Ouais un conseil tape les fins BCDE, ça va assez vite. Mais je te rejoins, au sortir de l'ending A j'avais le même avis. C'est pas forcément pour ça que tu trouveras le jeu démentiel cela dit (j'ai lu bcp de gens porter la fin E aux nues alors que je la trouve assez naze perso), mais t'auras quand même beaucoup plus de trucs intéressants à partir des 2/3 de la fin B et pendant toutes les fins C et D (cette dernière se faisant hyper rapidement puisqu'il s'agit de reload avant le boss final).
Faut juste se forcer sur le début de la fin B car bis repetita quoi et quand tu trouves le piratage chiant (genre moi) c'est encore plus osef

:o coolos le berseria à 9 euros !

Ça me confirme que faut que j'me jette sur le 0 \o/

Fini SO5 en 25h.

Bah c'était plutôt sympa.
Bon, qu'on se mette d'accord, y a une tonne de problèmes. L'avantage, c'est que ça explose à la gueule dès l'ouverture du jeu : pas d'intro', on commence direct par un combat, mise en scène la plus économique possible.
J'ai bien aimé la disparition des transitions pour les combats, d'autant que tout bouge bien et que j'ai pas spécialement eu à pester contre des ralentissements. La (presque) absence de cut-scenes m'a pas dérangé plus que ça, c'était une bonne idée je trouve, même si bien sûr c'était parasité par certains soucis déjà signalé dans les avis sur le jeu (mouvement limité, personnages qui se passent au travers, émotion bof). Graphiquement c'est inégal, tout ce qui a trait aux personnages principaux est plutôt pas mal (c'était un plaisir de zoomer sur Miki lorsqu'elle console Relia, cuteness overload), idem pour les effets spéciaux en combat... par contre les environnements ça alterne entre le osef (souvent), sympa' (très rarement) et le moisi. On est très enfermé en plus, ça fait mal après SO4. Carton rouge pour les PNJs, doit y en avoir 4 dans tout le jeu et en plus on passe au travers d'eux mdr.
J'avais lu un peu partout que le scénario c'était la catastrophe, mais je suis pas franchement d'accord. Le principal problème imo c'est les antagonistes, tous plus caricaturaux les uns que les autres (et pour en rajouter une couche SO5 hésite pas à se faire physiognomoniste des temps modernes car ce sont tous des laiderons au sourire pervers), mais à côté de ça le rythme de l'intrigue est bon, et certains passages sont plutôt efficaces voire surprennent (me concernant en tout cas). Les protagonistes sont ok sans plus, ils sont clairement pas assez développés, et les PA étant constituées de 75% de blabla pas très utile à l'éclaircissement de leurs vies respectives, on reste un peu sur sa fin. Mais ils m'ont a aucun moment fait chier comme le casting de merde de SO4.
Les musiques, bon bah là c'est vraiment n'importe quoi, j'ai relevé p'tet une dizaine de nouvelles pistes à tout casser ? Le reste c'est du SO3/4 même pas remixé. Si au moins Sakuraba s'était bougé sur les rares nouvelles pistes, mais pas du tout, à part les premières elles sont plutôt osef voire nazes.
Le système de rôle est vraiment intéressant, on prend plaisir à les monter et à les tester, d'autant que le grind est rarement fastidieux, tout montant très vite (le jeu se finissant en une 20aine d'heures...).
J'ai pas vraiment lorgné du côté des QA, car ça me faisait chier (celles de Welch sont terribles, j'ai rapidement drop). Mais de toute façon y a à aucun moment besoin d'item creation pour avancer dans le jeu (trame principale en tout cas).
Quant aux combats, c'est du pur Star Ocean. On y voit rien, ça tabasse dans tous les sens...  y a des pics de difficulté soudains mais on aime. Dommage toutefois que j'y aie pas retrouvé la profondeur de SO3, quoique le système de combat de SO5 s'en rapproche énormément, car le jeu est globalement trop rapide pour bien avoir le temps d'utiliser le système de pierre-papier-ciseaux, et que la disparition du MP-kill reste selon moi vraiment dommage (ça m'avait déjà saoulé dans SO4). Les donjons sont anecdotiques (c'est devenu du tales of en fait) après SO3 ou le Cardianon de SO4 c'est vraiment relou d'enchaîner les couloirs m'enfin, ça passe.

