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Final Fantasy Xiii ( Fanfic )


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71 réponses à ce sujet

#1 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 22 September 2006 à 10:25

Cela fait un moment que je suis votre site. Et je dois avouer que le travail complet et sérieux est très attirant. Aussi j'aimerai publier une histoire : un Final Fantasy complètement original. Qui utilise les composants de ses aieux mais qui va prendre un chemin esquissé dans le X et tenté l'espère dans les Final Fantasy nouvelle génération.

La fic est longue donc, je réserve ce premier post à des lecteurs avides. Mais je n'interdis en rien les autres d'y passer. En vous souhaitant une bonne lecture.


Chapitre 1 : Le départ

Aujourd’hui, ce n’est pas un jour comme les autres. Ce soir, la déesse blanche sera plus forte que jamais. Sa blancheur fera comme si le jour n’avait pas de fin. Cet événement n’arrive qu’une fois par an, et c’est ce soir là, que la chimère recevra son sacrifice. Comme chaque année, toutes les femmes de plus de 12 ans se positionnent sur la place centrale. C’est à ce moment là que la chimère apparaît face à la lune et choisit l’une des femmes, elle doit alors se mettre à genoux, ensuite, un garçon qui est né ce même jour, doit à ses 15 ans lui ouvrir la poitrine et sortir le cœur pour l’offrir à la chimère. Si ce sacrifice n’est pas réalisé, la Chimère détruira le village. Pour le garçon, s’il n’est pas tué par la chimère après le sacrifice, il entre dans le monde des adultes. Et le garçon pour cette année, c’est moi.
Depuis tout petit l’ancien, du village m’a préparé à ce jour. En conséquent, il m’a toujours mit à l’écart du village pour que je ne me familiarise avec personne. J’avais le droit d’entrer qu’une fois dans le village : Le jour du sacrifice, et c’était la même chose pour les autres garçons nés le même jour. L’ancien était la seule famille qu’il me restait. Je le trouvais gentil, et il me racontait beaucoup d’histoires. Notamment sur le fait que ce village n’avait connu qu’une fois la destruction, c’était il y a 15 ans, mon père qui avait assisté à ma naissance tomba en larme. Il était excédé par ces pratiques inhumaines, car il savait qu’un jour son fils devraient tuer une femme pour protéger le village. Le soir même, il tenta d’arrêter le sacrifice en défiant la chimère. Celle-ci fut folle furieuse et déchaina sa rage sur le village. Pour calmer sa colère, le reste des villageois obligèrent mon père à s’ouvrir le ventre, et ma mère du lui couper la tête avant d’être elle même lapidée. Quand l’ancien me raconta cette histoire, une haine naquit dans les profondeurs de mon corps, elle criait vengeance. Je ne sais pourquoi l’ancien me raconta cela, mais il n’en refit jamais allusion, et ce soir, je vais devoir faire le sacrifice, bien que je n’en n’aie pas envie. Comme je n’étais pas autorisé à entrer dans le village, je pouvais parcourir les environs à ma guise, mais je ne pouvais aller bien loin. Notre village est au cœur d’une forêt magique, et si quelqu’un demeure trop longtemps dans ces bois, il finit par se perdre et meurt de fatigue. Seul les braves devaient y aller pour rapporter nourriture et l’eau nécessaire à la survie de la communauté.
Il y a un mois, j’ai rencontré dans la forêt une fille du village. Quand elle me vit, elle fut effrayée, mais elle ne s’enfuit pas. Elle disait que j’avais les yeux rouges, et que dans le village, ça portait malheur. Elle était très forte, elle m’a dit qu’elle était la fille du chef, et qu’en secret il lui avait apprit la chasse et le combat, ce qui était interdit par le village et ses lois. Très vite nous devinrent amis, et sa peur envers moi disparut En 15 ans, je n’avais jamais vu le chef, cette fille et l’ancien étaient mes seuls contacts avec le monde. J’ai peur…et si c’était elle que je devais tuer soir, elle est si belle, elle avait de long cheveux bruns, ses yeux étaient d’un bleu clair, plus clair que le ciel pendant la saison des récoltes, elle avait un an de plus que moi, et était promise à un homme qui ne lui plaisait pas. Je ne comprends plus, il y a tellement de contrainted, je n’ai pas envie d’entrer dans le monde des adultes aux prix de la mort d’une femme ! Ca jamais !
Eto

