis pas Eto, mon prénom est Fenril. »

Je détournais le dos à la jeune fille quand tout à coup j'eus un flash. Je me vis entrain d'embrasser cette jeune femme. »
Tout à coup j'entendis une détonation et je sentis quelque chose me frôler. Je me retournais et je vis de la fumée sortir d'un des pistolets de la jeune fille. Elle tremblait tout en pleurant.
« C....comment oses-tu.....Eto....cela fait deux ans que nous te cherchons. Deux ans ou je n'ai pas connu une nuit de tranquillité. Deux ans où chaque jour je me suis convaincu que tu étais encore vivant. Que tu avais survécu !! Deux ans où chaque jour les mots que m'as dit dans la grotte du feu continuent de résonner dans ma mémoire. Et maintenant que nous sommes enfin réunis tu dis m'avoir oublié !!! Je...JE NE PEUX PAS !! JE N'ACCEPTE PAS !!!! ETO !!!!!!!!!!! »

Tout à coup une énorme bourrasque se déclencha autour d'elle, j'arrivais à peine à tenir debout. Ses larmes s'arrêtèrent et tout à coup son visage exprima une énorme colère.
« ETO !!!!! Tu m'as......TU M'AS BRISEE !!!  VIENS !!! JE VAIS TE REVEILLER PAR LA MANIERE FORTE !!!! JE VAIS TE FORCER A TE RAPPELER DE MOI ET DE TA FAMILLE !!!! »
La bourrasque doubla encore en intensité. Les gardes furent balayés par le vent. Izidor les rattrapa et me regarda.
« Elle est folle de rage...tu t'en occupes Fenril ! »
Je regardais les yeux de la jeune fille emplie de rage et je serrai le poing.
« Oui...je vais m'en occuper, n'interviens pas !! »

Je fermais les yeux et je me concentrais.
« Crysta....viens à moi !!! »

Tout à coup de l'eau jaillit autour de moi, Crysta allait apparaître. Mais sans que je puisse agir, la jeune fille était déjà à quelques centimètres de mon corps.
«TU...T...TU....Tu m'as oublié moi...Anandes.....c....comment COMMENT !!! COMMENT !! »

Elle me décrocha un coup violent dans la mâchoire.
« JE TE HAIS !!!! »
Tout à coup ses coups semblèrent atteindre une vitesse folle. Elle me criblait de coup avec haine. Puis elle décida de me prendre par le col. Elle réussit à me soulever à me soulever sans difficulté. »
Tout à coup une bourrasque violent me projeta dans les airs. Je fus emporté comme un fétu de paille.
A ma grande surprise, elle me rejoignit dans les airs.
« Tu vas voir les progrès que j'ai fait en deux ans !!! »

Elle m'attrapa par la jambe et m'emmena encore plus haut dans les airs. Puis elle commença à tournoyer de plus en plus vite. Quand tout à coup elle me lâcha. J'avais l'impression d'être projeté contre un mur de pierre. Puis tout à coup un énorme sifflement se fit entendre qui sembla me déchirer les oreilles.  Et juste après ce sifflement la jeune fille apparut pour me frapper encore une fois.
« Grâce à mon squelette je peux franchir la vitesse du son sans problème....Eto....J....Je t'en prie...JE T'EN PRIE SOUVIENS TOI DE MOI OU SINON JE VAIS VRAIMENT TE FAIRE MAL !!! Mo....moi...j'ai trop mal....je n'en peux plus.....ALORS JE T'EN PRIE !!!! » fit elle en pleurant.

Elle de donna un coup dans le ventre et me frappa dans le dos pour m'envoyer m'écraser sur le sol.
Enfin l'invocation était terminée. Crystal me rattrapa. Tout à coup j'eu un flash. Je vis la jeune fille et je lui proposais de me suivre. Ces images n'avaient aucun sens je me secouais la tête pour me ressaisir.
Je la regardais, elle qui planait encore dans les airs.
Crysta me tendit mon arme, moitié lance, moitié épée. Le bâton de fer pouvait se défaire et le bout devenait alors une épée fin et très malléable.
« Très bien. Puisque tu ne me laisses pas le choix et que tu mets en péril ce lieu de paix....je n'ai pas le choix..... »
Je me concentrais. Crystal se plaça derrière moi et se divisa en trois. Elle prit la forme de trois dragons, un dragon de glace, d'eau liquide et d'eau gazeuse.
« Eto....tu sais bien qu'on ne peut pas avoir de prise sur le vent ! » fit la jeune fille.
« Alors je vais faire en sorte que l'air devienne ton pire ennemis ! »

Je lançais mon dragon gazeux sur la jeune fille qui par une lame de vent le brisa en deux.
« C'est tout ?  Tu le déçois Eto...; »
« JE NE SUIS PAS ETO !!! JE SUIS FENRIL !! GARDIEN DE CET ENDROIT ; ET TOI TU VAS DECOUVRIR CE QU'IL EN COUTE DE ME PROVOQU..... »

Tout à coup j'eus un flash, je me vis entrain d'écrire sur un cahier et je vis la jeune fille dormir sur mon ventre.
« OHH !!! CA SUFFIT TOUTE CES VISIONS !!! »

Tout à coup la chose en métal se mit à parler.
« Anandes, son mental est entrain de faiblir, continue de lui parler, ça peut réveiller le vrai Eto !! »

« CA SUFFIT !!! » fis-je excédé !!

Le dragon de gaz qui avait été coupé éclata en des milliers de petits nuages. Chacun révélèrent l'eau caché dans l'air.
« Et maintenant on va refroidir tout ça ! » fis-je
Le dragon de glace partit vers la jeune fille. Celle ci bougea, le dragon lança un souffle glacé qui gela toutes les particules d'eau.
« Et maintenant, jeune fille, voyons comment tu te débrouilles face à moi et à mes petites créations. »

Toutes les particules se mirent en mouvement et attaquèrent la jeune fille. Celle-ci créa un bouclier de vent autour d'elle. A ce moment là j'appelais de l'eau pour m'élever dans les airs. Je fis un signe de la main et les particules se placèrent sur le bouclier et se multiplièrent. Et avec rapidité elles créèrent une brèche dans sa défense.
« Chère demoiselle on ne peut pas avoir prise sur le vent, mais le vent ne peut passer partout, la glace bloque le vent et maintenant....je peux t'atteindre !! »

Mon bras passe par la brèche et je réussis à frapper Anandes au visage. Le bouclier de vent s'estompa. Elle me braqua son arme au niveau du front. Elle tremblait et pleurait en même temps.
« C....c'est pas juste...même avec la rage au ventre je me retiens encore....Eto....qu'est ce qui t'es arrivé.... »

A ce moment là je vis Izidor faire un geste de la main. Un être de feu apparut derrière la jeune fille. Celui-ci créa une boule de feu. La jeune fille le ressentit et se tourna. La boule de feu fut lancée elle tourna se tête vers moi.
« Alors....il ne me reste plus que cette solution pour que tu te souviennes de moi. »

Elle leva les bras et ne bougeait plus attendant que la boule vienne la frapper. Tout à coup j'eus une immense douleur qui me parcourait le cerveau. Et là je vis une jeune fille se sacrifier....son corps calciné...l'odeur....Ramirez jubilant....Reallia pleurant....et me disant adieu...

« NON !!!!!!!!!!!!!!! »
Mon corps sembla réagir tout seul je m'appuyais sur les épaules de la jeune fille pour faire une roulade dans les airs et passer devant elle.
« IZIDOR !!! ARRETE !!! RAPPELLE TA CHIMERE !!! » fis-je en bloquant la boule incandescente
« CE SONT NOS ENNEMIS !! TU M'AS JURE DE PROTEFER CETTE ILE CONTRE TOUS LES HOMMES DE L'EMPIRE DE MON PERE !!! »
« C....Ces.....Ces gens....CES GENS SONT MA FAMILLE !! JE T'EN PRIE NE ME PRIVE PAS DE CELLE QUE J'AIME !! TON FRERE L'A DEJA FAIT UNE FOIS....ET....JE T'EN PRIE PAS ELLE !!!! »

Au mot frère, Izidor eut un moment de relâchement et la boule de feu sembla diminuer en intensité.
C'est alors qu'avec mon dernier dragon je l'entourais d'eau pour étouffer le feu. La chimère de feu disparut et moi je poussais un soupir de soulagement. Je regardais Anandes. Toute ma mémoire était revenue d'un coup. Mais je ne me reconnaissais plus. Quelque chose en moi refusait le fait de redevenir Eto. Une vérité me semblait immuable. J'étais Fenril et Eto et Shogun étaient des étrangers qui m'avaient donné la vie.  
« C...comment dois je t'appeler ? » fit Anandes en larme.
« Fenril....Eto et Shogun n'existe plus....ils ont unifié leur âme....et je suis né.... »

Tout à coup je me pris une gifle de la part d'Anandes.
« C....c'est pas vrai....je veux mon Eto....qu'....QU'ON ME LE RENDE !!! » fit-elle en me frappant le torse avec ses poings tout en pleurant.

Nous redescendîmes au sol. Je regardais Izidor qui semblait hésiter. Les anciens compagnons d'Eto se rapprochèrent. La petite Mog me toucha la jambe et ferma les yeux.
« Non....je ne sens plus Eto....ni Shogun....pourtant cette âme....on dirait que....c'est comme si le corps de cet homme avait absorbé l'essence de Shogun et l'âme celle d'Eto....en tout cas, ils ne sont plus là... » fit-elle en commençant à pleurer.
« Izidor...rentrons au village...la chef Izumi doit être mise au courant, et nous avons des invités. » fis-je calmement.  
« Tu en prends la responsabilité ? » fit-il inquiet.
« Bien entendu. » fis-je en le dévisageant.
« Bon, suivez moi tous. Le village d'Agni est à une heure de marche.

En colonne et dans le silence nous nous mîmes en marche. Une heure de silence ou pas un seul des compagnons d'Eto ne prit la parole. Moi je gambergeais. Je faisais défiler les souvenirs dans ma mémoire. Je voyais des images de guerre, celle de Reallia, puis les rencontres avec Anandes, Gotard, Mada, Kythia et Kagero, Alucard; Reallia, Ramirez. Je réalisais que la mémoire que je possédais à présent était la combinaison des souvenirs d'Eto et de Shogun. Mais alors qui suis-je ? Une création ? Un être issu de ces deux âmes ? Tout à coup, je me souvins de mon carnet. Izidor m'avait raconté qu'il m'avait trouvé il y a deux ans. Je décidais de me rapprocher de lui.

« Izidor, dis moi, lorsque tu m'as trouvé....il y avait un sac avec un carnet ? » fis-je avec politesse.
« Oui...ce carnet m'a permis d'en apprendre beaucoup sur toi....et sur mon ancienne patrie...je l'ai conservé. Je te le rendrais...je crois aussi que cette journée sera longue en discussion. » fit Izidor en se retournant et en regardant nos invités.

Nous entrâmes dans la forêt qui bordait le littoral et nous nous y enfonçâmes. J'aimais ce lieu. L'Homme n'y avait pas touché, elle était rester vierge. Certes tout était chaotique, mais c'était l'une des meilleurs protections pour décourager d'éventuels visiteurs.
Au bout d'un certains temps, nous arrivâmes dans une clairière assez conséquente. Nous étions arrivés au village d'Agnis. Les maisons étaient assez petites mais leur charpente ainsi que la toiture étaient sophistiquées. J'entendais le rire des enfants qui se battaient avec des branches de bois. Le chef Izumi était sur la place centrale et semblait nous attendre. Nul doute que notre arrivée avait été annoncé par les espions du chef. C'était un homme imposant à la chevelure longue et noire. Il portait un manteau par dessus son kimono noir. A la taille, il portait un sabre de deux mètres de long. Il était le seul à pouvoir manier cette arme blanche.

Nous avançâmes jusqu'à lui, Izidor fit un pas sur le côté et moi je me mis à genoux pour présenter mes doléances.
«Chez Izumi, nulle doute que vous êtes déjà au courant, mais j'ai eu une altercation avec ces gens derrière moi. C'est une histoire compliquée, mais je me porte garant. Rien ne sera fait au village, et si par ailleurs cela devait arriver, je mets ma vie à votre disposition. »
Il y eut un moment de silence, une brise se répandit dans le village. Le chef hésitait et regarda mes invités pendant un long moment.
« Soit. Si Izidor a accepté de les emmener ici c'est qu'il te fait confiance et de surcroit il laisse une chance à ses gens. Pourquoi je n'en ferai pas de même. »
« Merci chef Izumi » fis-je avec le sourire.
« Toutefois comme le veut la coutume de notre village, tu diras à tes invités de déposer leurs armes à l'entrée. Tout excès de prudence n'est jamais inutile. » fit le chef en me tournant le dos.  