Bref, un petit jeu comme ça pour la route, plein de problèmes mais ma foi sympathique, je regrette pas de m'être lancé dedans et je le préfère à SO4.

7/10.

Ah et au fait, si vous y jouez, foutez les sous-titres en anglais car la traduction française est catastrophique (fautes, contresens, etc)

Fini Baroque sur PS2 avec la true ending (la seule pour laquelle les crédits défilent à ma connaissance)

Bon bon, un peu comme pour SMT1 (peut-être même encore plus que pour ce dernier), je sais pas trop par où commencer pour en parler. On est face à un jeu vraiment à part.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'ambiance, apocalyptique. Et autant dire qu'on est plongé dedans dès la première seconde. Les bâtiments délabrés, les pnjs grotesques, la musique inquiétante, puis après quelques pas, le ciel rouge vif, fascinant. On fait également de suite connaissance avec la jauge de vt, qui s'égraine non seulement dans la nerve tower mais également dans les "ruines" qui l'entourent et qui servent de hub au jeu. Du coup, on est tout de suite mis dans le bain et la course contre la montre commence pour ainsi dire instantanément : si cette jauge de vt atteint 0, c'est les hp du protagoniste qui s'évanouiront progressivement jusqu'à la mort. Baroque ne nous guide pas vraiment, et on se retrouve fréquemment sans but véritable. Du coup, le recours à une faq est plutôt nécessaire à mon avis, histoire de ne pas tourner en rond pendant des heures, même si la relative absence de repères et la répétitivité constituent aussi l'identité du jeu. C'est pourquoi j'aurais plutôt tendance à conseiller de partir à l'aveugle, de tâtonner, puis, avant d'être lassé quand même, de commencer à jeter un coup d’œil aux quelques conditions nécessaires pour voir la vraie fin du jeu (ce qui est plutôt rapide, ça peut être bouclé en une 10 aine d'heures à peine). En effet, des fins, on en voit plusieurs, à chaque purification de l'absolute god au fin fond de la nerve tower. Après les avoir vues, le personnage est ramené au point de départ, perd toute son expérience et les items qu'il n'a pas transférés (ce qui arrive aussi s'il meurt). Ce qui est intéressant, c'est que le jeu ne dispose du coup d'aucun écran de game over, la mort n'est pas une fin en soi dans Baroque, c'est pourquoi les dialogues continueront d'évoluer dans les parties ultérieures, conformément à vos actions du run précédent.

Quant à l'exploration de la nerve tower, elle est ma foi plutôt cool. Pour ma part, j'ai opté pour la fuite incessante (au point de finir le jeu niveau 2, sachant que j'ai passé 98% de mon temps de jeu niveau 1, avec un pic lvl 5/6 "pour tester" que j'ai vite regretté), d'une part parce que les ennemis font très mal et sont très agressifs (ils vous poursuivront quasiment sans cesse), d'autre part car ils ont un stock de pv conséquent qui rend les affrontements poussifs alors que la vt ne s'arrête jamais de tomber. Faut rajouter à ça une certaine raideur type silent hill. Y a pas mal de petites subtilités sympas, les disks, les parasites, les différents types d'étages, les pièges, les leviers, mais à moins de vraiment vouloir s'y pencher, on a pas vraiment le temps de s'y arrêter. Baroque, pour ma part, ça a vraiment été (encore plus au début), une course contre la montre : l'angoisse de voir la vt diminuer inlassablement, dans le hub du jeu, lorsqu'on parle aux pnjs (fort heureusement on découvre peu après qu'on peut la régénérer avant d'entrer dans la nerve tower !) mais surtout dans la tour alors qu'on a en plus 10 ennemis au cul susceptibles de faire beaucoup de dégâts. D'ailleurs, la tour est certes l'occasion de se battre (ou pas mdr) mais également de converser avec d'autres pnjs, ou du moins d'essayer, puisque la plupart du temps vous n'aurez pas même le temps de voir l'intégralité de la tirade du personnage en question, vu que les ennemis vous auront rattrapé en quelques secondes (il m'est souvent arrivé de lire ce que me disait un pnj pour me rendre compte quelques secondes après que je l'avais oublié, tellement on est toujours dans un espèce de rush). Idem pour les transferts d'objets (on peut envoyer des objets dans des cousciousness orbs et les récupérer après une mort/fin) qui sont calamiteux : le temps d'essayer de viser le consciousness orb pour lancer l'item désiré dedans, les streums nous ont déjà sauté à la gueule et notre vt a déjà diminué de quelques points. Bref, on slalome entre les streums en priant pour tomber sur des coeurs (items qui restaurent la vt).