« Tiens, Eto, toujours entrain d’écrire dans ton journal avec ta plume…tu devrais la changer elle est bientôt usée ! » fit l’Ancien entrant dans ma cabane.
Lorsque je le vis, je me mis à genoux et je le saluais, comme le voulais la coutume.
« Bonjour l’ancien, que l’être de lumière vous accorde santé et longévité ! » fis-je
« Merci à toi, je vois que tu utilises toujours ta plume…pourquoi ? »
« C’est…un cadeau de mes parents, le dernier souvenir qu’il me reste… »
« Et pourquoi me le dis-tu seulement aujourd’hui, pendant ces années, n’ais-je pas gagné ta confiance ? »
Je le regardais, c’était un vieil homme, il ne lui restait que quelques dents, son visage était couverts de rides, ses cheveux longs étaient tous gris clairs, voir blancs, il portait des vêtements de couleur pourpre, signe de son statut dans le village.
« Alors, j ‘attends ta réponse mon fils. » fit-il en tapant de son bâton
« Si bien sur Ancien, mais, c’était quelque chose de personnel, et je vous le dis, car je crois que je ne vais pas faire le sacrifice ce soir. Ancien, j’en ai assez, assez de me cacher, être exclu du village, tout cela parce que la déesse mère m’a fait naître ce jour maudit ! ! Et puis, pourquoi personne ne se soulève contre la chimère. Est-elle immortelle ! » fis-je presque avec un ton de colère.
« Mon fils, tu es particulier, tu as des yeux de sang, et je crois que ton destin n’est plus lié à ce village ! » fit-il en me prenant la main.
« Que…que voulez vous dire ! » Sa réponse me faisait froid dans le dos.
« Ecoute moi Eto, je vais te révéler quelque chose que seul moi et le chef du village savons : Nous vivons à une époque troublée, et ce sont les chimères qui nous gouvernent. On dit qu’autrefois, le monde était gouvernée par des cristaux, chacun d’entre eux, représentait une force de la nature, l’eau, le feu, le vent et la Terre. Avec ces cristaux, les hommes étaient arrivé à un stade formidable de leur évolution, ils avaient réussit à créer un monde de métal et de machines qui faisaient leur travail à leur place. Un jour, une poignée d’homme réussit à atteindre l’immortalité, et deux monde se créèrent : Les peuples des dragons du ciel, et les peuples des dragons de la terre.

Ceux qui étaient des dragons du ciel devaient posséder une grande sagesse pour maîtriser et commander aux cristaux, mais un jour, les peuples du dragon de la terre créèrent les chimères, des bêtes intelligentes, utilisant la magie et ensemble ils attaquèrent les peuples des dragons de la terre. Ce fut une guerre sanglante, les anciens sentant leur fin arriver tentèrent quelque chose, ils brisèrent les 4 cristaux en deux, et lorsque les peuples des dragons de la terre arrivèrent, ils utilisèrent leur pouvoir pour fusionner les  8 morceaux avec les chimères des peuples des dragons de la terre, perdant ainsi leur immortalité, ils furent massacrés. Mais une fois les peuples des dragons du ciel décimés, les chimères se retournèrent contre leur créateur.
« Mais pourquoi cela Ancien, cette histoire est complètement insensé ! » fis-je.
« Oui mon fils, car en fusionnant avec les moitiés de cristaux, les chimères acquirent une conscience individuelle, et furent doué de la parole. Ainsi, l’époque « dorée de l’Avant »  prit fin avec le grand cataclysme. Seul quelques élus furent épargnés, et certains créèrent ce village. Mais, beaucoup voulaient oublier ce sombre passé, alors, ils créèrent une religion, peuplés d’esprits, de déesse et de démons pour survivre à ce monde hostile. Toutefois, certains refusèrent d’oublier. Car ils savaient que d’autre peuples que les hommes avaient survécus aux cataclysme des chimères, mais si les peuples le savaient, le reste de l’humanité disparaîtrait dans un élan de désespoir. Se sacrifiant inutilement

« Ancien, pourquoi me révéler tout ça…en quoi cela va m’être utile ! » fis-je.
« Si tu as l’intention de mourir ce soir, autant que tu saches la vérité sur notre monde, c’est la moindre des choses que je puisse faire, et…je me sens coupable. Coupable de ne pas avoir pu aider ton père et ta mère. J’ai fait ce que j’ai pu pour remplacer tes parents, et savoir que tu vas peut-être disparaître ce soir, me remplit de tristesse. »
Je vis des larmes couler le long des joues de l’ancien
« Ancien, vous avez réussit à jouer ce rôle, vous avez été la seule personne à me consoler lorsque j’étais triste, vous avez rie avec moi lors de mes premiers écrits, je vous appelle Ancien à cause des traditions que vous même vous m’avez appris, mais au fond de mon cœur, je vous appelle père, et je suis fière de vous appeler comme ça. » fis-je au bord des larmes.
L’Ancien qui s’était relevé, lâcha sa canne elle tomba à terre, et il me serra dans ses bras. Ce fut, la première marque d’affection qu’on me donnait, j’étais en larme, et je le serrai contre moi, aussi fort que je le pouvais.
« Fils, fait comme il te semble, ta vie a été tracée d’avance par les traditions du village, mais ce soir, tu seras ton seul maître. De ce que je t’ai appris, de ce que tu sais en combat, sur ce monde, devrait t’aider à prendre la bonne décision. Maintenant, prépare toi, la cérémonie va bientôt commencer.