Je me relevais je me dirigeais vers mes invités.
« Je pense que vous avez tous entendus le chef Izumi...n'y voyez aucune atteinte à votre sincérité. C'est juste que dans ce village, pour garantir la survie du village, il y a des règles. Acceptez vous de vous y soumettre ? »

Anandes s'avança vers moi et défit sa ceinture et me la tendit sans rien dire. Nos mains se frôlèrent et nous nous regardâmes. Le temps passé l'avait rendu encore plus belle. Sa chevelure avait encore poussée et elle atteignait maintenant le dessous de ces genoux. Son corps s'était encore développé, ses formes affinées. Une femme de 20 ans se tenait devant moi, triste et mélancolique. Elle passa derrière moi. Kagero elle n'avait pas changé, une femme mûre, sure d'elle, mais ayant le regard triste. Elle me tendit son fouet. Kythia elle non plus n'avait pas changé. Au vue de l'espérance de vue des mogs, le changement d'apparence était très lent. Mada le robot se présenta devant moi. S'inclina et passa derrière moi. Gotard se tenait à présent devant moi. Sa musculature semblait avoir augmenté et il me dépassait à présent d'une tête. Il soupira et en passant derrière moi me donna une tape sur l'épaule. Enfin Alucard s'avança en me regardant droit dans les yeux. Il semblait y chercher quelque chose. Puis il finit par me sourire.
« Malgré ton absence, je vois que tu es toujours digne de mon respect. Le plus étonnant c'est que tout le groupe a gagné mon respect. Pendant ton absence c'est Anandes qui a prit les commandes. J'étais franchement très réticent. Elle m'a combattu avec classe et détermination. Les autres firent de même. Bien sur, je les ai battus. Mais même dans la défaite, aucun ne renonçait à te retrouver. Ils avaient tous la flamme de l'espoir dans les yeux. J'avoue que je ne regrette plus de m'être mêlé à votre groupe. Mais, je sens que bientôt notre ami commun, Kether se manifestera. Les cristaux sont enfin réunis. Si je me faisais l'avocat de dieu, je trouverai tout cela divertissant. Et rien que pour le plaisir, je laissera croire à l'humanité qu'elle a une chance. Il va laisser se créer un espoir pour mieux ensuite le détruire.... »fit-il en me tendant sa rapière et en éclatant de rire.

Je regardais les armes que j'avais en main et j'y ajoutais la mienne. Je les remettais à un garde quand soudain j'entendais un cri.
« F-E-N-R-I-I-L !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

J'eus à peine le temps de me retourner que quelque chose me sauta au coup et me fit tomber. Mais j'en avais très vite le sourire. C'était la fille du chef Kagali. Un tempérament de feu, des manières d'hommes dans un corps de femme. Elle n'avait peur de rien. C'est elle qui a convaincu son père et le village lors de mon arrivée ici. Avec Izidor, ce sont les deux personnes auxquelles je dois la vie que mène depuis deux ans.
« Tu aurais pu me prévenir de ton arrivée !! »
« Désolé, ton père ne m'en a pas laissé le temps ! » fis-je en me relevant.

Je la regardais, elle avait sa tenue de ninja de tous les jours. Vêtements sombres, chaussures adaptées, bandeau autour du front. Elle avait les cheveux courts et les yeux verts. Elle avait fêté ses 18 printemps il y a peu.
Kythia s'approcha de Kagali et la toucha et au bout de quelques secondes, elle finit par sourire et se retourna vers Anandes.
« Tu n'as rien à craindre d'elle. Elle le voit comme un grand frère et elle aime cet Izidor.
A ce moment là, Izidor, Kagali et Anandes devinrent rouge sang ce qui fit rire tout le monde moi comprit. Kagali ne sachant plus ou se mettre tenta d'attraper Kythia mais elle se cacha derrière moi.
« Papa, elle est méchante avec moi ! » fit elle en me tirant le pantalon.
« Hé, tu l'as cherché ! Et toi Kagali, je vois pas pourquoi tu t'énerves, alors que tout le village est au courant ! »
« QUOI !!!!!! »
« Ben faut dire que quand tu dors il y a deux choses qui ne pas discrètes, tes ronflements et ce que tu dis....oh....mon beau Izidor....viens dans mes bras !!! » fis-je en l'imitant.

Cela fit rire tout le monde sauf Kagali qui était morte de honte.
« Bon...je pense qu'après tout ça, des discussions s'imposent. Veuillez me suivre s'il vous plait. » fit Isidor en s'inclinant.
Je savais ou il voulait se rendre et j'ouvrais la marche. Nous nous rendîmes dans une maison préparée à notre attention. Nous entrâmes dans la pièce centrale ou au centre crépitait un bon feu qui lui même chauffait une marmite d'eau. Les tatamis étaient bien disposés et nous nous essayâmes en cercle.
Ce fut, Izidor qui ouvrit la discussion.

« Je dois d'abord me présenter. Je me nomme Izidor Aragon Hods. Je suis le frère ainé de Ramirez. »

A ce moment là, tout le monde le regarda avec haine.
« Je comprends ce que vous ressentez. J'ai fui mon pays il y a plusieurs années. J'ai emporté avec moi une moitié du cristal du feu qui était la partie bénéfique du cristal. Je suis arrivé dans ce village complètement par hasard. Quand les habitants m'ont trouvé j'étais amaigris, faible. Ils m'ont donné le droit de rester ici en échange de mon engagement à protéger cette île contre l'empire du feu. Et c'est ce que j'ai fait. Mon frère lui n'a pas eut ma chance. Il a grandit, son âme a été empoisonné par les idées de Kether. Un énorme complexe de supériorité s'est crée chez lui, un complexe encore renforcé par son statut de prince héritier. Alors évidement, lorsque Fenril s'est battu contre mon frère, le cristal m'a fait voir votre combat. Ce qu'il a fait, est impardonnable. Il a pris une vie, mais il n'était qu'un pion pour Kether qui l'a laissé tombé quand il a vu qu'il ne lui était plus utile. Lorsque je suis arrivé, Fenril gisait à terre. Grâce à mon pouvoir j'ai pu le sauver du feu et je l'ai ramené ici. Mais le plus incroyable est que je suis venu avec un habitant du village. Le cristal du feu a réagi  et  a choisi un nouvel invokeur qui n'avait rien à voir avec les Hods. La petite Kagali, c'est elle qui a été choisie. ». Quant à votre ami, voilà deux ans qu'il m'aide à protéger l'île. Quand il avait repris connaissance il ne se souvenait de rien mis à part son prénom et de sa chimère Crysta.
Tous me regardèrent.
« Quand....quand Anandes s'est battu contre moi, cela a réveillé ma mémoire. A présent, je me souviens de vous tous. Tous les évènements que nous avons vécu ensemble me sont accessibles....pourtant....Eto....et Shogun....n'existe plus....je suis une nouvelle entité née de la fusion de ces deux âmes...et... »
« Tu peux dire ce que tu veux, si tu dis que tu te nommes Fenril et bien soit. Mais ce que tu ne sais pas, c'est que tes manières, ta façon de parler, tes mimiques, tout nous rappelle Eto. Donc pour nous, il n'y a pas de grand changement. Nous t'avons retrouvé....mais ce que nous voulons savoir, c'est, est ce que tu acceptes de revenir avec nous. Les cristaux sont enfin réunis. Kether ne s'est pas manifesté depuis deux ans, mais le roi Théobald nous a informé que les monstres semblent se multiplier depuis un an. Je pense que Kether va vouloir nous combattre sous peu. Il ne semble pas douter de sa victoire, et ne semble pas plus inquiet de ça que nous ayons réussi à rassembler les 8 cristaux. » fit Gotard inquiet.

Je les regardais tous et je finis par sourire.
« Bien sûr que je vais revenir avec vous. J'ai un compte à régler avec Kether. Il rassemble ces forces, alors il va falloir rassembler les nôtres. Cela ne vas pas être facile, mais l'humanité entière va devoir participer. » fis-je avec inquiétude.
« En tout cas, c'est bon de te revoir, tu nous as tous vraiment manqué. » fit Kagero en souriant.

Je me penchais en avait et je m'inclinais.
« Je suis désolé de vous avoir causé tant de soucis. »

Kythia se leva et me prit dans ses bras.
« Allons Et...non....allons Fenril...tu as peut-être changé de nom, ton âme a changé, mais tu restes toujours aussi sensible...tu ne t'en rends peut être pas compte, mais cette fusion t'a peut-être apporté plus que tu ne le crois ; pas sur un plan de puissance, mais sur le plan des sentiments. Alors je t'en prie, ne t'excuse pas. On est enfin réunis. Notre famille est vraiment au complet cette fois. »

Lorsqu'elle prononça le mot famille, je sentis les larmes me monter aux yeux et je la serrai dans mes bras.
« Hé...pour un père tu n'assures pas...et je...ahhhhh !!! »
Kythia qui tentait de refouler ses sentiments ne put se retenir et me serra très fort.
« Bon retour parmi nous....Eto....alias Fenril. » fit Mada.

Je me relevais doucement en les regardant tous.
« Merci à vous. »

Kagero sembla regarder Anandes.
« Izidor, pouvez vous nous conduire à votre chef, nous voudrions discuter avec lui. »
Elle regarda tout le monde hormis Anandes et fit un signe de tête.
Tout le monde sortit mis à part moi et Anandes. Ils fermèrent la porte et semblèrent la bloquer avec quelque chose.
« Je rêve ou ils nous ont enfermés ici ? » fit Anandes contrariée.
« On dirait bien. Anandes, puis-je t'inviter à prendre le thé ? »
« Thé ? » fit-elle avec curiosité.
« Oui, c'est une plante qui ne se cultive qu'ici. Les habitants en ont fait une cérémonie. J'ai tenté d'en assimiler les bases. Dans cette cérémonie, ils expriment le fait que deux personnes se rencontrent et vont savourer un moment unique qui ne pourra jamais se reproduire une seconde fois de la même façon. »
« J'aime bien le concept. »

Je me mis au travail. Et pendant que je travaillais, Anandes avait les yeux rivés sur moi.
« C'est beaucoup de rigueur à ce que je vois. »
« Oui....Tu sais...tu es vraiment devenue une très belle femme...Anandes. »
« Tu le penses vraiment ? »
« Pourquoi je mentirai ? J'ai retrouvé la mémoire....je me souviens de tout. Je sais où demeure Reallia...mais...on dirait que seul.....mon amour pour toi est resté. Comme tout, lui aussi semblait endormis jusqu'à.....notre confrontation. »

Anandes rougissait mais ne semblait pas mal à l'aise.
« Pendant ces deux ans....tu étais ma raison de vivre. Chaque matin une partie de moi me disait, non  il est mort, il n'a pas pu survivre....et à chaque fois je devais trouver un souvenir pour me convaincre que tu étais en vie quelque part. Nous avons fouillé toute cette planète avec notre vaisseau à ta recherche. Nous sommes retournés dans tous les lieux que nous avions visités. Et puis nous sommes arrivés ici....dans ce lieu qui semble avoir été oublié par tous. Et je te retrouve en face de moi....ces deux ans ont été vraiment durs....heureusement que tout le monde était là pour me soutenir.... »

J'avais finit de préparer le thé. Je lui tendis le bol en le tournant vers sa partie noble.
« J'ai terminé, si tu le veux, tu peux le goûter. »
Elle prit le récipient avec douceur et en buvant ferma les yeux. Quand elle eut finit, elle reposa le bol et me regarda.
« C'est un peu amère....mais j'aime cette ambiance. »
Tout à coup elle se rapprocha de moi et me regarda dans les yeux et me passa la main sur le visage. La douceur de sa main me donna des frissons dans le dos. Je pris sa main avec ma main gauche et je lui déposais quelques baisers.
On se regardais et elle me sourit.
« Il y a quelque chose que je t'ai toujours caché. A présent je vais te le montrer.  J'ai toujours fait attention à ne pas te le montrer mais....maintenant. »

Elle se leva et commença à enlever ses vêtements. Je rougissais et je détournais mon regard.
« Non....s'il te plait, regarde moi...j'en ai besoin. »
Elle enleva le bandage qui couvrait sa poitrine et là je vis une grosse cicatrice la traversant.
« Ce sont les restes de mon opération. Tu es le deuxième homme à voir cela... »
Elle passa derrière moi et se mit à genoux. Elle commença à m'embrasser dans le coup. Son souffle chaud me chatouillait presque. Elle défit ma ceinture et m'enleva le haut. Je me tournais et je la regardais. Elle contemplait mon corps.
« Un bras en moins, la marque de la morsure d'Alucard et toutes ces blessures....cela ne finira donc jamais ? Ne pouvons nous pas savourer enfin la vie....toi...moi....Je me sens d'humeur égoïste sur cet île. Ne penser qu'à nous....créer une famille...un simple bonheur comme celui-ci ? N'y avons nous pas droit ? »
Je m'approchais d'elle pour l'embrasser.
« Anandes....plutôt que de voir si loin dans l'avenir....ne veux tu pas savourer le moment présent....nous sommes là....tous les deux....ça....personne ne nous l'enlèvera. »
Elle me regarda en souriant puis me poussa pour que je tombe.
« Si...tu as raison...et là je veux m'offrir un événement qui est présent dans mon esprit depuis un petit moment. »
Elle s'approcha de moi et avec ses jambes et ses cuisses, elle descendit mon pantalon.
« Fenril...je veux que de deux, nous ne formions plus qu'un. »fit-elle en me regardant dans les yeux.