L'histoire est plutôt cool. Les infos arrivent petit à petit, un peu dans tous les sens, mais ça rend bien et c'est complètement cohérent avec la démarche du jeu. Les rares cinématiques ont quelque chose de fascinant, elles apportent des informations capitales avec une mise en scène épurée, paresseuse diront certains, mais moi ça m'a plu ce côté très langoureux, anesthésiant, des cinématiques.
Les dialogues avec les pnjs sont souvent savoureux, allusifs au possible, parfois clairement perturbants...
Niveau musique, c'est vraiment très symaptoche, avec un côté dark techno pas déplaisant du tout, d'autant que les pistes changent non seulement d'étage à étage, mais également au sein d'un même étage. Faudra que j'écoute l'ost saturn en entier par contre, car elle a l'air excellente aussi, avec un côté plus ambient peut-être.

Bref, Baroque c'est... étrange. Mais je conseille fortement, vraiment. D'une part parce que c'est une expérience totalement à part, mais également parce que le jeu est malgré tout plutôt accessible ! On peut jouer en facile (ce que j'ai fait ; cela dit je ne sais pas ce que modifie le choix d'une difficulté particulière). Bref, pour ceux qui seraient effrayés par la réputation d'extrême difficulté du jeu (comme je l'étais depuis des années mdr), foncez, y a un mode facile et ce dernier est loin de détruire l'expérience ; qui plus est, on peut save à chaque étage et recharger sa save à loisir donc je suppose que même le mode normal est loin d'être terrible avec ça en tête (les étages étant générés aléatoirement en plus, à force de reload on finit forcément par tomber sur un étage où on tombe quasiment directement sur un téléporteur et on nique le jeu très facilement comme ça)
8/10

Juste une rumeur mais à voir :

http://personacentra...nt-live-stream/

Hahahaha grave, Hashino leaves pour P6 en plus, espérons que ça renouvelle un peu le truc

Citation

En plus dans P5 y a vraiment le côté forceur quoi comme je disais à Wolf tout à l'heure, t'as une scène au red-light district puis une horrible à la plage (FASHION POLICE!), et entre t'as les dialogues entre les deux PNJs que j'ai quasiment tous lus et qui se résument à "oh x tu fais tomber tous les hommes!!!!!!!! et ton nouveau protégé c'est Akechi-kun????? OUH QUE T VILAIN!!!! hihi <3"

Ouais je suis d'accord...
Je sais pas non plus ce qu'il en est au Japon, en tout cas niveau JV, y a déjà eu des présentations beaucoup plus honnêtes de la question (Persona 2, NieR/NieR Automata, Silver Case, Killer7). J'ai l'impression que c'est une mauvaise habitude de l'équipe d'Hashino, car on avait déjà la joke trans dans P3, Yosuke dans P4, le running gag idiot dans P5 et... une sacrée controverse autour de Catherine. Disons que là ça ressort d'autant plus par rapport au thème du jeu, qui plus est.

Pour Ann, je pense que ça part d'une bonne intention vis à vis des femmes (le 1er palace, le s-link de Ann), mais que le jeu... essaie en même temps tant bien que mal de séduire son audience avec du fanservice.

Oh mais ça a l'air cool ça ! J'ai regardé quelques images et bravo pour les arts, ça rend très bien, y a un vrai cachet. Faudra que je le chope sur Steam un de ces 4 (pour soutenir puis aussi car c'est mon trip tout simplement ces ambiances mélancolique/horreur)

Haha ça me fait plaisir ce petit avis tiens, on a le même à peu de choses près, jusqu'au temps de jeu et à la note. Un jeu cool mais pas sans défauts