Il sortit de ma cabane. Je regardais ma main, elle tremblait légèrement. J’avais peur, je le savais, mais comment passer au-dessus, je ne savais pas. Je me retournais, et j’ouvris un coffre. Un habit rouge était à l’intérieur. C’était un présent de la fille du chef, pourtant je n’aimais pas ce vêtement, car au moment où elle me l’a remis, j’ai vu toute la tristesse dans ses yeux, ses mains tremblaient, elle aussi devait participer à la cérémonie. Mais que pouvait-elle y faire…je soupirais en enfilant ses vêtements, je me fis une petite toilette. Par réflexe, je gardais sur moi ma lance, je l’avais confectionnée moi même. Cela ne rivalisait pas avec les épées des gardes, mais je me sentais en sécurité avec elle.

J’enlevais la cape qui me servait d’entrée. Pour la première fois depuis 15 ans, des rayons de soleil passèrent par cette endroit. Tous les villageois s’arrêtèrent, et me lancèrent un regard que je voulais éviter, car ce soir, j’allais faire partie des 3 hommes qui auront pour lourde tâche de tuer, pour vivre.
Je m’assis devant l’entrée et je regardais le ciel, je ne cessais de penser à cette fille, le bleu du ciel me réconfortait, mais c’était tellement éphémère…
L’être de lumière parcourait le ciel, et déjà la déesse blanche apparaissait, orgueilleuse, énorme, et rousse. Une fois par an, elle rassemble toute sa colère, et une fois dans l’année, elle annonçait les présages de la nuit, une nuit de sang. Cette idée me répugnait de plus en plus. Plus la déesse blanche montait dans le ciel, plus elle emmenait avec elle, le manteau de la nuit, avec ses milliers de sœurs, chacune plus ou moins importante pour la déesse en fonction de sa luminosité, elles étaient vraiment nombreuses

C’est alors que les tam-tam se firent entendre, annonçant le début de la cérémonie. Les torches de feu s’embrasèrent. Les hommes commencèrent à chanter d’une voix si grave que je me croyais au royaume des morts. Je pensais aux trois filles qui allaient mourir ce soir, j’en serrai mon poing gauche. Je regardais autour de moi, tout le monde nous regardait, nous les trois adolescents qui allaient passer dans l’âge des adultes. Nous arrivâmes devant l’Ancien. Je vis qu’il m’adressa un regard particulier, qui provoqua des chuchotements. Qu’est ce que cela pouvait me rendre nerveux !
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#2 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 08 October 2006 à 16:18

Puis le silence s’installa dans le village, attendant que la déesse blanche soit le plus haut dans le ciel. Soudain, une gigantesque ombre arriva. Je devinais que c’était la chimère puisque même le chef de la tribu se mit à genoux. Il était là, à côté de l’ancien. Le seul à porter des habits blanc, signe de son autorité sur tout le village. On disait de lui qu’il était le plus téméraire.. Mais au moment de l’arrivé de la Chimère, lui, aussi bien que moi sentions cette peur au ventre.
« Je suis Valefore, Je domine les airs, je viens voir le sacrifice, et me délecter de cœurs de trois vierges ! Esclave ! Commencez la cérémonie ! »
Je sentais dans ces paroles, toute la puissance, et l’arrogance de cette créature. Je me demandais à ce moment là, à quoi elle pensait lorsqu’elle attaqua ceux qui l’avaient crée il y a de cela fort longtemps.

Les tamtams se firent plus insistants marquant le début de cette cérémonie. Valefore survola les filles concernées, puis se percha sur l’hôtel qui lui était réservé.
De son œil, il créa quelque chose, une lumière qui se dirigea vers les trois filles désignés. Elles se mirent à genoux devant nous. Et au grand malheur, je reconnu celle que je devais tuer, c’était elle, la fille du chef. J’étais en colère, comment le chef pouvait laisser sa propre fille se faire tuer par quelqu’un qui allait êtres des siens !
« OH ! ! ! GARCONS ! VOUS AVEZ ETE CHOISIS PAR LA DEESSE BLANCHE. VOUS VOUS RETROUVEZ DEVANT DEUX MONDES, CELUI DE LA VIE, ET DE LA VIE D’ADULTE , ET CELUI DE LA MORT, ET DE LA HONTE. CES DAGUES, VOUS MENERONT VERS L’UN DE SES DEUX CHEMINS ! ! » fit l’Ancien de sa voix grave et granuleuse

Je regardais de haine le chef, qui je voyais avait du mal à se retenir, voyant le destin de sa fille qui était à présent entre mes mains. Des prêtres arrivèrent devant nous, une dague sur chaque coussin, ornée de bijoux et de pierres précieuses. D’un geste synchrone nous prîmes ses dagues.
Le premier engagea la cérémonie. D’un coup, il planta le couteau dans le cœur de la jeune femme. Celle-ci ne poussa qu’un petit crie, et elle s’écroula. Le sang sortait de sa bouche, et très vite, il ouvrit le corps et extirpa le cœur, qui battait encore. Je ne pouvais regarder, je sentis mon ventre se torde, je croyais que j’allais me vider. Il déposa le cœur sur le coussin et le prêtre l’apporta à Valefore qui le mangea en quelques minutes.
Le second, ne prit pas cette pêne, avec la dague, il enfonça le couteau à côté du cœur, et fit une entaille et chercha de sa main le cœur de la jeune fille. Celle-ci hurlait, à la joie de Valefore.