A ce moment là, je sentis que j'entrais dans un lieu presque interdit. La chaleur que je ressentais était indescriptible. Anandes me prit la main et la serra avec force.
« Désolé... » fis-je honteux.
«Tu n'y peux rien....contrairement aux hommes, pour une jeune femme....perdre sa virginité....se fait souvent dans la douleur.... »
Avec ma main gauche,je passais ma main sur son visage. Elle ferma les yeux et des larmes tombèrent sur mon visage.
« De la tristesse ? En ce moment ? » fis-je déconcerté.
« Non...la joie....la joie immense de m'unir à celui qui m'est si cher... »

Elle m'embrassa avec douceur et moi je gravais cet instant à jamais dans mon esprit.
Grâce à mes amis, nous pûmes savourer cet union autant que nous le souhaitions. Tout ce que je pouvais dire c'était que je venais de vivre un des moments les plus beau de ma vie.

Chapitre XXIV : Réunions.

Après la nuit inoubliable que je venais de passer, les chants des oiseaux étaient l'indice m'indiquant qu'une nouvelle journée débutait. Je regardais à côté de moi. Anandes dormait encore. Tout à coup, j'eus un frisson dans le dos. Quelque chose s'approchait de moi et je percevais une ombre se dessiner devant moi. Elle prit forme humaine.
« Bonjour à toi Fenril. » murmura la forme.
« Bonjour, il y avait longtemps. Depuis le combat contre Ramirez si je ne me trompe pas. »
« Exact. »
« Je suppose que tu n'es pas ici pour une affaire mineure. »
« Exact. Je viens t'annoncer la venue sur l'île des 4 généraux de Kether. Ils sont venus pour t'annoncer la décision de leur maître. Ils ne viennent pas avec des intentions belliqueuses. Mais il faut que tu comprennes que Kether a décidé d'en finir avec vous. La bataille finale pour l'humanité s'annonce. A toi de t'y préparer du mieux que tu peux. Tu n'auras plus aucune chance de lutter contre lui si tu rates cette occasion. »
« Je comprends. Mais je peux te promettre une seule chose. L'humanité sera derrière moi lors de cette bataille. »

Il me sembla qu'il souriait. Il s'en alla et la porte s'ouvrit avec Isidor qui m'attendait.
« Quatre individus ont été localisés sur la plage. On devrait s'y rendre. » dit-il avec inquiétude.
« Ne t'inquiète pas, se sont les larbins de Kether. Ils viennent nous annoncer que leur chef veut en découdre. Allons les accueillir. » fis-je calmement.

Notre discussion réveilla Anandes. Avec courtoisie, Isidor se tourna pour laisser le temps à Anandes de se rhabiller.
« Anandes, je pense que tu viens avec nous ? »
« Bien sûr, je m'habille et on y va. »

Mes amis nous rejoignirent et je les mettais au courant. Ils n'étaient pas tellement étonnés. Kagali arriva en hurlant à ma rencontre. Je la mis également au courant et elle fut très remontée. Ce qui nous fit tous rire.
Une fois Anandes et moi prêts, nous nous mîmes en route. C'est au milieu de la forêt que nous rencontrâmes nos invités.
Ils étaient bien quatre. Trois hommes et une femmes. Ils portaient tous des habits identiques. Une tenue proche des kimono des habitants de ces îles.
« Bonjour à vous. » firent-ils tous en même en tant en s'inclinant.
« Vous savez que vous n'êtes pas les bienvenus ici. » fis-je en croisant les bras.

« Nous le savons. »
« Que voulez vous donc. » fit Kythia.
« Nous vous annonçons que notre maître viendra se battre contre vous. Mais dans sa grande générosité, il vous laisse décider quand et où se décidera votre massacre. » fit l'un d'eux.
« Je vous propose dans un mois. Maintenant y a-t-il une plaine devant Babelia ? » fis-je.
« Oui. Kusana donne le papier avec les coordonnées de la cité du maître. »

La jeune fille qui avaient les cheveux et les yeux rouges s'approcha de moi et me transmit le papier.
Tout à coup elle dégaina deux petits sabres et tenta de me trancher le cou. Je parais avec ma lance. Je sentis des vibrations dans mes doigts. Elle avait de la force et n'en était pas à son premier coup.
« Vous êtes forts....j'ai hâte de vous voir sur le champ de bataille. » fit-elle en rengainant et en me tournant le dos.


Je tournais le dos à nos invités qui repartait. L'un d'eux qui devait être le chef, avec ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs me fixa quelques secondes et sembla sourire.  
Ils s'en allèrent en silence.
« Un mois....cela ne semble pas être trop court pour réunir une armée ? » fit Mada en me regardant.
« Hmmm, j'ai déjà une idée. Quelque soit la composition de son armée il est clair que son effectif sera important. Sinon Kether ne nous laisserait pas un sursit. Mada, tu vas partir à Ométhée. Je veux que tu construises une armée pour moi. » fis-je en le regardant.

Mada me dévisagea quelques secondes et finit par me sourire.
« Très bien. Combien veux tu d'effectif ? »
« Je veux des troupes obéissantes. Je suis désolé de te demander ça mais un simple robot sans libre arbitre cela peut se reconstruire ? Toi tu es unique....mais est ce que tu pourrais.... » J'hésitais à lui demander ce que j'avais en tête. Mada sembla le comprendre.
« Oui je peux créer des êtres obéissants, forts sans libre arbitre. Comme tu le dis, eux pourront être reconstruits....vous....si vous....cessez de fonctionner, ce n'est pas possible de réparer. J'y vais de ce pas. » fit Mada avec détermination.
« Bien. Rendez-vous dans 25 jours à Midgard. C'est le temps dont tu disposes mon ami. » fis-je en lui tendant la main.

Il me la serra et s'en alla en courant vers le rivage.
Je me tournais vers Alucard.
« Et toi...penses tu que tes disciples accepterait de prêter leur force ? »
« Que proposes tu ? » fit Alucard en souriant sadiquement.

Il me fallut quelques secondes de silence pour trouver des arguments frappants.
« Vous formerez une unité indépendante. Elles seront sous tes ordres, aucun humain ne te commandera hormis nous. Tu n'auras aucune restriction face à l'adversaire et toi et tes compagnons pourrait boire le sang des ennemis. Est ce que tout cela te convient ? »

Il y eut un moment de silence où Alucard me dévisagea. J'eus un doute sur mes arguments mais je le vis sourire.
« Tes paroles ont excité mon âme de vampire. En un autre jour j'aurai bien discuter sur le fait que tes amis me donnent des ordres, mais je suis de bonne humeur. Je me rends de ce pas auprès des miens. Rendez vous aussi dans 25 jours....et au delà de ça, pour le bain de sang !! » fit-il en me serrant la main avec force !.
Il déploya ses ailes et il partit en direction de sa patrie.
« Et maintenant, je suppose que l'on va aller voir nos connaissances et voir combien de gens vont accepter de se joindre à nous pour l'affrontement final ? » fit Kagero un peu inquiète.
« Tu as tout compris grande soeur. » fis-je en lui souriant.
« Et par qui allons nous commencer ? » fit Anandes en croisant les bras.

Je regardai Anandes, on se dévisagea et je finis par sourire.
« Dis moi, cela fait combien de temps que ton père ne t'a pas vue ? »
« A ton avis....deux ans....et on se demande à cause de qui ? »
« Bon, ben allons voir beau papa. »
« B....beau papa....hé, tu t'y crois déjà ? »
« Heu...voyons....laisse moi réfléchir....oui. »
« M....mais ça va pas la tête !! » fit Anandes en rougissant.
« Kythia, t'en penses quoi ? Tu m'appelles toujours Papa...Anandes te conviendrait ? »
Kythia me regarda avec le sourire « Ma foi, elle conviendrait... »
« Hé Ho....j'ai encore un mot à dire...et pour l'instant....ce n'est pas ENVISAGEABLE !!! » fit-elle ne paniquant.
« Anandes, tu remarques toujours pas que Fenril te taquines....bon c'est vrai que vu ce qu'il s'est passé hier soir.... » fit Gotard.
« HEIN !!! VOUS NOUS AVEZ ENTENDUS !!! » fit Anandes paniquée.
« Ahhh.....il s'est donc passé quelque chose. » fit Kagero avec le sourire en coin.

A ce moment là Anandes devint toute rouge et tout le monde éclata de rire.
« Izidor...je te laisse expliquer la situation au chef. Enfin si tu acceptes. » fis-je en me tournant vers lui.
« Bien sûr. Mais en contre partie emmène Kagali. D'une part, cela nous fera des vacances, et d'autres part, elle découvrira le monde. Elle en a besoin ! » fit Izidor en me tournant le dos.
« Très bien. Allons y tous. Allons au vaisseau et partons unir le monde. » fit Kagali en hurlant.

Nous nous dirigeâmes vers la plage. Le Kaiser nous attendait. Kagali resta émerveillée devant notre moyen de transport. Nous montâmes à bord mais le fait qu'Alucard et Mada ne soient pas présents me dérangeait. Leur absence se faisait déjà sentir.
« Où devons nous mettre le cap, Et...Fenril pardon. » fit Anandes qui était déjà aux commandes.
« Allons à Midgard, la patrie de Kagero, c'est la plus grande concentration d'hommes sur cette terre. Si une nation doit s'allier à nous, c'est bien eux. »

Je m'assis dans le siège du co-pilote et Anandes mit la machine en marche.
Elle me regarda et eut un sourire qui m'inspirait la méfiance et là j'entendis Kagero.
« Oh non....Fenril...accroche toi ! »

« C'EST PARTI !!!! » fit Anandes en appuyant la bouton rouge.

Tout à coup j'étais plaqué au fond de mon siège. Le paysage défilait à toute vitesse.
« AH !!!! J'ADORE CETTE SENSATION !!!! » fit Anandes hystérique
« PAS MOI !!! » Fit Kythia en hurlant.

Nous prîmes de l'altitude rapidement.
« Fenril....je veux te montrer quelque chose....mais je tu rendras peut-être ton petit déjeuner pour ce spectacle. » fit Anandes d'une voix douce.

Elle inclina le nez de l'appareil vers le haut et elle poussa les moteurs à leur limite.
« Je vais te faire voir les étoiles. »
On ne cessait de monter en altitude. Les capteurs indiquaient une chute de la température extérieure et tous les avertisseurs se mirent en route.
« Encore un peu...allez mon beau....pour mon amour....fait ça pour moi !! » fit-elle en poussant encore les moteurs.

Tout à coup le ciel sembla disparaître. Je vis l'espace. Des milliers d'étoiles  se présentaient devant moi. Je jetais un coup d'oeil à droite je vis la lune, énorme, magnifique et à gauche je vis un bout de terre. Le bleu des océans était magnifique. Je prenais la main d'Anandes et je lui souriais.
« Avec un spectacle pareil....les raisons de défendre de cette planète ne se pose même plus, pas vrais les amis ? » fis-je en me retournant.
« Et comment ! » fit Gotard en me souriant.

Tout à coup le vaisseau retomba comme une pierre. Mon ventre me fit presque mal  tellement on gagnait en vitesse.
« C'est maintenant que vous devez vous accrocher !! »

Elle programma les rétro moteurs avant et les inversa. Les flammes jaillissaient sur la carlingue.
« Mais tu es folle, elle veut nous carboniser !!! » fit Kagali.
« Pas du tout, je réchauffe la carlingue pour que les moteurs principaux se rallument car sinon, il n'y aura pas de lendemain pour nous !! » fit Anandes.