Citation

Complètement d'accord, d'ailleurs j'ai du mal avec tout l'argument "P5 c'est le combat stéréotypé d'adolescents contre des adultes" comme si c'était quelque chose de complètement aberrant : c'est vrai qu'à plusieurs reprises Ryuji schématise la lutte des PT en recourant à ce couple conceptuel, mais je vois pas spécialement en quoi ça serait absolument inadéquat. La formule est peut-être un peu provocatrice certes, mais elle correspond bien à tout ce que le jeu met en place, c'est à dire un conflit de générations, où les moeurs progressistes se heurtent à l'espèce d'inertie qui caractérise une société à un moment donné. Certes Ryuji schématise un peu trop en mettant l'inertie du côté des adultes et l'innovation du côté des PT, mais d'une part le jeu met en scène plusieurs adultes relativement ok (Kawakami, Tae, Sojiro...) et d'adolescents écoeurants, d'autre part y a quand même bien la dimension générationnelle qui entre en ligne de compte quand on s'attache à des problématiques sociales comme le fait P5. Les héros sont pris dans une masse rigide et veulent la faire bouger, ils évoluent dedans depuis toujours, donc elle est bien, en quelque sorte, plus vieille qu'eux, c'est les mœurs de la société qui se sont sédimentés, c'est la facticité avec laquelle ils doivent nécessairement se démerder. Sae incarne bien ça quand elle dit (avec une grande violence d'ailleurs) à Makoto que si elle veut s'en sortir alors qu'elle est une femme, elle a plutôt intérêt à bosser dur car elle part avec un désavantage. Sae comme Makoto (au début) ont juste intégré les mœurs dans lesquelles elles baignent depuis leur enfance. Bref tout ça pour dire que je comprends pas trop le problème de l'opposition adolescents/adultes dans P5. Y a bien un conflit de valeurs qui se met en place entre des valeurs jugées périmées qui préexistent (sexisme, capitalisme etc) et des valeurs jugées plus adéquates. Puis au-delà de ça, c'est vrai que le casting manque peut-être un peu de "dark sides" (même si...), mais ça me choque pas plus que ça considérant l'orientation très politique du jeu ; j'pense que c'est important aussi à un moment donné de montrer que ce genre d'attitude vertueuse est possible, et je remercierai jamais assez P5 pour ça, c'est pour moi un des rares RPG que j'ai fait à posséder un caractère proprement militant (même si il reste des pbs notamment son caractère homophobe et parfois encore sexiste comme je le soulignais + haut). Les héros de P5 peuvent bien apparaître à beaucoup comme des sjw risibles mais ils portent à mon sens des valeurs cruciales qu'on a tendance à moquer, je trouve, un peu facilement (la classique objection : "Mais si en fait les héros étaient eux mêmes méchants, chose que P5 néglige totalement ?????" est intéressante mais a tendance à me gonfler quand elle devient un automatisme ; genre faudrait toujours trouver une dark side à tout et du coup rester sur une inertie perpétuelle).
D'ailleurs c'est intéressant car cette fameuse objection du manque de remise en question par le jeu des PT, elle est justement déjà dans le jeu lui-même, et dans la bouche d'un personnage qui a son importance à mon avis :

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Après c'est un avis perso', mais me concernant ça me dérange justement pas du tout qu'un jeu propose une grille de lecture bien précise d'un sujet, je suis pas toujours pour une approche neutre et déconnectée qui "laisse au joueur la liberté de choisir" ce qui lui plait ou non car elle finit par tout laisser sur le même plan. C'est un peu comme ce président des US (et tant d'autres personnes) qui récemment ont mis sur le même plan les alt-right et les anti alt-right quoi, y a un moment faut prendre position et pas juste théoriser sur les "oui mais est-ce que se battre contre alt-right c'est pas faire comme eux????"). Désolé pour ce lien mais en même temps il est pertinent selon moi ici car P5 est un jeu totalement dans l'esprit du temps (qui dénonce justement ces discours qui se veulent neutres et équitables et servent en fait directement l'injustice).
Et de ce pdv (je parle pas des autres aspects du jeu ofc ici) pour moi P5 c'était une bouffée d'air frais qui n'a aucun équivalent dans les JRPG que j'ai pu faire (a fortiori les anciens persona eux-mêmes qui racontent avant tout une histoire imo). Il assume parfaitement sa prise de position acerbe sur la société dès les premières secondes d'ailleurs "toute ressemblance avec la réalité serait fortuite" a rarement eu une portée aussi lourde.