« C’est bien, cet homme sera fort ! »
Tout le monde applaudissait pour sa « victoire », tous, sauf moi, qui restait là sans bouger, la dague à la main.
Ce fut à mon tour. Je le regardais dans les yeux, elle me regardait également, je devais le faire, je fis un pas en arrière pour lui asséner un coup fatal. Je levais le tête vers le ciel, et je vis quelque chose qui me surprit. La déesse blanche était entrain de rougir, je n’avais jamais vu ça, qu’est ce que cela voulait dire.

« ALORS ESCLAVE ! ! ACHEVE LA ! ! OU PREFERE TU LA MORT ? ! » me fit Valefore. Elle me dévisageait, m’incitant à faire ce que je devais faire.
C’est alors, que je me souvins d’une chanson de l’ancien qui m’avait émue lorsque j’étais petit, je ne pouvais plus me retenir. Je me reculais et sous la déesse je me mis à chanter, d’abord, tout doucement, puis de plus en plus fort, jusqu’à chanter en regardant fixement Valefore, je serrai de plus en plus fort ma dague, puis je criais ma chanson et je décidais enfin de jeter la dague sur Valefore, elle fut surprise et je lui crevais l’œil. Elle hurlait de douleur, tout le monde paniquait, sauf l’Ancien qui restait de marbre.
« VALEFORE ! ! ! Je renonce à tuer cette femme ! ! ! »
« Traître comme ses parents ! IL FAUT L’OFFRIR EN OFFRANDE ! ! ! » fit l’un des villageois !
« HUMAIN ! TU VAS MOURIR ! ! » fit Valefore.
Soudain, j’entendis un coup de Tonnerre, je ne comprenais pas, il n’y avait pas de nuage. Je vis le chef du village, faire rejaillir le tonnerre de cette objet étrange, les coups se répétèrent, je ne pouvais les compter. Valefore les reçu de plein fouets, cela la blessa et elle s’enfuit, mais en promettant de revenir.  
« Chef , quelle est cette magie ? ! » fis-je.
« Chef, il faut le tuer, sinon, Valefore va détruire le village ! ! ! » fit de nouveau ce même villageois.
« Ecoutez tous ! Ce soir, depuis 15 ans, Eto fut le premier à se révolter, comme son père, ce que vous avez vu de ma part était de la technologie, de ses objets là ils y en avaient des milliers à une certaine époque, mais ce ne sont plus que des vestiges. Aujourd’hui, j’ai vu des garçons prendre du plaisir à tuer ces jeunes filles, uniquement pour être accepté dans le village, ce ne sont pas eux les fautifs, mais nous tous, nous qui avons exclus ces enfants depuis 15 ans. Avec ce qui vient de se passer, une décision doit être prise : Soit nous restons dans ce que nous étions, c’est à dire, des hommes qui se contentaient de survivre, soit, nous changeons, et quitte à nous battre jusqu’au dernier, au moins une personne transmettra aux générations suivantes, que notre peuple a voulu se libérer de l’emprise des chimères ! ! » fit-il en levant le bras.

C’est alors, que tous crièrent de joie, suivant la volonté du chef. Celui-ci arriva près de moi et me mit la main sur l’épaule.
« Eto, prend mon épée, et, j’aimerai que tu sois cette homme qui transmettre le souvenir de notre peuple. »
Je fus très étonné, mais je vis le regard remplie de joie de la fille du chef, et je décidai d’accepter. Je me mis à genoux : «  L’Ancien, Grand Chef, j’accepte votre requête, et j’aimerai partir dès cette nuit pour explorer le monde…les chimères sont peut-être cruelles, mais, peut-être qu’un jour, les hommes se soulèveront, pour détruire ce que nous mêmes avons créer il y a de cela si longtemps. »
L’Ancien s’approcha de moi et mon confia une carte
« Elle date d’il y a très longtemps, mais peut-être t’aidera-t-elle…Adieu mon fils, car je sais que tu ne reviendras pas ici. Eto, aux yeux de feu. »
J’avais presque les larmes aux yeux. Mais c’est en cette nuit si sacrée, que je décidais d’entreprendre mon voyage. Au moment de quitter le village, j’eu une idée qui me traversa l’esprit : Un monde sans chimère, idée que j’oubliais très vite.