La chute se poursuivait.
« Je suppose qu'allumer les moteurs maintenant ne mènerait à rien ?! » fit Kagero paniquée.
« Non....pas assez d'oxygène pour les moteurs principaux ! »

Huit milles mètres, sept milles, le compteur ne cessait de descendre. Anandes ne le quittait plus des yeux. La carlingue était suffisamment chaude à présent car une alarme signalait la surchauffe.
« ANANDES !! » fis-je en paniquant.

«D'un coup elle frappa le bouton rouge et les moteurs s'allumèrent comme par miracle. Mais il fallait redresser le vaisseau, elle tirait de toute ses forces mais sans succès.
Je me détachais  et je venais derrière elle, je posais mes mains sur les siennes et on tira de toutes nos forces. Au dernier moment le vaisseau se redressa enfin.

Je me laissais tomber sur le sol essoufflé et j'éclaitais de rire.
« Anandes, ne me fait plus de plan pareil, c'était cher payé pour voir un spectacle aussi beau....ça va tout le monde ? »
« Ca va....je crois... » firent Gotard et Kagero.
« C'ETAIT GENIAL !!! ON RECOMMENCE !!! » fit Kagali toute joyeuse.
« Heu...elle est pas normale celle-là. » fit Kythia en s'agrippant à moi.
« Bon....anandes, emmène nous voir le roi Théobald....mais merci pour le spectacle, c'était splendide. »
« Très bien. » fit-elle en ayant le sourire.


Il ne nous fallut qu'une heure pour rejoindre le royaume de Midgard. Nous atterrîmes à l'extérieur de la cité. Nous pûmes entrer facilement étant donné que les gardes nous connaissaient. Nous fûmes amenés dans la salle du trône.
« Bonjour à vous mes amis. Voilà deux ans que je n'ai pas eu le plaisir de vous voir. » fit Théobald en se levant de trône et en venant vers nous pour nous serrer la main.
« Merci sire de votre accueil, mais je vous prie de réunir tout vos ministres sur le champ, c'est une affaire grave qui vous amène. » fit Kagero.
« Au vue de vos visages, je devinais bien que vous ne veniez pas prendre le thé. Allons dans la salle  de conférence. Vous êtes arrivé alors que nous tenions justement conseil. »

Le roi en personne nous emmena dans une gigantesque salle ornée de statut, de tableau représentant les ancêtres du roi. Au centre de cette pièce, une table ronde qui accueillait la vingtaine de ministre qui régissait le royaume. Kagero prit place à la droite du roi et les ministres qui s'étaient levé pour l'entrée du roi s'essayèrent.  

« Messieurs, pardon de vous déranger en plein travail, mais une affaire urgent doit vous êtres présenter. Je laisse la parole à mon ami Fenril. » fit Kagero en me regardant.

Je m'approchais près d'elle et je dévisageais l'ensemble de mon auditoire. Tous me regardait attendant que je débute mon plaidoyer.
« Messieurs, la quête des cristaux est achevée. Nous sommes en possession des quatre antiques cristaux. Kether le souverain qui règne sur ce monde a décidé de nous affronter, il veut affronter toute l'humanité. C'est certainement pour ça que les monstres se multiplient. Lui aussi va créer son armée. Le monde est divisé depuis des siècles. Mais aujourd'hui, je viens devant vous pour vous demander une alliance, non pas une alliance. Le monde doit s'unir, ne former plus qu'une nation et unir ses forces en vue d'une bataille finale. C'est la raison de notre présence. Nous voulons que Midgard se joigne à nous. »

Il y eut un  moment de silence et un vieux ministre prit la parole.
« Soit, vous demandez à Midgard de verser son sang. Nous nous doutons que Kether veut en finir, ça nous le discutons pas. Et avec vous en tant que guide, peut-être avons nous une chance. Malgré le poids des années, et les évènements de notre monde, je continue de croire en un avenir. Mais, je m'inquiète de l'après. Que ferez vous après. Nous avons actuellement un ennemi commun, mais après la disparition de cet ennemis, les divisions naitront. Que ferez vous des cristaux. Certains peut-être vous attaqueront pour vous tuer, récupérer les cristaux et ainsi prendre la place du trône vaquant. Jeune homme, l'ensemble du conseil vous écoute. Parlez maintenant, si vous ne nous convainquez pas maintenant, Midgard restera en dehors du combat qui attend ce monde. »

Je regardais cet homme plein de sagesse à la tenue noble, au regard vif malgré son âge. Il avait le visage couvert de ride, son nez était crochu, ses cheveux argenté, ses yeux verts, mais son esprit semblait jeune et vif. Je pris une grande inspiration.
« Il y a quelques temps, mon cristal m'a posé la même question. Que ferions nous une fois cette guerre achevée. Je lui ai répondu que, la grande guerre des dragons du ciel contre ceux de la terre était la conséquence de notre immaturité. Aujourd'hui une seconde chance s'offre à l'humanité. Mais dans mon coeur, cette chance doit être la dernière. Au cours de mon aventure, une seule chose a guidé mes pas. L'amour. L'amour pour les gens qui m'entouraient. De cela est né la volonté de défendre ce qui m'est cher, mais également défendre ce qui est important. J'ai parcouru ce monde et j'ai vu tant de chose qui valent la peine d'être sauvegardées. J'ai également vu ce que le pays du feu avait fait à sa propre terre. Ma conclusion est qu'après tout ces siècles de soumission, nous n'avons pas bougé d'un doigt sur la plan de la mentalité. Nous sommes toujours aussi immature, et ce n'est qu'au soir de notre vie, que nous parlons avec calme et sagesse. Le cristal m'a révélé que les chimères n'étaient pas devenus nos tyrans. Ils étaient nos gardiens, nos juges, nos arbitres. Et la réalité est là. Malgré toutes nos lois, nos codes, dès que l'homme a du pouvoir, il tentera de l'utiliser. Aussi si nous gagnons cette bataille finale, un seul sentiment doit régir nos sociétés futurs : l'amour. Nous devons aimer cette terre, alors nous aimerons la défendre. Les cristaux et les chimères seront les garants de cela. Si un jour nous cessons de les aimer, que nous recommençons avec nos querelles intestines et si nous oublions la santé de cette planète, alors les chimères mourront et la vie  s'arrêtera sur cette planète, et l'homme disparaîtra. »

« Vous êtes bien sévère envers l'humanité jeune homme, vous clamez haut et fort que nous sommes des incapables, que nous ne savons pas gérer cette planète et.... » fit un ministre.
« Prouvez moi le contraire. Si je lègue les cristaux à l'humanité, l'histoire se répètera et un nouveau Kether naitra. Si un jour nous évoluons, nous abandonnons nos intérêts personnels pour défendre ce qui es important, les cristaux le sentiront et l'humanité n'aura plus besoin d'un garde fou. Mais ce jour n'arrivera que si aujourd'hui, toute l'humanité voit ce qu'est une guerre, qu'elle ressente la peur de tout perdre, qu'elle découvre ce que c'est de prendre une vie ou de voir ses amis en danger ou mourir. Qu'elle acquiert cette expérience ultime pour le transmettre à la génération suivante et ainsi de suite. »

« Jeune homme, vous parlez avec beaucoup de sagesse. Vos idées sont remarquables bien que très idéalistes. C'est sans doute la fougue de la jeunesse. Toutefois, je suis heureux de voir que certains se soucient d'un avenir aussi lointain et que pour la première fois, j'entends de mes oreilles quelqu'un qui veut défendre le bien commun avant sa personne. Jeune homme, membres du conseil, sire. Je crois que je peux prononcer sans risque l'adhésion de Midgard à la cause de ce jeune homme. »

Je poussais un soupire de soulagement et je m'inclinais en guise de remerciements.
« Combien de temps avons nous ? » fit le roi
« 25 jours. C'est le temps que nous accorde Kether. Après cela, vous aurez cinq jours pour vous rendre sur la plaine de Babelia, la jeune mog va vous indiquer les coordonnées. » fit Kagero.

Anandes s'avança et le leva sa main droite.
« A la liberté, et défendons ce qui nous est cher, pour un avenir meilleur ! »

Nous la regardâmes tous, nous sourîmes tous et nous répétâmes avec force la même phrase. Midgard nous avait rejoint. Mais maintenant il nous restait à convaincre les petits villages un par un.
« Bon, nous allons chercher d'autres alliés. Kagero, j'aimerai que tu restes ici pour superviser les préparatifs. Est ce que cela te convient ? » fis-je en regardant ma grande soeur.

Elle me sourit et fit un signe de la tête.
« Nous serons au rendez vous. »

Nous leurs tournâmes le dos et nous reprîmes la route pour le village de Gotard.

Le voyage fut très rapide et nous arrivâmes dans l'oasis. En deux ans, les changements avaient été très conséquents. Des maisons en pierre encerclaient l'oasis et autour de ces maisons des champs étaient apparus, tout semblait bien évoluer pour nos amis. Notre atterrissage fut rapidement remarqué et tout le village vint nous accueillir. Nous pûmes reconnaître Imio, Kanryu, Oléthée qui semblaient nous attendre. Lorsque nous sortîmes du vaisseau, Oléthée se jeta dans les bras de Gotard. J'en souriais et je laissais le couple à ses retrouvailles pour aller voir Kanryu. Je me trouvais devant lui et je m'agenouillais humblement.
« Salut à toi Kanryu. »

Je sentis une main se poser sur mon épaule.
« Allons Eto, tu n'as pas besoin d'être si formel, je t'en prie relève toi. »

Je le regardais dans les yeux.
« Fenril est mon nouveau nom. Il y a eu quelques changements. Mais, cela serait trop long à vous expliquer. »
« Très bien. Et que nous vaut l'honneur de ta visite ? Cela fait bien deux ans que nous ne t'avons pas vu. »

Je regardais les villageois et je constatais que presque toutes les femmes étaient soit en ceinte soit avec un bébé dans les bras.
« Je vois que l'avenir est assuré. » fis-je satisfait.
« Oui...mais allons dans ma maison, j'imagine que vous n'êtes pas ici pour vous assurer de la pérennité de ma race. »

Nous traversâmes le village qui était constitué de maison intégralement en pierre de grande tailles. Le bois était naturellement rare dans cette région.
Nous nous essayâmes et la discussion pouvait commencer.
« Une grande bataille va se dessiner. Fenril et mes amis sont entrain de rassembler toutes les forces de ce monde. Nous avons 25 jours, après cela nous en aurons 5 de plus pour nous rassembler sur la plaine de Babelia. » fit Gotard calmement.

Le chef se frotta le menton.
« Je comprends. Ainsi l'ultime bataille va avoir lieu. »
« Toutefois, il m'est difficile de vous demander de combattre. » fis-je.
« Pourquoi dis-tu cela ? » fit Kanryu en fronçant les sourcils.
« Votre peuple est au bord de l'extinction. Cette bataille ne doit pas être la fin de l'humanité ou même des races qui peuplent cette planète. Vous et les mogs devez survivre plus que tout. Nous venons vous voir car tous les peuples doivent être concernés par cette nouvelle. Mais vous êtes en droit de refuser. » fis-je en croisant les bras.

Le chef me sourit.
« Fenril, je te remercie pour tout ce que tu as fait pour nous. Grâce à toi, notre avenir a été assuré. Toutes les femmes, malgré les blessures qu'elles ont subies ont accepté de devenir mère pour la survie de l'espèce. Vous ne l'avez pas vu, mais il y a une maison souterraine qui abrite déjà la nouvelle génération. Depuis deux ans, des amours se sont crées, mais aucun couple ne doit se fixer avant une dizaine d'années. C'est un choix que nous avons tous fait pour sauver notre espèce. Et ça nous le devons à toi Fenril. Nous avons donc une dette envers toi. Certes, notre effectif ne sera que de dix mâles, mais je peux t'assurer que nous ne mourrons pas avant la fin de cette bataille. Dans vingt cinq jours, nous serons présents à tes côtés. »

« Merci Kanryu, je vous remercie pour tout. » fis-je en m'inclinant.
« Maintenant, je veux que Gotard reste avec nous pour s'entrainer. Je pense qu'il y a peut être un espoir de faire renaitre ses pouvoirs de transformation. » fit le chef en regardant Gotard.

Je me tournais vers lui et je vis dans ses yeux une lueur d'espoir. Il semblait ne plus tenir en place. On se regarda et je lui souris.
« Je ne pas pourquoi je refuserai. » fis-je en me levant.
« Resterez vous ici cette nuit ? » fit le chef en me regardant.

« Bien sûr. Je crois que nous sommes tous épuisés. » fis-je en regardant Anandes et Kythia qui approuvèrent par un signe de la tête.

