SniperZwolf, le 25 mars 2007 à 20:11, dit :
Le scénario du jeu en est directement inspiré, et le jeu y fait directement allusion (le nom des villes, etc...). L'intérêt de DDS n'est pas "ailleurs", il est aussi là-dedans. En réalité, je dirais même que la fin du jeu ne peut pas être comprise sans une certaine étude du bouddhisme.
j'entends bien, j'entends bien... seulement ce n'est pas ce que j'appelle du background, personellement. Mais là on touche à un problème différent, qui fait qu'on peut faire dire à peu près n'importe quoi au mot "background". Un jour, il s'agit de l'univers, l'autre jour du passif des protagonistes, puis plus tard du scénar, une autre fois des références, puis de l'ambiance etc. etc.
En tous les cas, j'ai tendance à appeler background tout ce qui touche à l'architecture de l'univers d'un jeu. Une sorte de melting pot de tout ce qui rend l'univers cohérent et éventuellement agréable à découvrir.
Ainsi, quand je vois un jeu comme FFXII qui à chacune des nombreuses pages de son bestiaire nous apprend quelque chose de concret sur un point précis de l'univers du jeu ( au menu de l'Histoire, mais aussi de la Géographie, de l'Anthropologie ou de simples renseignements d'ordre économique, politique voire touristique... Bref, quand je vois qu'un jeu va aussi loin pour se doter d'un cadre consistant, là je n'hésite pas à parler de background monumental.
Quand je vois une épopée de l'ampleur de celle des Xeno (en pensant tout particulièrement au xenogears et à l'ouvrage perfect works), là encore je parle volontiers de background de tueur.
Par contre, ce que tu décris dans DDS2, c'est ce que j'appelle des inspirations, des références. Et de ce côté là je veux bien croire que le jeu a de la matière à revendre. Mais ça reste des inspirations, qui éventuellement influeront sur l'ambiance ou le scénario du jeu, mais qui ne changeront rien au fait que l'univers, sa mise en place, ses tenants/aboutissants et tout le tralala (ce qui constitue donc le background pour moi, d'après ce que j'ai pu comprendre des mots de Jay dans son premier édito) restent sommaires et - à mon sens - secondaires. Je veux bien concevoir que toutes ces références sont un des multiples aspects de l'entité background, mais j'aurai énormément de mal à admettre qu'elles en sont son essence.
Et je tiens à préciser que je dis ça pour DDS2, mais j'en ai autant à la charge de Kingdom Hearts II, un de mes chouchous. Encore une fois, j'ai beau avoir énormément apprécié le jeu de son ouverture à sa conclusion, j'ai beau avoir pris un immense plaisir à ruiner du sans coeur et à revivre d'une certaine manière certains grands disney, jamais je n'irai clamer que son background détruit tout, et j'ai été tout à fait surpris de voir Jay consacrer encor une fois un dossier tout entier au background du jeu lui même (c'est à dire tout ce qui concerne les mondes originaux).
Bref, tout ça pour dire que je pense le problème est ici de l'ordre du vocabulaire, tout simplement.
Edit > Kriss, effectivement, on ne parle "que" de jeu vidéo (les guillemets sont importants), mais on parle aussi de presse, de journalisme. et à partir du moment où quelqu'un se revendique journaliste, il doit être capable de fournir un travail rédactionnel de qualité, et s'expose donc tout naturellement à la critique. Dans ce cas précis, le fond concerne tout autant les informations données et leur mise à l'écrit, c'est indissociable.
Modifié par moguri, 26 March 2007 à 00:31.