Citation
Ma première partie de 140h était plus qu'avancée avant que ma carte mémoire n'exige un formatage me faisant perdre tout ce que j'avais accompli (notamment de nombreuses heures de boost des armes maudites). Cet échec me restant en travers de la gorge il me fut difficile de m'y remettre avec le même engouement et pourtant quelques mois après je me relançait pour la même aventure, une partie identique voire même supérieure car je n'ai pas reproduis les mêmes erreurs.
Tales of Symphonia est un grand jeu! C'est la phrase la plus simple qui puisse décrire cette expérience.
Il possède un univers suffisamment vaste avec des villes sublimes et vivantes, des donjons tortueux bien que peu esthétiques; une véritable force. Des villes comme Meltokio et Luin offre la simplicité et la qualité d'une architecture qui répond parfaitement au design cell shadé de l'ensemble. Toute la force graphique du jeu réside dans ces 2 domaine a défaut d'une map qui elle donne la nausée. Chaque mouvement entre 2 villes, 2 donjons sur une plaine verte avec un simple chemin de terre que parcourent des limaces mauves sont toujours un cauchemar tellement les yeux souffrent. Le véritable point noir du jeu est là: la MAP. ../images/smileys/fou.gif
Que dire ensuite du bestiaire, si ce n'est qu'il est conséquent, délirant et un plaisir à combattre. Plus de 200 ennemis le composent et chacun possède un charme certain.
Mais un bestiaire de qualité ne serait rien sans un moyen efficace de les combattre. Et là, ce n'est que pur plaisir.
Le système de combat offre des dizaines de possibilités, combinaisons; simple de manipulation il n'en reste pas moins complexe si l'on souhaite en comprendre et maitriser toutes les subtilités.
L'utilisation des raccourcis afin de donner des ordres au personnages que l'on ne contrôle pas est une petite merveille qui rend le tout passionnant. Certains combats bien que brouillon deviennent un déluge de magie et de coup d'épées. Difficile de rendre sur le papier le plaisir fou que j'ai pris lors de ces joutes épiques, notamment lorsque parfois la victoire s'arrache alors que la défaite semblait inévitable.
La seule chose qui a rendu toutes ses heures consacrer au jeu relativement longues est au final son OST. Elle possède trop de déchets, trop de musiques quelconques pour la rendre mémorable, inoubliable. Certaines sont exceptionnelles (la musique du générique de fin en fait partie) mais souvent elles sonnent creuses sans vie sans âmes: une exsphère vide en quelque sorte. C'est vraiment dommage de la part d'un Sakuraba qui m'avait émerveillé dans Baten Kaitos.
Ce que j'ai préféré dans cet épisode, ce sont tous les a-côtés. Tout faire dans ce jeu prend un temps fou, le jeu est vaste en petite quête de quelques minutes, et en quête plus longue comme le bestiaire, les figurines, la cuisine, le colisée, les armes maudites... Chaque chose accomplie est un petit plaisir.
La forme:
Un gameplay de folie
Des graphismes enchanteurs
Une MAP immonde
Un bestiaire de grande qualité
une musique plutôt quelconque
Les a-côtés nombreux et passionnant
Venons-en désormais au fond qui parfois peut être en deçà de la forme. Ici ce n'est clairement pas le cas!
Dans son histoire, TOS se révèle être une petite pépite de maturité. Les thèmes abordés sont certes classiques ais traité d'une façon légère sans pour autant tombé dans la niaiserie, et souvent les dialogues sont vraiment dans un ton plus dramatique ou le rose bonbon n'apparaît pas. Racisme, intolérance, esclavagisme, danger de la technologie, religion: du déjà vu mais traités avec une pointe de légerté grâce aux graphismes.
Symphonia ne serait donc pas niais? Je vous rassure, il l'est mais pas dans son univers, pas dans son histoire. Ce sont quelques-uns de ces personnages qui rendent tout ceci niais et parfois frustrant. Le trio Lloyd-Génis-Colette peut parfois nous offrir des dialogues passionnant pour faire avancer l'histoire mais également des moments qui peuvent nous horripilé, a tel point que l'on veuille les trucider. Ils ressortent pour moi comme le défaut du jeu dans son fond, car en contrepartie de cet échec, les autres personnages du groupe sont excellemment bien présents. Que ce soit Sheena, Raine, Preséa, Regal, Zelos et encore plus Kratos, chacun possède son histoire, ses secrets, ses rêves qui sont développés au cour de l'histoire notamment lors des scènettes, petits moment intimes de l'aventure. Nous pourrions seulement regretté l'absence de doublage pendant ces petits moments qui parfois en révèle énormément.
Là où selon moi FFX avait échoué, Symphonia offre donc un panel de personnages passionnant. J'ai eu très vite envie de poursuivre l'aventure à leur côté. C'est pour cela que je considère ce Tales of comme bien moins niais que certains le disent, parce qu'il offre une histoire qui se durcit, s'assombrit au fil des heures.
Et que dire de leurs adversaires tout aussi développé avec leur propres traumatismes qui ont fait ce qu'ils sont. Beaucoup d'entre eux ne sortent pas de la scène comme des vilains, des fous qui inspirent le dégout. Certains sont ont à la base fait un choix qui les a conduit sur la voie du mal. Et lorsqu'ils sont vaincus, les héros ne ressentent pas vraiment de la joie, du soulagement mais un vide profond, un beau gâchis
Le jeu tient très bien la route dans son mélange maturité/naïveté et pourtant je me dis parfois que j'aimerais avoir joué à ce jeu sans une seule touche de naïveté, si cet énervant trio avait été remplacé par d'autres adultes, quel jeu en serait sortit?
Le fond:
Un scénario plus riche qu'il n'y parait
un trio principal détestable
Des seconds couteaux exceptionnels
Des ennemis riches en contenus
Tales of Symphonia est un grand, c'est une évidence. Il possède un univers d'une richesse incroyable qui fait que l'on ne s'ennuie que très rarement voire pour ainsi dire jamais (même après 250h). Il n'évite cependant pas quelques écueils qui l'empêche selon moi d'atteindre la perfection; aussi bien dans le fond que dans la forme. Mais en y réfléchissant bien, ils ne pèsent pas lourd face à tant de qualités
16/20
Avec autant de point positifs pourquoi une note qui semble inférieure au propos? Et bien car il y a encore une marge de progression que je dois accomplir dans la série des Tales of. C'est mon premier épisode et je me permet donc de ne pas trop lui offrir plus de 16 pour mieux voir venir les autres épisodes.
Il y a également cette niaiserie que j'exècre par dessus tout, je ne souhaitait pas trop m'attarder sur ce trio qui moi m'a franchement énervé, j'ai souvent pesté face à tant de bêtise enfantine.
Il y a également cette petite idée dans les combats, que les magiciens ne sont bons qu'a distance. Il est fou de remarquer à quel point ils sont mauvais dès que l'ennemi se rapproche: ils n'ont d'interet que pour la magie a distance SOUS CONTRÔLE. En effet il est fou de constater que si l'on ne les a pas en main ils font tout et n'importe quoi comme venir au corps à corps. Peut être est-ce du au fait que j'e nai fait des full magiciens et qu'il soit possible via les Types T ou F d'en faire de meilleurs combattant. Néanmoins il reste frustrant de les manipuler pour autre chose que la magie.
Je rajouterais peut être cette partie dans mon commentaire, la note pourrait peut être évoluée bien que je ne le pense pas pour le moment.
Modifié par rhed308, 28 July 2009 à 17:21.