Les habitants nous préparèrent un baraquement pour Anandes Kythia et moi. Nous nous y installâmes tous les trois.
« Tout se passe très vite. Le monde semble décidé à combattre. » fit Kythia.
« La raison vient que nous avons tissés des liens avec chacune des communautés. Mis à part le continent du feu, l'ensemble des populations vont nous suivre. » fit Anandes.
« Il nous reste qui à voir ? » fit Anandes.
« Hé bien, mon village, le tien Anandes, celui de Kythia, le village de Schamballa, et le village de Lebanelle et Milia. » fis je en me servant de ma main droite pour compter.
« Autrement dit....que des gens de soutien. » fit Kythia en soupirant.
« Oui...il est clair que nous ne tirerons pas de guerriers de ces villages. Mais le ravitaillement, soigner les blessés, préparer le terrain. Pour tout cela nous avons besoin de gens... » fis-je.


Anandes vint se blottir dans mes bras et Kythia en fit de même.
« Pour ma part papa, j'ai déjà contacté les miens par télépathie. Ils ont acceptés tous sans exception. Nos pouvoirs seront à ton service. Les enfants sont déjà en sécurités. »
« Bien...mais comme vous êtes en magicien....vous serrez certainement en seconde ligne...vous courrez moins de risques de cette façon. » fis-je.
« Eux feront ce qu'ils voudront, mais moi je reste à tes côtés. » fit Kythia en me regardant d'un air inquiet.

Je la regardais et je voyais de la détermination dans ses yeux.
« Très bien... »

« Dis Fenril....tu as déjà pensé à l'avenir ? Que feras tu après cette grande bataille ? » fit Anandes

Je réfléchissais quelques secondes et j'en souriais.
« Aller quelque part, là où mon amour et ma fille voudraient aller....et montrer à ceux qui voudront l'entendre notre plan pour l'avenir. Aimer, chérir cette planète au travers des chimères et des cristaux, leur montrer que c'est la dernière chance qui est donné à l'humanité....accomplir cette tâche durant ma vie que j'espère longue, pour que lorsque nous ne serons plus là, noss descendants vivent en paix et que la tragédie que nous avons vécu, nous et nos aïeux ne se reproduise plus. »

« Parce que tu crois que tu vas avoir une descendance ? » fit Anandes avec de l'ironie ?

Kythia lui toucha le ventre et sourit.
« Trop tard, c'est déjà fait ! »
« QUOI !!!!!  Tu te moques de moi ?!! » fit Anandes effrayée.
« Tu portes déjà la vie en toi, je le ressens même si c'est tout récent... »

Anandes et moi étions abasourdis par la nouvelle.
« Bon...c'est tout récent....mais j'espère mon cher Fenril que tu ne va pas fuir tes responsabilités ! » fit Anandes en me regardant.
« Pourquoi je le ne ferai...tu es celle que j'aime, celle avec qui je veux partager mon vie....te perdre serait la plus grande déchirure pour moi...donc.... »

A ce moment elle m'embrassa et se blottit dans mes bras. Kythia nous regarda avec le sourire.
« C'est une belle famille que tu as crée Fenril.... » fit Kythia.
« Et tu en fait parti....n'est ce pas Anandes ? » fis-je

Anandes se leva et prit Kythia dans ses bras.
« Bien sûr. »

Et c'est ainsi que nous nous endormîmes....en famille.

Le lendemain, nous prîmes la route du village de nos amis. Une fois arrivé nous étions étonnés de voir que nous étions bien accueillis. Lebanelle et Milia étaient là, en bonne santé ce qui nous rassurait. Nous leur expliquâmes la situation et au vue de leur façon de vivre, nous leur proposâmes d'être des soutient. Cuisine, de quoi dormir, tout cela leur incomberait. Après une discussion entre eux, le village accepta. Nous leur donnâmes les coordonnées du site et ils nous promirent d'être là au moment venu. A Schamballa ce fut le même scénario. Malgré la tristesse qui était encore palpable avec la disparition de Reallia, les habitants acceptaient de nous aider.
Nous nous dirigeâmes enfin vers la ville d'Anandes. Avec le vaisseau nous fûmes rapidement sur place. Thor et l'Ancien nous accueillirent à bras ouverts. Ce furent des retrouvailles très émouvantes. Mais le temps leur manquait. Car si nous n'étions pas pressés, eux devaient l'être. Ils avaient du chemin à parcourir. A part les gens de mon village qui avaient l'expérience de la chasse, les habitants de la ville d'Anandes étaient pacifiques. Aussi leur rôle se cantonnera à du soutient.

En partant, Anandes était quant même inquiète.
« Qu'est ce qui ne va pas  ? » fis-je.
« On n'est pas assez. L'humanité est vraiment au bord du gouffre. La seule chose qui pourra faire la différence se sont les effectifs que Mada pourra produire et nos pouvoirs. »
« On n'a pas le choix. C'est eux ou nous. » fit Kythia

Chapitre XXV : La bataille finale : Première partie.

La semaine de préparation s'écoula. Nous avions rejoint la grande plaine de Babelia. La première fois que je suis arrivé, je n'en croyais pas mes yeux. Une plaine gigantesque cernée par des montagnes tout aussi imposante. Et au lointain, nous pouvions voir une ville flottante. Elle était imposante. A la distance ou nous étions, il était impossible d'estimer sa taille. Pourtant on pouvait distinguer des étages. La base semblait grossière et plus on montait plus les bâtiments semblaient raffinés.
Pourtant je continuais de m'inquiéter. Je passais mes journées à compléter mon carnet. A voir des centaines d'hommes, femmes, enfants arrivés sur le futur champ de bataille. La vie s'organisait sur ce lieu qui pourrait devenir notre tombe à tous. Nous mangions, racontions nos vies. Plus les jours passaient plus les liens se resserraient entre toutes les communautés. La peur avait laissé place à la curiosité. On s'échangeait des secrets de cuisine, des manières de se battre. C'était le calme avant la tempête.
Le matin du septième jours les derniers gens arrivaient. On les équipa et notre armée était enfin constituée. Mais malgré tout nos efforts, elle ne rassemblait que 100 000 hommes. Il y avait des individus à perte de vue. Tous étaient prêts. Je restais dans ma tente pour méditer quand tout à coup, une ombre m'apparut.
« Kether ?!! »
« Non. »
« Alors qui es-tu, fis-je en dégainant ma lance. »
« Je suis ton passé Fenril. »
« Mon passé ? Soit plus explicite. »
« L'histoire se répète. Aujourd'hui, une grande bataille va avoir lieu. Mais Kether jubile. Pendant ces   7 jours, il vous a contemplé du haut de Babélia avec ses 4 généraux. Il vous comparait à une fourmilière. Certes les cristaux sont enfin réunis, mais comparé au cristal originel, vous ne faites pas le poids. »
« Rien n'est joué. »
« Laisse moi te montrer une chose. »

L'ombre s'approcha de moi et me toucha le front. A ce moment là je vis des images dans ma tête. L'image d'une bataille. Je voyais des vaisseaux dans le ciel, des monstres. Tous se jetaient dans la bataille. Notre armée se faisait décimér, mes compagnons luttaient mais à la fin, ce n'était que désastre et désolation. L'humanité avait perdu.

A ce moment là, des larmes coulèrent le long de mes joues.
« Non....ce...ce n'est pas possible...alors....tout cela.... »
« Oui....tout cela est vain....toutefois....il y a un peut-être un minuscule espoir. Et tout reposera sur tes épaules.
« Quoi....qu'est ce donc ? »

Il me toucha et m'emmena dans un endroit sombre.
« Où sommes nous ? » fis-je ?
« Nous sommes au centre de l'univers. »
« PARDON ?! »
« Oui....tu ignores encore bien des choses....mais c'est ici que ce tenait le cristal originel et ses deux gardiens. Bahamut et Alexandre. Lors de la grande guerre, Kether est venu ici. Les chimères lui interdisaient l'accès. Mais par un coup de force, il brasa un morceau du cristal. Pour les chimères c'était la preuve que le cristal acceptait la force de ce jeune homme. Alexandre se rangea de son côté. Mais Bahamut refusa. Au nom de l'équilibre sacré, Bahamut refusa la soumission. Kether avait déjà le cristal et Alexandre mais il était prudent. Bahamut était une force libre qui pouvait le menacer. Il décida donc de l'enfermer ici par un sortilège interdit basé sur le sang de Kether. »
«Tu es entrain de me dire que l'une des chimères originelle est retenue ici ? »
« Oui. »

Je m'approchais pour voir l'emblème que Kether avait posé. Quand tout à coup, celui-ci se mit à briller. La terre se craquela et une sphère en sortit. Elle flottait à présent devant moi. Je regardais attentivement. La sphère sembla muer et une bête en sortit. Elle était massive. Elle ressemblait à un dragon, des ailes grises magnifiques. Une tête allongée, des mains et des serres puissantes. C'était Bahamut. »
« Le sort est levé. Après tout ce temps, je suis enfin libre. Es-tu celui qui m'a délivré ? »

Je n'osais répondre tant sa voix était grave.
« Réponds ou je te tue. »
« Oui. »

Bahamut s'approcha et me toucha du bout de son doigt. Tout à coup je sentis mon esprit comme aspiré.
« Ainsi....voilà la conclusion de cet déséquilibre. Le monde se meurt. L'humanité que j'ai crée il y a tant de siècles est sur le point de disparaître et c'est un humain qui en est la cause. Tout cela est très ironique. »
« Je ne trouve pas. Nous allons tout faire pour l'arrêter. »
« Toi ? »
« Oui. »
« Et avec quoi ? »

Je ne répondais pas.
« Votre race va s'éteindre. Tu l'as vu...et pourtant je sens en toi le désire de continuer à te débattre. Cette adversaire qui t'as déjà tant infligé ne te fais pas peur ? » fit Bahamut.
« Il menace ce que j'ai de plus cher. Et pour cela je dois lutter. »
« Il menace quoi ? Ta vie ? »
« Non. »
« Il menace ceux que j'aime. Ceux qui m'ont sortit de la solitude. Ceux qui m'ont donné une famille. »
Bahamut éclata de rire.
« Tu es le premier humain qui pense ainsi. Vivre et mourir pour autrui. Est-ce ainsi que tu vois ta vie, cette vie qui t'a été prêtée ? Cette vie unique ? »
« J'ai appris que mon bonheur se trouve dans ceux que j'aime. C'est aussi simple que ça. Et c'est au nom de ça que je veux vivre et me battre ! »
« Amusant. Je vais t'aider. L'équilibre doit être rétabli ! » fit Bahamut.
« Merci. »
« Toutefois....mon pouvoir ne sera pas gratuit. Tu dois t'acquitter d'un tribut. » fit Bahamut.
« Et quelle est-il ? »
« Une vie ou plutôt une âme forte. »

Tout semblait possible jusque là. Avec sa déclaration j'avais l'impression de revenir à la case départ. Quand tout à coup, Ashura se manifesta.
« Je crois qu'il est temps. » fit Ashura.

Ashura se matérialisa devant Bahamut.
« Je suis le fondateur de la lignée des gardiens, une âme maudite. Mais tu sais déjà tout cela Bahamut. Ce garçon est porteur d'un nouvel avenir. Il a traversé tant d'épreuves et aujourd'hui il peut changer un monde. Ce monde qu'Alexandre a crée et qui est en péril par une de tes créations. Je me propose pour vaincre.
A ce moment là je sentis comme un déchirement au coeur. Comme si j'allais perdre quelque chose de précieux. Je pleurais. Ashura le remarqua.
« Allons, un guerrier ne doit pas pleurer....remarque....tu as le coeur tendre....c'est ton plus grand défaut mais aussi ta plus grande qualité. Ne pleure pas....tu n'as rien à regretter. J'ai vécu assez longtemps. Mon âme va enfin retrouver la paix ! »
« Non, ASHURA !! »

L'âme d'Ashura s'avança et Bahamut ouvrit la gueule et l'avala en une fraction de seconde.
J'en tombais à genoux.
« Non....je n'en peux plus ! ASSEZ ! ASSEZ DE CE MONDE QUI EXIGE DES SACRIFICES !!! »

Tout à coup je fus renvoyé dans ma tente. J'ignorais si Bahamut m'avait accordé son pouvoir. Je sortais et tout le monde me regarda. Anandes vit que j'avais pleuré.
« Gotard, invoque Titan, qu'il érige 10 gigantesques stèles. »
« Mais...pourquoi ? » fit Gotard.
« Ne pose pas de question. »

Il s'exécuta. Titan sortit à l'étonnement de tout le monde les pierres. J'invoquais Shiva. Elle avait une voix puissante et tous pouvait l'entendre. Je la touchais et lui demandait de répéter mes paroles.

« Ecoutez moi, je vous parle au travers de ma chimère. Dans quelques heures, la bataille finale va commencer. Je veux que vous veniez tous toucher Shiva, projetez dans votre tête votre nom et prénom. Ils seront gravés sur ces stèles. Oui des gens vont mourir aujourd'hui. Mais tous, ici, êtes des héros. Ce lieu deviendra un sanctuaire où les générations suivantes viendront et trouveront le nom de leur aïeul. Car je vous promets qu'il y aura un lendemain. Tous seront dans le futur quelles prix nous avons payé pour vivre et j'espère qu'ainsi ils seront la chance qu'ils ont de vivre. Car ce n'est pas un droit, c'est un privilège de vivre ici, sur cette planète ! Vous tous ! A qui je remercie d'être venu, je vous convie à laisser votre emprunte dans l'histoire !! »

Tous se mirent à hurler de joie. Tout à coup, nous entendîmes quelque chose arriver de la mer. Des milliers de robots sortirent des eaux. Mada était le premier. Il s'approcha de moi et s'inclina.
« L'humanité peut compter sur nous. Voilà 100 000 guerriers prêts à se battre pour l'avenir de cette planète ! »

Je pleurais d'admiration et je pris Mada dans les bras qui en fut surpris.
Un immense hourra d'admiration se leva.

Quelques heures plus tard les noms de tous les robots et humains étaient inscrits dans la pierre. Nous étions prêts à nous battre. J'avais formé un bataillon de robots pour ma personne. Ce qui avait surpris mes amis.

Tout à coup un grondement se fit entendre. Des montagnes des milliers de formes sortirent. Des vaisseaux apparurent dans les airs. Tout cela formait un grondement sombre. La masse quasi infini s'approchait de nous. Je revis les images de mort dans ma tête, le sacrifice d'Ashura. Je sentis une haine monter en moi.
J'avançais avec ma lance suivit de mes amis qui étaient tous prêts à se battre. Je me tournais vers eux.
« Je vais vous montrer quelque chose....quelque chose qui m'a été donné....car avant cela....nous étions partis perdants. Maintenant, nous avons une petite chance.... »

Je fermais les yeux et je repensais à Ashura.
« Mon ancêtre....mon aïeul, c'est à toi que je dédie ce combat.....QUE LE CARNAGE COMMENCE !!!  BAHAMUT !!!!!! »

Tout à coup le ciel devint noir. Des éclairs se multiplièrent.
« Non....ce n'est pas..... » fit Alucard
« Souhaitons la bienvenue au créateur de notre race ! BAHAMUT !! » fis-je en déclenchant mes pouvoirs.
Je me tournais vers mes amis.
« Je vais prendre 1 000 robots avec moi. Bahamut et moi allons faire le ménage, Kether a du sans doute tout prévoir un plat de résistance, ceux-ci n'est qu'un avant goût de l'enfer ! »

Les éclairs se multiplièrent, la terre tremblait. Tout d'un coup Bahamut apparut. L'air ambiant sembla se refroidir.
Il ouvrit la gueule et une gigantesque boule se créa. Celle-ci grandissait encore et encore. Les vaisseaux tentaient de le blesser mais rien n'y faisait.
« KETHER !! ON ARRIVE !!! »

Je dégainais ma lance et je fonçais sur les monstres. Les robots me suivaient. J'avais la rage en moi et j'avançais en courant le plus vite possible. Nous étions entrain de créer une véritable tranchée dans l'armée adverse. Je tuais sans faire attention. Les robots firent de même. L'armée de Kether ne semblait pas avoir de fin. Tout à coup des monstres ailés apparaissaient. Ils fonçaient vers moi. Un robot passa devant moi et je pris appui pour m'envoler dans les airs. Je tranchais les corps de mes ennemis avec facilité. Je retombais....les lances des monstres pointaient vers moi.
« Eau....vient à moi ! »

Tout à coup des colonnes d'eau apparurent sur le champ de bataille. Elle divisa les rangs ennemis. Grâce à cela je pu retomber sur mes pieds. Puis je reprenais la bataille et continuait de nous avancer toujours plus loin.
Jusqu'au moment où nous nous arrêtâmes.
« Formez un bouclier circulaire !! » fis-je.

Les robots qui étaient en colonne jusque là réagirent et formèrent un cercle autour de moi qu'ils élargirent au fur et à mesure. Il y avait maintenant un cercle vide de 10 mètres au centre de l'armée ennemie.
Une colonne d'eau me leva et je pu voir mon armée qui avait attendu.
« ATTAQUEZ !!! » fis-je de toute mes forces.

Mon armée se mit en marche. Je vis mes amis invoquer leur chimères. L'armée ennemie était prise en sandwich. Mon petit groupe dévastait les troupes au centre et l'autre armée avançait. Et dans les cieux les vaisseaux étaient détruits par Bahamut.
L'armée fut complètement anéantie et nos pertes étaient minimes. Mais tout d'un coup au pied des montagnes 4 formes apparurent et derrière elles des milliers de petites formes les suivaient. Les quatre généraux se montraient enfin.

Ils arrivèrent devant nous, mais les quatres généraux étaient encapuchonnés. Un d'eux s'approcha. Il enleva sa capuche. C'était Kusana.
« Bravo, j'espère que notre entrée était à la hauteur de vos attentes. Maintenant vous allez nous affronter. Rassurez vous, les monstres derrières nous sont là pour vous empêcher de partir. Alors, qui sera le premier à tomber sous mes lames ? » fit la générale.

Anandes s'avança.
« Tu es sure ? » fis-je inquiet.
« Mon chéri, quant apprendras-tu à nous faire confiance. Je vais la battre. »
« J'espère que tu sais faire confiance Fenril, car tu vas en avoir besoin ! »

Elle regardait la mer et à ma grande stupeur je vis une armée de bateaux qui s'approchait du rivage.
« L'armée du feu va vous mettre à l'épreuve. » fit l'un des généraux.

On était pris entre le marteau et l'enclume. J'allais m'en charger quand Isidore me barra le chemin.
« C'est à moi d'y aller. Mon père est sur l'un des navires. Il est heure d'affronter mon destin ! » fit-il d'un air grave.
« Alors je viens avec toi ! » fis-je.

Nous allions partir quand je regardais Kythia et Kagero.
« Veillez sur elle, je vous en prie. »
« Que croyais-tu qu'on allait faire ? » fit Kagero confiante.

Je partais l'esprit tranquille.


ATTENTION CHANGEMENT DU POINT DE VUE DE L'AUTEUR


En un  coup Kusana enleva sa cape et fonça vers Anandes qui para avec ses guns. Mais en un tour de main, Kusana la fit basculer et l'envoya dans les airs. Elle prit appui et réussit à la rejoindre dans les airs pour lui asséner plusieurs coup et la renvoya au sol. L'impact fut très violent. Kusana retomba à terre et s'approcha du cratère nouvellement formé.
Anandes se releva et la regarda d'un regard noir.
« De moi tu peux faire ce que tu veux, mais je t'interdis de faire du mal à l'enfant que je porte !! »

Tout d'un coup des bourrasques se créèrent.
« Pfff; tu crois que des petites brises comme celles-ci vont me faire chanceler ? Je suis protégé par le cristal originel et... ». Tout à coup elle arrêta de parler. Elle n'arrivait plus à bouger son bras droit.
Anandes sortit du cratère.
« Le vent n'a pas de limite et je vais te montrer ma véritable force !! »

Tout à coup le vent se déchaina, une tornade se créa et engloba Anandes et Kusana.
« Tu es folle, tu crois qu'un vent peut avoir raison du cristal de la lumière ? Tant que je porterai se fragment de cristal de lumière, je serai connecté à l'univers et à son infini puissance ! » fit Kusana en montrant son fragment.
« Eh bien....passons à un niveau supérieur....l'amour de ma vie m'a fait un enfant....et je veux pouvoir le voir grandir dans un monde en paix.....un monde débarrassé de vous ! »

A ce moment là Anandes entendit la voix de son cristal et de celle de Valefor
« Bravo....j'aime cette détermination....la voix de l'évolution s'ouvre à toi....profite bien de  notre puissance ! »

Anandes sentit des ailes de plume lui pousser dans le dos. Ses yeux changèrent de couleur pour un vert profond. Ses pistolets changèrent de forme, s'allongeant et grossissant. Valefore reprit la parole.
« Tu ne fais qu'un avec moi dorénavant. Tu es devenu le vent lui même ! »

Anandes regarda et sourit. En un éclair et sans un bruit elle se déplaça derrière elle. Elle lui envoya un coup de poing puis à toute vitesse passa sous elle et l'envoya dans les airs. Avec ses mains elle se propulsa vers le haut et avec l'aide du vent frappait Kusana avec ses pieds en montant toujours plus haut. »
« Comment tu peux faire ça ! » fit Kusana
« C'est mon cristal qui en a décidé ainsi ! Maintenant voyons qui est la plus forte, toi avec ton cristal originelle ou moi avec ma volonté de protéger ce qui m'est cher avec mon cristal ! »

Annades l'attrapa et commença sa chute. Elle fonçait de plus en plus vite vers le sol se rapprochant de la vitesse du son. D'un coup elle libéra son emprise. Kusana se cracha sur le sol. Anandes reprit de l'altitude et sortit ses deux pistolets. La tornade s'engoufra dans les canons des armes.
« FINISSONS EN !! » fit Anandes.

Elle tira. Deux déflagrations sortirent des canons et foncèrent sur Kusana qui subit les coups de plein fouet ! Une énorme explosion se produisit.


Pendant ce temps, Isidor et Fenril se trouvaient devant l'armée du continent du feu.
« Tu sais que tu vas affronter ton propre père là. » fit Fenril en s'étirant.
« Oui. Mais je dois bien avoué que la fuite n'a pas été une honorable solution. Au final c'est mon passé qui est revenu sur cette île en ta personne. » fit Isidor.
« Et maintenant que vas-tu faire ? » fit Fenril en prenant son arme.
« Me battre, battre mon passé, mon père et reprendre mon destin en main. Celui de diriger le continent du feu.  Subir la rage de ses habitants sans fléchir et les conduire vers un avenir digne d'eux ! »

Tout à coup un éclair se produisit. Tous furent éblouis. Quand ils purent enfin voir, Ifrit se tenait devant Isidor.
« Même si je suis le côté obscur du feu, je me soumets au nouveau roi du feu. Tu en es digne et de toute façon sans moi tu n'arriveras pas battre ton passé ! Accepte moi ! »

A ce moment là, Isidor se mit à genoux et parla.
« Moi Isidor, descendant de la lignée des Hods j'accepte ta force Ifrit et je te promets de te donner cette fois-ci morts et victoire ! »
« Bien ! »

L'armée du feu qui nous observait prit peur. Car tout à coup le cristal du feu apparut au dessus d'Isidor et fusionna. A ce moment là, les compagnons de Fenril arrivèrent.
« Tu ne vas tout de même pas affronter cette armée tout seul ? » fit Kanryu.
« Bonjour roi dragon. Je vois que vous ne tenez pas en place ! » fit Isidor
« Cela fait des années que je rêve de cette instant ! Et on est tous là, Imio, Karasu, Ométhée....l'heure est venue ! »
« PHILIPOS !! MON PERE !! REGARDE CE GARCON ! IL A REALISE CE QUE TOI TU NE POURRAS JAMAIS REALISER !! IL A UNI CETTE PLANETE SOUS UNE SEULE BANIERE !!! ET AUJOURD'HUI EN CET INSTANT JE VAIS REJOINDRE CETTE BANIERE ET JE SOUHAITE QUE MON PEUPLE ME SUIVE !! » fit Isidor colérique.

A ce moment là à ma grande surprise une partie de l'armée se retourna de manière synchrone dans la direction de la plage et du roi et ils crièrent :
« POUR LE NOUVEAU ROI ISIDORE !!! »

Fenril invoqua ses trois dragons autour de lui et partit dans les airs. Il fonça dans les lignes adverses. Il dégaina son armes et les soldats l'attaquèrent. Il était tout seul mais décimait les lignes arrière. Un dragon arriva.
« Alors gardien, on joue en solo ?! » fit Kanryu transformé.
Il donna un violent coup de queue qui ouvrit une brèche dans l'armée du feu.
« IL EST TEMPS DE SE DECHAINER !!! » fit Kanryu en ouvrant sa gueule.

Une colonne de feu carbonisa une rangée de soldat et Fenril déclencha également une attaque.
De l'eau jaillit et gela aux pieds de centaines de soldats ce qui les immobilisa. L'armée de Fenril et ses nouveaux alliés avançaient vers la page.

Tout à coup les bateaux de la page s'ouvrirent et l'artillerie se déchaine.
« Oh non pas question ! » fit Fenril

Les premiers boulets firent leurs victimes. Un déluge de feu s'abattait sur l'armée de Fenril.
« BAHAMUT !!! PLONGE AU LARGE !!! » fit Fenril en criant.

Bahamut qui observait la scène depuis le ciel prit de l'altitude et piqua pour se laisser dans l'océan. Une énorme vague déferlante se propagea jusqu'au rivage.
Tout à coup Gotard et Alucard se présentèrent devant Fenril et appelèrent le pouvoir de la terre. Un gigantesque mur de terre se dressa le long de la plage protégeant l'armée de Fenril. La vague arriva et détruisit tous les bateaux. L'eau se fracassa contre les remparts avec un bruit assourdissant. La muraille tomba peu après. Il ne restait plus rien de la flotte des Hods. Seuls les hommes tenaient encore debout. Et parmi eux le roi Philoppos. Isidor s'approcha de lui et sortit enfin ses armes. Ses fameux Eventail.
« Tu me fais rire fis indigne. Toi qui avait tout pour me succéder, regarde toi, obligé de t'unir à ses inférieurs pour me battre. Le grand Kether n'est toujours pas intervenu, mais cela ne saurait tardé. Il va vous écraser ! » fit le roi en dégainant son épée.

« Approchez père....je vais vous montrer ce que le fils indigne sait faire ! » fit Isidor confiant.

Le roi fonça sur lui. Mais Fenril évitait habilement tous les coups et paraît avec ses éventails de fer.
« Maudit sois-tu, tu ne fais qu'esquiver ! J'ai pondu un lâche, pas un homme ! » fit le roi en colère.
Tout à coup une entaille se fait au niveau du torse du roi.
« Le lâche va vous tuer....père.... » fit Isidor. En ouvrant ses éventails.


Il les lança et fonça sur le roi il donna un coup dans la pomme d'adam, un au niveau du coeur. Les éventails firent décrivirent une boucle et virent se planter dans la tête du roi. »
« Quand vous verrez mon frère, excusez vous auprès de lui....vous qui l'avez perverti ! »

Le roi tomba, raide mort et Isidor reprit ses armes et retourna près de Fenril.
« Je t'admire tu sais....je ne sais pas si j'aurai pu affronter mon propre sang. » fit Fenril.
« Merci....mais il n'était plus mon père depuis longtemps....retournons auprès de tes compagnons, je pense que notre aide ne sera pas inutile ! » fit Isidor.

J'avançais vers Gotard et lui tapait l'épaule.
« Merci pour tout, tu es un grand invokeur ! » fit Fenril fièrement.
« Merci. Heureusement qu'on t'a suivis !  Fit Gotard avec un peu de vantardise.

Chapitre XXVI : Le combat final deuxième partie.

Ils revenaient rejoindre leurs amis. Mais la surprise fut grande. Une partie de l'armée alliée avait disparue. Des cadavres étaient à terre par centaines. Et Fenril voyait ses amis Anandes, Kythia et Kagero lutter contre les trois généraux. Seulement c'est l'ennemi qui avait l'avantage. Fenril intervint en compagnie d'Alucard et d'Isidor.

« Désolé pour le retard. » fit Isidor.
« Ils...ils sont trop fort pour nous.....ils....possèdent un fragment du cristal originel....ils nous l'ont dit...ces gens là se rapprochent des dieux ! » fit Kagero fatiguée.

Fenril regarda son aimé blessée. Une grande haine monta en lui. Il regarda Bahamut et ferma les yeux.
« Pardonne moi....je dois le faire....de toute façon....il ne reste plus que cette option ! » fit Fenril.
« Je comprends....nous acceptons car tu le fais pour sauver ta famille et non pour toi. Vas-y accède au monde divin ! » fit le cristal !

Tout à coup le corps de Fenril se mit à briller.
« BAHAMUT !! JE T'OFFRE MA CHIMERE ET MON CRISTAL ! PAR CETTE OFFRANDE JE VEUX SCELLER UN PACTE DE SANG !! TOI ET MOI UNIS POUR LUTTER CONTRE KETHER !!!! »

A ce moment là Bahamut qui volait encore dans le ciel s'arrêta.
« PAUVRE FOU !! TU NE TIENDRAS JAMAIS FACE A MA PUISSANCE !! » fit Bahamut avec orgueil !

Anandes voulait intervenir.
« Fenril....ne fais pas ça....tu ne pourras jamais tenir une telle puissance en toi ! »

Fenril regarda son aimé avec un petit sourire.
« ON PARIE !! »

Bahamut éclata de rire et se mit à briller.
« HA HA HA !!! QUEL FOU J'AI CREE ! MAIS J'AIME CA !! »

Tout à coup le corps de Fenril s'éleva. Les généraux se méfièrent et tentèrent d'attaquer mais une protection se dressa autour de Fenril.
« Patientez....je vais venir m'occuper de vous !! »

Fenril arriva à la hauteur de Bahamut et s'entailla la main.
« Le pacte de sang....un homme va devenir l'égal d'un dieu pour affronter un dieu ! » fit Fenril.

Bahamut se blessa lui aussi et eux d'eux se touchèrent leur main respective.
Dès lors la nature sembla s'affoler. Des éclairs jaillirent de partout. Bahamut devint lumineux et s'insinua dans le corps de Fenril. Celui-ci hurlait de douleur. Sa voix portait sur tout le champ de bataille. Tout le monde comprit ce qu'il se passait. Alors l'humanité commença à encourager son chef de plus en plus fort pour qu'il s'en sorte. Cela l'émut aux larmes et il réussit à surmonter et à dominer Bahamut. Les dragons qui l'entouraient disparurent. A la place une immense aile noire jaillit du dos de Fenril.  
A ce moment là une voix grave se fit entendre.
« COMMENT AS-TU OSE !!!! FENRIL !!! ME DEFIER MOI !!! VOUS ALLEZ PAYER CET AFFRONT DE VOTRE VIE !! »

C'était la voix de Kether qui venait de Babelia.
« J'arrive Kether....tes trois généraux vont capituler et après cela....cela sera toi contre moi ! Je ne suis plus un faible !! »

Fenril redescendait à terre devant les trois généraux. Je dégainais ma lance.
« Capitulez....et vous aurez la vie sauve....défiez moi....et votre vie s'arrêtera instantanément ! » fit Fenril sur de lui.

Les trois hommes montrèrent leur bout de cristal de lumière qui se mit à briller. Ils dégainèrent leur arme. Sabre, rapière et hache. Ils se jetèrent sur Fenril. Celui-ci para.
« Vous avez donc choisis un seul futur....celui-qui se termine par la mort ! »

Tout à coup une aura noire entoura Fenril. Elle explosa et tua un premier général, celui de la hache. Les deux autres n'en revenaient pas mais à peine avait-ils eut le temps de comprendre que le deuxième, celui de la rapière se fit embrocher par derrière.

Il ne restait plus qu'un homme. Il fonça sur moi, tentant de me frapper. Il était très rapide mais sans peine Fenril arrivait à esquiver. Le pouvoir de Bahamut était gigantesque. Avec sa lance il prit appui  sur la terre projeta l'ennemi en l'air. Il allait se cracher sur Babela mais tout à coup, il fut arrêté par quelque chose. Un mur invisible cernait la capitale. Le corps du général tomba à terre et il fut tué sur le coup. L'armée criait victoire mais Fenril sentait dans son coeur une énorme pression. Ses amis s'approchèrent de lui pour le féliciter. Mais la douleur fut tellement forte que Fenril tomba à terre.
« Qu'estce qui t'arrive ! » fit Kythia paniquée.
« Il....il arrive ! Kether va sa montrer ! »

Tout à coup Fenril eut un flash et commença à trembler.
« FUYER !!! FUYER TOUS !!! »

Tout à coup un éclair sortit de Babélia et vint au dessus du champ de bataille. Cet éclair se changea en cristal. C'était le cristal de lumière. Il se mit à briller et des milliers d'éclairs jaillirent frappant chaque être vivant présent. Tous perdirent la vie. Fenril tenta de protéger ses amis, heureusement avec succès. Mais en quelques secondes l'armée avait disparu. Tous les corps étaient à terre. Fenril regarda le spectacle avec horreur. Tous ses alliés étaient à terre. De milliers ils n'étaient plus sept debout.
« C'est....c'est pas possible ! » fit Anandes.
« OMETHEE !!! » fit Gotard en partant dans les cadavres. Il la retrouva, morte elle aussi. Il en hurla de douleur.
Fenril pleurait. Tous ses amis étaient tombés en quelques secondes. Théobald, Khanryu....il n'y avait plus personne. Un terrible silence remplaça les vies qui venaient de s'éteindre.

RETOUR A LA NARRATION A LA PREMIERE PERSONNE


Tout à coup je vis un homme en capuche descendre devant nous. Une fois posé il éclata de rire.
« Vous avez franchement cru que votre armée m'inquiétait ! Je vous ai laissé l'espoir. Maintenant je vais achever mon oeuvre millénaire.
Il enleva sa capuche et là je n'en revenais pas. C'était moi....j'avais un être qui me ressemblait très pour trait.
« Et oui.....comique comme situation. » fit Kether.
« Impossible....tu....tu as pris l'apparence de Fenril pour nous tromper ! » fit Isidor.
« Pas du tout. Fenril et moi sommes frères jumeaux depuis la naissance ! Comique n'est ce pas. Un frère règne sur le monde pendant que l'autre donne l'espoir au monde ! »
« Mais.....pourquoi je ne me souviens de rien ! » fis-je en tremblant.
« Ah....voilà l'épine dans mon pied. Lors de la grande guerre, c'est moi, le gardien qui a trahi ! Je me suis emparé du pouvoir du cristal de lumière ! Je l'ai soumis au nom de la loi de l'équilibre. L'humanité avait fait tant de mal qu'Alexandre se rangea de mon côté ! »

Tout à coup une aile blanche gigantesque apparut dans le dos de Kether. Elle était resplendissante, garnie de plume soyeuse.
« Mais Bahamut refusa de se soumettre au nom de cette même loi. Alors je l'ai exilé. Mais je n'étais pas satisfait. Je voulais plus, encore plus. J'ai donc voulu l'amour de Reallia. Et bien sur, je ne l'ai pu obtenir. Alors j'ai décidé de tous vous tuer. Mais bien sur, tu t'es interposé, toi, mon frère, le paria, celui qui a toujours vécu selon ses règles. Même méprisé par notre famille, même frappé de la malédiction d'Ashura, tu avais réussi à trouver l'amour ! TOI !! »
« Mais pourquoi....pourquoi, pourquoi personne ne savait.... » fis-je en tremblant.
« Ah ça....eh bien il me fallait des pions.....hé hé hé....gouverner une planète vide n'est pas amusant. Alors j'ai laissé en vie des humains. J'ai divisé les cristaux et je les ai placés dans les chimères. Et grâce au cristal de la lumière j'ai pu modifier les souvenirs de tout le monde. Créant ainsi l'histoire que vous avez tous cru. C'était une bonne manière de ne pas se salir les mains avec des horreurs comme les hommes. Et puis je me suis trouvé des adorateurs, ces imbéciles du continent du feu. Quand j'ai vu en combien de temps ce cher Isidore avait tué son père, je me suis demandé si j'avais bien fait de les choisir... » fit Kether avec dédain.

« Mais...POURQUOI !!! POURQUOI NE M'AS TU PAS TUE IL Y A TOUT CE TEMPS !! » fis-je  avec haine.
« Ah ça....encore une erreur. Je vous tenais tous.....Reallia, toi et tous les autres. Mais mon idiot de père et ses fidèles voulurent m'arrêter. J'ai du à cause de toi cher frère tuer notre propre mère ! Je n'aurai jamais cru cela. Elle qui avait tant peur de toi c'est jetée sur toi pour te protéger ! Toi, le paria ! Tu as malgré tout reçu l'amour de notre mère ! A cause de cela je ne pouvais te tuer....j'ai donc séparé ton âme pour que jamais tu ne te dresses devant moi. Cette division a crée deux personnalités....Shogun.....et Eto. J'ai trafiqué les souvenirs de chacun mais l'amour de Reallia t'a encore protégé et au bout de 1000 ans, les deux âmes étaient de nouveau unifié dans le même corps »

Je réalisais.
« Mais alors....tout....tout mes souvenirs....ne sont. »
« Oui....mon frère....jusqu'à ta fusion à cause de cet imbécile de Ramirez, tu n'étais qu'une invention de ma part.... »

Tout à coup une ombre arriva devant nous.
« Toi....tu oses venir ici.....père ! »
« PERE ?!!!! » fis-je.
« Oui.....désolé de t'avoir caché tout ça....c'est ce qu'il reste de moi....je vis par l'intermédiaire du cristal de lumière....j'ai veillé sur toi pendant tout ce temps espérant que tu te battes un jour contre ce traitre ! »

« LA FERME !!! JE SUIS LE MAITRE DE CE MONDE !! TOI TU N'ES PLUS RIEN !! UNE OMBRE !!! UNE OMBRE INCAPABLE DE MOURIR !!! »

« Père.....estce vrai tout ce qu'il raconte ? » fis-je en pleurant.
« Oui.....malheureusement. C'est mon sang qui a commis tout cela....je n'ai rien pu faire....mais tout ce temps j'ai pu observer.....et je me suis trompé. Par peur, nous t'avons rejeté et malgré tout tu as fait ta vie....admirablement....tu as sauvé l'honneur des gardiens.....mais aujourd'hui....c'est ton sang que tu vas devoir affronter ! »

A ce moment là, la folie s'empara de Kether. Le cristal de lumière se mit à briller et d'un rayon transperça l'ombre.
« Adieu....mon fils......je suis.....fier de toi..... » fit l'ombre en dispaissant.

« Tuer....JE VAIS TE TUER !!!! JE vais....non...hé hé....ha ha ha....d'abord..... »
Tout à coup il claqua des doigts et d'un coup il se trouva derrière Anandes qu'il transperça de son bras. Puis quelques secondes plus tard il massacra Kythia.....et....l'un après l'autre il tua en quelques secondes mes amis....j'eu à peine le temps de réaliser ce qu'il faisait.
« non...non...NON !!!!!!!!!! M...;ma.....ma famille !!! MA FAMILLE !!!!!!! »

« Oh cesse de pleurer comme un nouveau né. Tu avais tout, je n'ai rien, il est normal de rétablir l'équilibre....frère ! » fit-il avec détachement.

« TU.....TU VAS MOURIR !!!!!!!!! » fis-je avec une haine sans limite.

J'allais le frapper avec toute ma force mais une barrière se dressa autour de lui.
« Imbécile....tu ne peux rien contre moi....si Bahamut est l'épée originel alors Alexandre est le bouclier et tant que...hein ? »

Tout à coup l'aile blanche de Kether disparut et réapparut dans mon dos.
« Pourquoi....IL NE MERITE PAS !!! COMMENT CET INSECTE POURRAIT ETRE DANS VOTRE BON DROIT !! » fit Kether en me frappant.

Dès lors, les deux chimères apparurent devant lui.
« L'univers doit être en équilibre. Tu as tué sa famille....tu possèdes le cristal de lumière....l'équilibre doit être respecté....et surtout tu es entrain de devenir une menace pour le cristal lui même....Fenril était ton garde fou....tant qu'il une menace pour toi tu te cantonnais à cette planète....mais nous avons perçu tes désirs....après lui....c'est l'univers que tu voudras soumettre pour ton bon plaisir....et c'est au nom de ça que nous allons t'arrêter aujourd'hui ! » firent les deux chimères.

Kether éclata de rire et il monta dans les cieux devant son cristal.
« S'il en est ainsi....je vais annihiler cette planète et mon rebut de frère....je vais ôté la vie aux chimères originelles  ! CAR JE SUIS LE CRISTAL DE LUMIERE !!! »

A ma grande frayeur il fusionna avec celui-ci. Son rire sembla résonner sur toute la planère. Le cristal qui était blanc pur devint d'un noir profond.
« ADIEU !! ADIEU IMBECILE !!! C'EST LA FIN ! TA FIN ET CELLE DE CE MONDE !!! »

Tout à coup le cristal déclencha une salve énorme en ma direction.
« PAS QUESTION !!!! »

J'abandonnais ma lance et je mis mes mains en avant pour stopper le rayon. Cela marcha, le rayon était en suspend.
« Ha ha ha, pauvre fou !!! Un humain ne peut rien contre la force de l'univers !!! MEURT !!! »

Je me sentais écrasé par tant de force. Mais je pensais à Anandes et à toute ma famille et à mes amis mort en quelques secondes.
« AU.....AU NOM DE TOUT CEUX QUI ONT PERDU LA VIE !! AU NOM DE MA FAMILLE....AU NOM DE CETTE PLANETE !!! JE NE PEUX PAS PERDRE !!!! HYYYAAAA !!!!!! »

Les ailes des deux chimères se déployèrent au maximum elle absorbait l'énergie de la planète. Les cristaux sortirent des cadavres de mes amis et vinrent à côté de moi.
« QUE NOTRE FORCE SOIT TIENNE !! » firent-ils tous.

Je commençais à repousser le rayon et je me rapprochais du cristal.
« Non....NON.....C'EST IMPOSSIBLE !!! UN HUMAIN NE PEUT DEFIER LE CRISTAL ORIGINELLE !! UN HUMAIN NE PEUT ME DEFIER !!! » fit Kether.

« MEME LA PLUS PETITE CREATURE PEUT CHANGER LE COURS DE L'AVENIR !!! »

Je continuais à me rapprocher, Kether commençait à paniquer !
« SI TU ME DETRUIS, C'EST L'UNIVERS QUE TU DETRUIRAS !! TU SERAS LE DESTRUCTEUR DE L'UNIVERS !!! »
« Alors....qu'il en soit ainsi !! » fis-je

Je rassemblais toutes mes forces et je passais dans le rayon et je devins énergie. Cette énergie brisa le rayon de lumière, le transperça et le fit éclater.

A ce moment là le ciel se brisa comme du verre et une énorme explosion inversée se produisit. Tout se réduisit à un point....et dans ce point......nous étions, Bahamut, Alexandre, moi et mon frère.

« Alors l'univers est redevenu un point.... » fit Alexandre.
« Ha ha ha....bravo....Fenril le destructeur....tu as fait l'impensable ! » fit Kether en hurlant de rire.
« Oui...j'avais tout perdu....mais ce que je sais....c'est que les cristaux l'ont voulu....ils m'ont aidé à faire ce choix....Bahamut....Alexandre.....si je dois être punis, qu'il en soit ainsi. »
« Ainsi....l'humanité.....a atteint cette sagesse....pas d'excuse, que le repenti....l'acceptation....et c'est au nom de l'amour de ses proches qu'il s'est battu....Bahamut, je pense que tu peux être fier de ta création.... »
« Un déchet....l'univers détruit par un déchet ! » fit Kether agacé.

Tout à coup le cristal de la lumière se reforma.
« Qu...Qu'est ce que cela veut dire ! » fit Kether.
« Croyais-tu vraiment que je pouvais être détruit ?  En détruisant ma forme physique....Fenril m'a libéré de ton emprise....même si cela a détruit l'univers....sauf que pour moi....rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.....Fenril....en me frappant j'ai lu tes pensées et surtout l'univers dont tu rêves.....et je dois avouer que baser la vie d'une planète sur l'amour me plait beaucoup....cet amour qui t'a permis de vaincre...je vais recréer l'univers pour toi Fenril....mais en échange....que me donneras-tu ? »

Je n'en croyais pas mes oreilles, je pleurais de joie....
« Vous pouvez vraiment faire cela ? »
« Oui....tout à un coût....mais je peux le faire. » fit le cristal.
« Alors....prenez....prenez mon pouvoir d'invokeur.....prenez mon pouvoir qui me vient d'Alucard....
..... »
« C'est pas mal, mais insuffisant pour moi. » fit le cristal.

J'avais peur....Mais je prenais une décision.
« Dans mon coeur....il y a la trace de deux amours.....Reallia et Anandes....tout deux font partis de moi....mon frère....m'a divisé....et deux vies se sont crées. La deuxième.....cette partie qui s'appelait Eto a aimé Anandes....et aujourd'hui....c'est avec elle que je veux vivre.....vieillir et mourir.....donc j'offre ce que j'ai de plus précieux. Cristal....je te donne l'amour d'un être humain, je t'offre les souvenirs de Reallia et de ce que j'ai vécu avec elle....et je t'offre aussi tout mes souvenirs de ma vie d'invokeur....j'ai aimé la vie que j'ai mené en tant qu'Eto et je veux le redevenir !» fis-je en pleurant.

Il y eut un moment de silence, mais le cristal se manifesta.
« Oui....tu vas donc redevenir un être humain normal ? Ne vas-tu rien regretter ? » fit le cristal.
« Ma famille a porté le poids des invokeur. Mais à la base nous étions tous des gens comme les autres. Je pense que je peux parler en leur nom et dire que nous voulons qu'une chose : Redevenir des inconnus et vivre nos vies auprès de ceux qu'on aime. Notre trace dans l'histoire nous l'avons faite....et notre expérience se transmettra pour que plus jamais un monde et un personnage comme mon frère ne puisse naitre. Crée le monde dont je rêve, pour que l'humanité vive sa dernière chance et fasse honneur au cadeau que vous allez nous faire.... » fis-je en me mettant à genoux.

Le cristal se mit à briller.
« Quant à toi Kether....tu vas être punis pour l'éternité. Tu feras partis de moi et tu devras m'affronter pour l'éternité....sans espoir de victoire ! » fit le cristal.

Tout à coup Kether fut absorbé par le cristal et tenta de s'échapper :
« Non...PAS CA !! C'EST MOI LE ROI DE CE MONDE !! JE NE VEUX PLUS ËTRE LE PERDANT ! JE VEUX DOMINER TOUT DOMINER ! NONNNN :!!!!!!! »

A ce moment là je fermais les yeux.
Quand je les rouvris j'étais de nouveau au pied de Babélia. Je regardais autour de moi....tout le monde était debout, tout le monde se toucha et tous réalisèrent ce qui se passait.

Je me tournais vers Ananades en pleure. Je me rapprochais d'elle. Je tombais à ses pieds et je la serrais aussi fort que je pouvais.
Elle me releva et me regarda dans les yeux.
« Eto ? »

Je fis un signe de la tête.
« Tu l'as vraiment fait ? » fit-elle les larmes aux yeux.
« Pour toi....pour celle avec qui je veux partager ma vie.... »

Elle ma sauta au coup sous les applaudissements de toute une armée.

Tout d'un coup les chimères réapparurent, alignée les unes à côté des autres.
« Le cristal de lumière est partis....il nous a laissé nous....les gardiens de ce monde avec les règles d'Eto....humanité....voulez vous suivre ses préceptes ? »

Nous nous approchons d'elles
« C'est un cadeau bien cruelle que je vous fais.....l'éternité.....vous les arbitres de ce monde....vous recevrez tout l'amour.....c'est notre dernière chance....alors donnons la chance à nos descendants de vivre sur une planète belle et prospère ! En équilibre avec la nature, comme Bahamut et Alexandre le souhaite !! » fis-je en me tournant vers mon armée.

Tous m'applaudirent. Je prie Kythia sur mes épaules et je prie ma soeur et ma mon amour par la main.
« Allons reconstruire ce monde....qui en a tant besoin ! » fit Gotard

Je regardais Isidore et je m'inclinais. Anandes et Kagero firent de même.
« Votre majesté...nous commencerons par votre pays...avec l'aide de mon amis Mada....nous allons vous porter assistance. »
Isidore sourit pour la première fois.
« Bien....mais puis-je formuler une requête ? » fit-il.
« Oui. » fis-je.
« Est ce que dame Kagero accepterait-elle de devenir la reine de ce pays et par la même occasion mon épouse ? »

A ce moment là Kagero devint rouge ce qui me fit sourire.
« C'est à elle de décider.... »
Kagero me regarda.
« Vivre une vie simple....courte.....et avec un homme charmant....j'accepte avec joie ! » fit Kagero en s'inclinant

Gotard vint auprès de moi.
« Je vais prendre congé de toi pour un moment....je vais retourné auprès des miens pour rebâtir une cité digne ! »
« Bien sur. Mon ami....mon frère ! » fis-je.

Nous nous serrâmes la main en nous regardant dans les yeux, en larme.

Enfin je me tournais vers Alucard et je m'inclinsais.
« Comte....je vous délivre de votre poids....merci de votre assistance. » fis-je.

Alucard se retourna et partis. Mais en me tournant le dos, il me salua et dit.
« Vous serez toujours le bienvenu dans ma demeure ! » fit-il avant de disparaître.

« C'est un départ pour tout le monde.....on se sépare....mais on reste une famille ? » fit Kythia inquiète.
« Bien sur.....la plus belle des familles qui va guider ce nouveau monde ! » fis-je.

[Thibault de Mondidier]

Je me permets de remonter ce sujet car je n'arrive plus, malgré mes messages répétés à avoir une réponse de Risk. La fiction est terminée et il reste juste à publier la fin dans le dossier du site.

Je trouve que ce serait bien d'avoir le dossier complet.

[Deathyuya]

Risk n'est pas vraiment disponible car il a beaucoup de boulot. Il faudra donc se montrer patient.