Bref désolé pour le HS mais ça me tenait à coeur (ptetre un peu trop engagé comme post désolé ^^) de rebondir sur le commentaire de chris17cp ^^' j'ai pas fini de RPG pour ma part récemment...

Fini SMT1 sur SNES en ??? heures (j'dirais 40/50) avec l'alignement Chaos.

Bon je passe sur les bugs en tout genre vu qu'apparemment c'est surtout dû au patch d'AG ; du coup je prie juste pour tous ceux qui y joueront dans le futur, histoire qu'ils aient moins de problèmes que moi hahahahahaha.
Concernant le jeu lui-même... que dire ? Ce SMT1 était juste une punaise d'expérience. Oui, les combats s'enchaînent à un rythme ignoble, oui ces derniers sont composés de plusieurs vagues d'ennemis (3 voire 4 à la fin du jeu), oui les menus sont lents et tristes à en mourir, oui on se perd dans les donjons, mais j'ai envie de dire que l'ambiance est là et que tous ces éléments de gameplay contribuent précisément à la constituer. Après, bien sûr, c'est pas toujours facile de faire la part des choses : ce qu'on gagne en cohérence, on le perd en plaisir de jeu, notamment dans cet horrible donjon final, que j'aime (pour sa démesure) tout autant que je le hais (pour sa... démesure encore), qui s'étire des heures et des heures durant, et ferait presque passer tous les autres donjons du jeu pour la simplicité incarnée point de vue level design. Les musiques étaient globalement bien voire très bien mais trop peu nombreuses, on avait même pas de thème spécial pour le boss final, un peu dommage et 2/3 thèmes recyclés dans tous les donjons/villes du jeu. Graphiquement, c'est... irrégulier. Autant les donjons sont ternes, tous semblables aux couleurs près, autant les sprites des démons sont souvent superbes, de même que certaines scènes du scénario qui ont une véritable force évocatrice.
Le scénario est relativement attendu (dans la mesure où on est rarement surpris, pas dans la mesure où il ne se différencie pas d'une bonne partie des plots de JRPG ; on est dans un setting post-apo plutôt déprimant ici après tout ; eschatologie, messianisme sont au programme) mais très direct au sens, tout d'abord, de sa forme : brute, mais également du fond puisque la critique est souvent acerbe. Bref, de ce côté là c'était savoureux, un vrai bol d'air frais. Le système d'alignement est cool, ça permet au joueur de vraiment s'investir dans le jeu même si ça reste assez... tranché on va dire.
La difficulté de la trame principale est pas bien élevée (à part un passage, Kongokai imo, et encore) : en fait le jeu est rempli de déséquilibres qui rendent certains éléments du gameplay complètement abusés (Zio et les shells qui foutent des alterations) et donc les combats contre les bosses pitoyables pendant 98% du temps. C'est donc plus l'austérité qui pose problème ; après faut garder en tête que les save states ça change quand même totalement la vie et que ceux qui jouent au jeu qu'avec les saves manuelles sont à mon sens des dieux auxquels je veux bien offrir un autel.
Voilà voilà, franchement comme je l'ai dit c'était une expérience, au sens fort du terme, donc je le conseille à tout le monde pour peu qu'on ait pas peur de ressentir de la frustration/rage sur certains passages à cause du level-design ou des bugs de la version patchée du jeu qui font de vous une miskine h24
En plus y a pseudo-Yukio Mishima dans le jeu donc c'est hyper stylé

7/10

CHAUD BOUILLANT pour SMT2 mais pas avant... un bon moment, il est temps de décompresser là hahahahaha

Citation

7 palaces pour les 7 péchés + 2 autres donjons qui sont plutôt rapides (le premier genre 2h, sert surtout pour le plot) et le second (et donc dernier du jeu) genre 10-30 minutes qui est plus une ligne droite vers le boss final qu'un vrai donjon

7ème palace + les 2 autres se font tous en Décembre

Pas gêné non plus par les longs discours en soi mais c'est vrai que P5 a tendance à t'ensevelir sous des lignes de dialogue, qui sont assez souvent répétitives. Perso' je lisais toutes les conversations par message (à part sur la fin les relances textos de certains confidents vu que c'est toujours la même amorce ou presque "are u free 2nite", mais sinon je zappais rien) et c'est vrai que ça faisait un paquet à ingurgiter pour parfois remâcher des trucs qu'on sait depuis un moment (typiquement quand tu finis un Palace "trop tôt" tous les persos' qui angoissent pendant 15 jours). C'était bien pour l'ambiance je trouve mais parfois trop lourd

Fini Persona sur PSP avec la true end du run SEBEC (environ 35h)

C'était excellent !

Pas parfait, ceci dit, loin de là. J'en retiendrai principalement un scénario globalement très bien foutu, moi qui m'attendais à un truc tout basique qui posait les jalons de la série, j'ai été étonné à plusieurs reprises par la profondeur et la fluidité de l'intrigue. C'est pas juste une entrée en matière conceptuelle mais déjà un travail approfondi et réfléchi qui se suffit totalement à lui-même.
Bref un univers captivant et ultra-inspirant, pour ma part... Des séquences m'ont marqué, notamment l'entrée dans la dernière salle du jeu et la pièce qui précède 8D
Les personnages étaient cool mais pas spécialement développés (pas un pb) en dehors de Maki qui traverse toute l'intrigue.
Le gameplay, c'est difficile à décrire. Je l'ai trouvé beaucoup mieux que celui de Persona 2. Déjà parce que la difficulté est plus présente, et oblige à se méfier de temps en temps (même en facile), d'autre part parce que le système lui-même est plutôt complexe et beaucoup complet que P2. Le problème, c'est... que les bonnes idées suffisent pas à faire un truc toujours agréable : c'est cool d'avoir un niveau de personnage distinct d'un niveau de persona, mais ça oblige à toujours faire gaffe au leveling, c'est cohérent de distribuer l'xp selon les actions des personnages en combat, mais ça donne 15 niveaux d'écart entre certains protagonistes à la fin du jeu, ce qui est embêtant à plusieurs titres : d'un part certains personnages sont bcp plus faibles que d'autres, d'autre part les négociations avec les démons étant basées sur le niveau moyen de l'équipe, on se fait complètement plomber par ce système (pas compris son utilité d'ailleurs, si tu réussis une négociation, seul le personnage concerné gagne l'xp, en combat idem, mais par contre pour la négociation à visée spell cards, c'est le niveau moyen qui est pris en compte ?). Enfin bon, j'ai pris beaucoup de plaisir malgré tout, mais ça peut rebuter je suppose et pour moi ce système n'a pas à rougir face à celui des derniers Persona, qui est effectivement beaucoup plus rapide/accommodant mais moins complexe.
Le rank up c'était chiant à mourir aussi (AMON RA COUCOU), et même si l'encounter rate était moins élevé que P2, il m'a fait criser dans Avidya World x). Le level-design est relativement osef mais la vue en 1ère personne a fait poudre aux yeux dans mon cas, et ça m'a donc bien plus immergé que les donjons de P2, même si j'étais pas loin de la crise de nerfs dans ce punaise de donjon final parfois.
Enfin les musiques, c'est mitigé, autant je suis fan des pistes chantées (Lone Prayer, School Days, Bloody Destiny, l'intro', le thème de map un peu moins par contre), autant on les entend beaucoupppp trop, y a au final très peu de pistes utilisées et les instrumentales sont majoritairement osef. C'est vraiment pas l'aspect pop qui me dérange, il est justement assez intelligent sur ce jeu je trouve, car à la fois cohérent avec ce dernier (le setting japon fin des 90s avec des ados de leur temps) et décalé puisque le jeu possède une ambiance étouffante bien plus SMT pur que "Persona".
J'avais un peu écouté les pistes originales et elles avaient l'air bien, là le gros problème c'est que Meguro a l'air d'avoir considérablement raccourci le nombre de pistes pour rajouter des trucs d'ascenseur osef. C'est un peu incompréhensible, je suppose qu'il avait pas masse de temps.
Graphiquement avec le lissage de l'émulateur c'était très joli et les cut-scenes étaient top (sauf une des dernières un peu zarb).

Un jeu qui me hantait depuis l'enfance (les souvenirs des visuels du jeu dans un magazine ^^), et que j'ai enfin pu faire ! Au passage je m'intéresse de plus en plus à ce Tadashi qui pond décidément des univers vraiment cools entre P1 et P2 ^^

17/20

Haha, c'est p'têtre parce que j'étais saoulé alors pour le boss final, que ça m'a paru aussi long ! Mais entre la fin décembre puis janvier/février (en rush) qui s'enchaînent, urgs

Beaucoup trop de dialogues oui, hier justement en finissant P1 j'me disais "punaise enfin un boss final qui te dit les trucs intéressants directement sans que ça passe par 3h de dialogues". Et encore attendez de finir le Palace 6, 1h de dialogues sans interruption vous attend 8D, idem pour le boss final de la true end

La fin de ffxv c'est hyper cool ouaip. J'ai bien aimé que l'ambiance change assez radicalement dans tout le dernier tiers

Elle était hyper bien ouais, hyper responsable et tout, vraiment un de mes persos' préférés de KH ^^

Ma partie préférée c'était avec Aqua perso', mais c'est clair que le scénario casse pas trois pattes à un canard

Yes, content que t'aies kiffé ! J'avais bien aimé BBS, même si se retaper 3x le jeu était pas forcément la chose la plus passionnante au monde. Par curiosité, tu l'as fini avec qui ?

Yop j'y vais de ma réponse aussi : Je comprends également que P5 puisse lasser, notamment dans sa première partie, personnellement ça a été mon cas puisque j'ai failli abandonner dans le 2ème Palace. Mais au final, j'ai passé 160h sur le jeu et je trouve effectivement que le scénario doit être pris comme un tout ; la fin est très bonne de mon point de vue, apporte un éclairage intéressant sur le reste, et pas mal de choses se dramatisent passé un certain point... qui est effectivement assez LOIN dans le jeu. Et ça c'est le principal problème de la nouvelle mouture de Persona de toute façon, pas seulement de P5 mais disons que ça énerve peut-être plus encore sur P5 car trop souvent il se contente de parfaire la formule P3/4 sans vraiment la révolutionner (mais il fait au moins cet effort sur les donjons). En plus Morgana pète les couilles pendant, soyons honnêtes, une bonne 20aine/30aines d'heures en t'empêchant de sortir le soir, ce qui est parfois extrêmement frustrant. Ceci dit, honnêtement, pour en revenir à l'histoire, le propos m'a paru excellent au final. Pas parfait car effectivement on a pas mal de soucis d'écriture comme ça a été noté sur ce topic mais très bon tout de même, très progressiste (bon à part avec les LGBT où c'est n'importe quoi mais passons, on a l'habitude ; idem pour quelques moment shonen complètement cons où le cast mate les seins de Ann). Y a pas vraiment de twist mais ce qui m'a plu c'est le fait que le jeu balance quand même assez rarement des TGCM, beaucoup de choses sont justifiées (voire à outrance à certains moments) : les save room, la sauvegarde, les personnages qui se questionnent sur le Mementos (qui est pas juste un donjon optionnel bidon comme dans 60% des JRPGs) dans les waiting room, etc, les infos' dans la Velvet Room si tu parles aux jumelles (d'ailleurs si tu te couches sur la banquette t'as un truc qui annonce la fin du jeu, marrant), les discussions un peu partout entre les personnages, le reste je spoile pas.

Sinon pour les antagonistes comme je te disais, Kaneshiro, Kamoshida et Madarame sont déjà présentés sous un jour plus positif dès le déroulement de leur propre histoire (tout le S-Link de Yusuke pour Madarame + certaines scènes), Kamoshida c'est dit quand on trouve son trésor, et Kaneshiro c'est évoqué plusieurs fois dans son Palace et également lors de sa confession. Effectivement en endgame t'auras de nouveau quelque chose du genre, mais je te laisse découvrir de quoi il s'agit quand tu y arriveras ; personnellement j'ai adoré.
Après c'est possible que même à la fin ça t'accroche pas, c'est pas obligatoire de kiffer Persona 5 et c'est très compréhensible d'avoir des griefs contre lui de toute ; et quand bien même t'aimerais la fin ça doit pas passer sous silence tout ce qui va pas dans le reste du jeu selon toi. Ca reste un jeu très long voire à la limite du trop long et effectivement c'est usant quand ça met autant de temps à s'installer d'autant que clairement on a tous une vie en dehors de P5 et qu'on peut pas forcément tous avancer le jeu à 150kms/h.