Cela faisait maintenant cinq jours que je marchais à travers la forêt. L’être de lumière était au plus haut, je décidais donc de faire une pause. Je m’adossais contre un arbre, et je fermais les yeux. La forêt avait changée, ce n’était plus les grosses fougères et les arbres à résines qui étaient dominants, mais des arbres à feuilles de toutes sortes, il y avait même des buissons avec des baies. L’Ancien me l’avait raconté, il m’a dit qu’un jour il était sortit du village, et était arrivé dans un endroit où la forêt n’était plus si agressive, qu’il était plus facile d’avancer dans les bois. Je me demandais si le spectacle que je voyais aujourd’hui était tellement différent de ce que lui avait vu.

Je décidais de repartir, mais il y avait quelque chose qui maintenant me préoccupait, et qu’auparavant je n’avais jamais fait attention : Pourquoi faisait-il toujours beau, pourquoi il ne pleuvait qu’à des moments précis…à présent que je devais me débrouiller par moi même, je me posais ces questions.
Je commençais à voir la fin de la forêt, et lorsque j’en sortis, le spectacle était affligeant. Le ciel était couvert, aussi noir que lorsqu’on voyait arriver le démon des eaux au village. Mais ce n’était pas ça. Je m’approchais de la terre pour la sentir. D’habitude, lorsque la terre est saine, un tas d’odeurs sortent du sol, mais là, il n’y avait qu’une seule odeur : L’odeur du feu. J’avançais péniblement, à chaque pas, on aurait dit que des milliers d’insectes se réveillaient, tous plus noir les uns que les autres. L’air me brûlait la gorge, c’est à ce moment que je réalisais combien la forêt nous avait protégée, moi et mon peuple. Bientôt, je me trouvais à quelques centimètres du sol, je commençais à voir trouble, je pensais que la déesse de la terre voulait me reprendre, et qu’elle m’avait jeté un sort pour que je meure sans souffrance.

Lorsque j’ouvris les yeux, je me trouvais dans une drôle de salle, je tournais le tête, et je vis que j’étais nu. Je voyais mes rondeurs, car j’avais toujours mangé plus que ce qu’on me donnait, mais je crois que la déesse mère, a compensé en me donnant force et raison.

Je voulais me lever, lorsque soudain, ma tête cogna contre quelque chose. De la Magie ? C’était incroyable, c’était encore plus dur que la pierre, et pourtant ce n’était même pas visible. Soudain, je vis quelque chose se poser au dessus de moi, c’était un visage, mais il était monstrueux, sa peau était noir, ses yeux avaient la couleur du sang, et de la fumée sortait de sa bouche.

« NON ! ! ! UN DEMON ! ! ! Je suis au royaume des morts ! ! ! » fis-je
Je voulais me débattre, lorsque soudain mon poing traversa cette magie, je vis du sang sortir de ma main. Une douleur me parcoura le bras, j’étais presque paralysé, je hurlais ma douleur. Tout à coup, j’entendis une voix

« Hé, calme toi, tu veux mourir ou quoi ! ! »

C’était ce démon qui me parlait, j’eu peur et je me cachais dans un coin. La chose que j’avais touché se souleva, me libérant le passage. J’étais terrifié, quel genre de magie cela pouvait être. Soudain, je vis un objet brillant à la taille de ce démon, je le reconnaissais, c’était ce même objet que le chef avait utilisé pour chasser la chimère Valefore. Je réalisais que peut-être tout ce qui m’entourait n’était pas magique, mais « technologique. » La salle était d’un blanc très marqué, et j’entendais des bruits répétés qui venait d’un objet au dessus de moi.

« Là, tu n’as rien à craindre, tu es dans une salle de repos. ».

Le démon parlait, et je le vis qu’elle enlevait sa peau, son visage m’apparaissait. C’était celui d’une femme, elle avait les cheveux encore plus noir que le terre que j’avais vu. Elle avait des yeux en forme de noisettes, et ses yeux était d’une bleu profond, comme la fille du chef. Elle s’approcha de moi et regarda au niveau de ma taille.

« Hé mon gars, t’es plutôt bien foutu, d’où est ce que tu viens, ta peau n’a pas la même pigmentation que la mienne, regarde »
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#3 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 16 October 2006 à 21:57

Elle me prit ma main qu’elle mit contre la sienne, c’ était vraie, sa peau était si blanche, on aurait dit un mort, tandis que moi, elle était si « vivante », je ne trouvais pas d’autre terme.
Elle se tourna et me donna mes habits que j’enfilais rapidement. Je n’avais pas honte d’être nu devant un homme ou une femme, personne ne m’avait dit que c’était mal, mais l’Ancien m’avait suggéré de toujours m’habiller quelque soit le lieu.
La femme s’assit et me regarda : « D’où tu viens, tu n’es pas d’ici. Moi et mon amie t’avons trouvé à la surface, tu es sacrément résistant pour un homme, d’habitude quelqu’un qui va à la surface ne tient pas plus de 5 minutes. »

« Je…je ne comprends pas ce que tu dis… « surface », « minutes », qu’est ce que cela veut dire ? »
Ma question semblait l’étonner.

« Ben tu sais, la surface c’est là où les chimères sont. Nous, nous sommes dans la Terre, sous la terre. Et minutes, ben c’est ce qu’on appelle le temps, ce qui sert à nous dire à quel moment de la journée nous sommes. »

Je commençais à comprendre, je réalisais que j’étais devant un autre peuple que le mien. Et ils en savaient plus que moi.
« Je viens de la forêt situé au Nord de cette région. Là-bas, on n’a pas tout ce que vous avez ici, par contre, l’être de lumière nous accorde sa bénédiction tout le temps ! »

La fille se leva.
« Pas possible, des hommes vivent dans ces forêts, avec le soleil ! J’y crois pas. » fit-elle très étonnée.
« Soleil, c’est le nom que vous donné à l’astre qui brille dans le ciel ? »
« Oui, oh, là là, je suis si excitée, tu vois, j’ai 15 ans, et jamais je n’ai pu voir le soleil, comme tout le monde ici. »
« Ah, c’est à cause de la chimère ? »  
« Non, nous ne dépendons pas d’une chimère, nous sommes indépendants, aucune chimère ne vient sous terre. »
Ce qu’elle venait de dire, agissait comme un feu qui me rassurait. Alors, il y existe des peuples qui vivent librement ? Sans besoin de sacrifice pour survivre.
« A quoi tu penses pour sourire ainsi ? » fit-elle.
« Là où je vivais, nous étions soumis à Valefore, mais nous nous sommes révoltés. » fis-je en remuant des mains, mais quelle est ton nom ? »
« Je m’appelle Anandes, et toi ? »
« On m’appelle Eto. »
On moment où je dis mon nom, elle prit peur.
« Que se passe t-il ? Ai-je dit ou fait quelque chose de mal ? »
« Dans notre langage Eto veut dire le destructeur. Et souvent, on donne ce nom à des gens qui ont les yeux de sang, es-tu venu ici pour nous tuer ? ! »
« Pas du tout ! On m’a donné ce nom car dans mon village, ce nom signifie « celui qui représente le milieu ».
Soudain, elle se leva.
« Serait-il possible que…attends moi ici. »

Elle sortit de la pièce, la porte s’ouvrit et se ferma toute seul. Je fus surpris, mais je me rassurais en me disant que c’était de la technologie. Je regardais autour de moi, mes armes, ma lance et mon épée était là. Je levais la tête vers le haut, l’espace était suffisant. Je décidais donc de m’entraîner. Lance en main, j’imaginais des animaux m’attaquer, c’est à ce moment là, que je le suis demandé : Que ferais-je si un jour si, au bout de cette lance se tenait un homme, aurai-je le courage de le tuer. Je n’avais pas été capable de tuer une femme, c’était une faiblesse en moi parmi tant d’autre. Je décidais de continuer, et au même moment, la porte s’ouvrit. Je reconnaissais la jeune fille, elle était avec un homme d’un certains âge, il portait quelque chose sur le visage, deux paires d’yeux, j’étais étonné.

« Salut à toi, voyageur, à ce que m’a dit ma fille, tu viendrais de la forêt au Nord ? » fit-il en s’asseyant devant moi. Sa voix était grave, plus grave encore que celle de l’Ancien, pourtant, je ne sentais rien de mauvais chez cet homme. Comme sa fille, je décidais de lui faire confiance. Pour le lui montrer, je posais au loin ma lance.

«  C’est juste…double regard… » fis-je.
« Oh, oh, voilà un nom bien étrange, est ce à cause de mes lunettes ? » me fit-il en me les montrant.
« Lunette ? Vous êtes tellement étrange comparé à moi, et pourquoi vous avez la peau si blanche ? »
« Hmm, je dirai que c’est vous qui êtes étranges, que savez vous de notre monde ? »
« Je décidais de lui raconter tout ce que je savais, ma religion, mes croyances, mes compétences, le pourquoi de ma présence, et cette histoire, entre les peuples des dragons du ciel et et ceux de la Terre.
Après mon histoire, il se gratta la barbe.
« Hmm, je comprends mieux. Tu as des connaissances Eto, mais moins que nous. Vois-tu, tu es dans une ville souterraine. Nous sommes des descendants des peuples des dragons de la terre. »
Sa phrase me surpris.
« Mais je croyais que cette guerre avait, et les chimères… »

« Oui, mais nous n’avons pas tous été tués, aussi bien, il eut des survivants chez les peuples des dragons de la Terre, et également chez ceux du ciel. Il faut savoir, que nous, les peuples de la terre n’étions pas tous pour la création des chimères, et nous n’avons pas prit part à ce conflit. Et je crois savoir, que dans les peuples du ciel n’étaient pas aussi unis. Bien sur, il y avait ceux qui contrôlaient les cristaux, mais il y avait aussi les peuples de bases, qui ne faisaient que servir ces peuples qui dirigeaient les cristaux. Lors du cataclysme, les peuples des dragons du ciel partirent pour la terre, et une partie arriva dans les forêt du Nord. A cause des nuages de poussières, beaucoup moururent, car ils n’étaient pas habitués au manque de lumière. Nos éclaireurs nous ont indiqués récemment qu’une tribus avait survécu, nous n’étions pas surpris, mais nous avons choisit d’oublier, car, préservés des poussières, peu étaient assez fou pour venir jusqu’ici. C’est pour cela que ma fille fut surprise de la signification de ton nom. Car, ce nom que tu portes est un vestige des peuples des dragons du ciel. »

Son histoire était passionnante, et en même temps, étonnante. Je venais d’apprendre un peu plus sur mes origines.
« Mais, n’avez vous pas peur qu’une chimère arrive un jour ici ? »
« Pas vraiment, notre région en surface est inhospitalière à toute vie. Nous n’avons pas grand chose à craindre. » fit-il.
« Eto, veux-tu que je te fasse visitée notre ville ? » me fit Anandes.
« J’en serai honoré…mais dite moi Ancien, une dernière chose : Personne n’a jamais pensé à tuer les chimères ? »
Ma réponse le fit éclaté de rire.
« Les tuer ? Mon brave, même avec les armes que nous avons, nous n’arriverions qu’à les égratigner…non…seul… »
Il s’interrompit et commença à réfléchir.
« Anandes, je te le confie. Passez à la bibliothèque, je viens me souvenir de quelque chose. »
« Bien père. » fit-elle.
Il sortit et Anandes m’emmena avec elle, pour me faire visiter. Avec l’histoire de ce vieil homme, je commençais à croire que si des hommes de mes peuples avaient survécu, peut-être qu’ils connaissaient le moyen de les tuer. Finalement, cette idée d’une ère sans chimère ne m’avait jamais quittée depuis mon départ.

Nous avions fait le tour de la ville. Elle m’expliquait tout et parlait calmement, mais toujours avec le sourire.
Mais, bien que cette ville était agréable, à chaque fois que l’on passait devant des habitants, ils se retournaient tous, comme s’ils avaient vu l’esprit des morts. On s’assit devant ce qu’ils appelaient une fontaine.

« Alors, qu’est ce que tu penses de notre ville ? » me fit-elle.
Je la regardais. A présent elle portait un pantalon très serré de couleur noir, et portait un haut blanc qui s’arrêtait à la hauteur de sa poitrine. Elle avait un petit manteau orange foncé qui s’arrêtait à la taille.
« C’est une jolie ville, mais je trouve trop artificielle. »
« Artificielle ? » fit-elle me fronçant les sourcils.
« Dans mon village, on fabriquait une cabane, des armes pour nous défendre. Tu dis que c’est beau. Tu as raison, mais je trouve inutile une fontaine où on ne peut pas boire. Si on ne peut s’abreuver, autant ne pas la construire….et… »
Je décidais de m’arrêter, je crois qu’elle était entrain de la mettre en colère.
« Et toi, comment tu faisais pour te divertir ? Hein ? » Me fit-elle en s’approchant de mon visage
« La forêt nous donnait tout…tout ce qui nous faut…et, le soir…le ciel était étoilée, à…à ce moment là je m’évadais et…Anandes, tu peux arrêter de me fixer comme ça, j’ai l’impression que tu m’écoutes pas ! »
« C’est un peu le cas, je préfère te regarder, c’est tellement rare de voir un étranger ici, t’as du t’en rendre compte…non ? »
J’étais gênée, j’arrivais pas à m’échapper de son regard, heureusement, elle arrêta.
« Bon…on va à la bibliothèque, je crois que mon père veut te voir. »
Nous nous y rendîmes. Je levais la tête au-dessus de moi. Je voyais des centaines de « soleils » qui fournissaient la lumière à la ville, mais je comprenais que rien ne pouvait remplacer cette chaleur que je connaissais. Je regardais Anandes qui était de dos. C’était une jolie fille, et je décidais de lui faire une proposition.
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#4 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 01 November 2006 à 10:13

« Anandes…tu sais, je ne compte pas rester ici…j’ai encore envi de voyager… mais tout seul, cela risque d’être long et « ennuyant » comme vous dites, alors, j’aimerai savoir si tu…aimerais venir avec moi ? »
Ma proposition eut un effet sur elle, car elle s’arrêta. Elle leva la tête, regarda autour d’elle.
« Eto…ici…nous sommes à l’abris…et si on va dehors… » fit-elle la tête vers le bas en évitant de croiser mon regard. »
Au même moment, nous arrivâmes au lieu qu’elle appelait la bibliothèque, nous entrâmes. Une étrange odeur m’arriva au nez, je n’avais jamais sentit une odeur pareil, mais je m’y accommodais. En allant vers son père, je pensais à quelque chose : Cette ville est belle, mais pourra-t-elle vraiment échapper aux chimères pour l’éternité ? Les habitants de cette ville ne voudront jamais sortir et explorer le monde…cette vie leur suffit ? Je comprenais de mieux en mieux ce que eux, appelaient l’ennuie. »

« Ah…vous voilà, approchez, j’ai quelque chose à vous montrer. » Le père d’Anandes ouvrit un livre, je n’arrivais pas à lire l’écriture, elle était différente de la mienne et de celle de mon peuple.  
« Si vraiment tu t’accroches à cette idée d’un monde sans chimère, peut-être devrait tu essayer de comprendre comment elles sont nées. Dans ce livre est écrit qu’au Sud de ce monde, il existe les vestiges d’une cité, peuplé par des gens de la même origine que nous. Seulement, ce peuple des dragons de la Terre est à l’origine de la création des chimères, le seul problème et que nous manquons d’informations pour que tu puisses t’y rendre.

A ce moment là, je pensais alors à la carte que m’avait donné l’Ancien et le Chef du village lors de mon départ. Je la sortis de ma petit sacoche que je gardais toujours auprès de moi.
Le père d’Anandes écarquilla les yeux  
« Oh….quel trésor ! Une carte de l’Ancien Monde, c’est incroyable. Eto, ce que tu possèdes est une véritable Relique. Alors voyons...ah, ici. Alors, selon l' échelle de la carte, il te faudra cinq jours pour y arriver….mais vraiment quel merveille. Eto, puis-je garder cette carte pendant une journée ? »

« Bien sûr, je compte pas partir tout de suite. »
Cette nouvelle semblait réjouir Anandes.
Soudain, un bruit strident me perça les oreilles, par réflexe je prie ma lance.
« Qu’est ce que c’est père ! » fit Anandes.
« Oh…cela fait une éternité qu’elle n’a pas retentit, c’est le signe qu’une chimère approche de la ville ! »
« Une chimère ! ! ! Mais pourquoi ? ! » fit-elle effrayée.

Un homme arriva en courant, épuisé et blessée.
« Maître ! C’est très grave, une chimère a percé le dôme, elle dit qu’elle se nomme Valefore et qu’elle vient pour l’étranger. Si on ne lui livre pas, elle détruira toute le ville ! »
« Oh Mon Dieu…. » fit le père d’Anandes.
Une colère montait en moi, la chimère m’avait suivit et avait su résister à la poussière qui avait faillit m’ôter la vie. Et maintenant, elle va s’en prendre à la ville.
« J’y vais ! ! » fis-je.
Anandes me retint par le bras : «  Tu es fou, elle va te massacrer ! Et il risque d’y avoir des morts ! »
Elle avait raison. C’est alors qu’il me vint une idée.
« Père d’Anandes, vos peaux qui vous servent à vous protéger à l’extérieur sont-elles bonnes ? »
« Heu…si on fait des efforts, le masque ne tiendra que peu de temps… » fit-il.
« Parfait. Même les chimères auront du mal à tenir dehors, on va l’affaiblir, puisque vous avez dit qu’on ne peut pas la tuer ! »  
« Attend… »
Le père d’Anandes ouvrit son manteau et il me donna une lance, elle brillait comme l’être de lumière. »
« Cette lance est magique, elle brille lorsqu’une chimère est proche et de plus, elle est incroyablement solide. J’espère que cela t’aidera. »
Je la pris avec honneur. Avant de quitter la bibliothèque, je me retournais une dernière fois.
« Puis-je connaître votre nom ? »
« On m’appelle Thor, maintenant dépêche toi ! Anandes, va préparer l’escalator de première classe. »
« Mais…cela fait une éternité qu’il n’a pas fonctionné ! »
« On doit sauver cette ville ! Va ma fille ! Va ! ! »

Je me dirigeais vers la Chimère, mais je pouvais déjà voir que ses blessures que le Chef du village lui avait causé n’était pas complètement cicatrisées. Si seulement j’avais ces armes à disposition !
« VALEFORE ! ! ! C’est moi que tu cherches ! ! ! ! »
« AH ! ! ! TE VOILA ! ! ! JE VAIS M’OCCUPER DE CELUI QUI ME FIT PERDRE UN ŒIL, ET APRES TOI, JE MANGERAI TOUS LES HABITANTS DE CETTE VILLE ! ! ! »
Sa voix était chargée de colère et de haine.
Il commença à battre des ailes et commençait à créer un vent infernale. J’arrivais à peine à tenir debout ! ! »
Il déclencha son laser, son rayon me blessa à l’épaule gauche. Et le sol avait été percée. Je comprenais à présent pourquoi personne n’avait jamais osé les défier. Mais il n’étais pas question de m’enfuir
Je me relevais, elle était prête à m’achever, lorsque soudain j’entendis une voix.
« ETO ! ! ! L’ELEVATEUR EST PRËT ! ! ! ! »
C’était Anandes, sa voix était comme une lueur dans le noir, je décidais de lui faire confiance malgré que je comprenais pas ce qu’était un élévateur.
Je me levais et je courus aussi vite que je pouvais, la chimère était à mes trousses prêt à me dévorer.
Je voyais Anandes, et cela me donna un regain de force. Je vis l’entrée, cela devait être ça l’élévateur ! Je décidais de me stopper. