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Chaque Zelda se veut différent ... afin de mieux faire passer la pillule d'un scénario souvent convenu. Twilight Princess ne déroge pas à la règle et d'autant plus qu'il bénéficie d'un scénario au final pour fournit que ses prédécesseurs. Les enjeux se révèlent plus important lorsque l'on approche de la fin. Ce n'est certes pas très profond mais suffisamment pour apprécier la relation entre le héros et son acolyte de l'ombre. Car oui, tenez-vous le pour acquis, ici les classiques Ganondorf et Princesse Zelda apparaissent au second plan. La relation principal concerne Le héros et Midona, étrange créature venu de l'ombre.
L'atout principal de cet épisode, est la transformation en loup afin de déambuler dans le monde de l'ombre. Simple et efficace dans sa jouabilité, il devient une simple arme vers la moitié du jeu. On finit le jeu en ayant passer plus de temps en humains qu'en loup, ce qui est dommage.
D'un point de vue gameplay, c'est du Zelda pur et donc efficace. Il y a une notion de progression avec l'acquisition de coups spéciaux au fil de l'aventure. Un système intéressant surtout vu le maitre et le lieu d'entrainement.
L'on retrouve également des possibilités comme la pêche ou parcourir le monde à dos d'Epona. Cependant, ces 2 possibilités sont bien moins utilisés au cour de l'aventure, l'on passe peu de temps sur le dos d'Epona contrairement à Ocarina of Time, un petit regret en somme. Cependant les combats et duels a dos de cheval font oublier cet aspect, tellement ils sont jouissif.
Le seul regret du gameplay reste pour moi le lock. Je ne sais pas, je l'ai trouvé moins précis, parfois confus contrairement à Wind Waker. Je me suis retrouvé à pester contre ce lock, ce qui m'a plutôt étonné. L'on pourrait également regretté que les armes obtenus sont peu utilisés une fois le donjon, où l'on les obtiens, terminé.
En terme de donjons, le bémol pourrait se poser sur la faiblesse de quelques-uns. Je les ai trouvé moins tortueux, plus faciles comme Le Temple Sylvestre, le Temple du Temps, Celestia. Au contraire du Temple Abyssal, Palais du Crépuscule, la Tour du Jugement et les Mines Goron. Il en va de même pour certains boss, Octolanthe par exemple est vaincu en 2 coups de cuillères à pot. Blizzarnia, ou Golghoma sont également peut attrayant. En contrepartie, Magmaudit, Argorok sont passionnant, même si très facile. C'est au final, un sentiment général pour TP, il est facile, peut être même trop facile.
En terme d'univers, cet épisode est très bien fournit. Un univers vaste, varié et enchanteur grâce à de sublimes graphismes qui ne laisse jamais la lassitude pointer le bout de son nez. Les lieux sont connus mais offrent une nouvelle vision des terres d'Hyrule. et c'est un plaisir de les parcourir. En contrepartie, le bestiaire me plait moins. Des monstres réguliers sont ici moins beau dans leur design, moins effrayants en comparaison de Wind Waker. Je pense notamment au ReMort et au Stalfos relativement quelconque dans Twilight Princess.
Mais alors avec tous ces petits défauts, comment se fait-il que cet épisode m'est tant plu?
Et bien tout simplement parce que j'ai pu aller au dela de ces défauts. Contrairement à Wind Waker, j'ai vécu des moments épiques (absent de WW, essentiellement basé sur la légèreté et l'envolée lyrique) comme le combat contre MagMaudit, les combats contre les Darknuts encore plus redoutables que dans les autres épisodes 3D, le dragon de Celestia, ainsi que tous les boss secondaires parfois plus passionnant que les boss de Donjon. Je n'ose même pas parler du Combat final, moment épique du jeu qui m'a rappeler le plaisir immense que j'ai pris lors du combat contre Ganon dans sa forme ultime (Ocarina of Time). Les moments de pur détente, de pur poésie sont bien sur présents (mais moins que dans WW) notamment la descente du Lac Hylia en Canoë , la recherche d'Excalibur...
Voilà comment je ressens Twilight Princess. Un grand jeu avec des graphismes et des musiques sublimes, des combats souvent épiques, quelques moments enchanteurs. Mais avec un légé soucis de lock, un bestiaire moins inoubliable, un manque de recherche pour les donjons, un trop grande facilité.
Mais quel jeu, quel plaisir de l'avoir fait!!! Il me marquera moins que OOT (fait pourtant en 2004 donc tardivement) et surtout moins que WW, véritable merveille.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce jeu bien que perfectible reste quand même supérieure à bon nombre de productions.
17/20
En terme de comparaison pur, il apparait comme bien plus sombre que Ocarina of Time mais possède moins de moment où j'ai frissonné. Sur l'aspect épique, c'est difficile de juger. Si les boss de OOT sont supérieurs en intérêt, le 2e boss et les sous-boss de TP sont exceptionnels et donc égalisent la comparaison. TP est moins épique et puissant que OOT lorsque l'on se trouve sur Epona mais avouons que le cheval n'a que peut d'intéret dans TP, alors que vital dans OOT.
Dans un autre registre, j'avoue avoir préféré Wind Waker, plus frais et plus poétique. Naviguer sur les flots, affronter des boss au design impeccable et une musique grandiose (un cran en dessous dans TP).
Difficile a comparer car chacun à ses points forts et des points faibles qu'un autre épisode corrige. Cette série m'apparait vraiment comme une série à faire entièrement pour mieux la cerner
Modifié par rhed308, 09 September 2009 à 13:03.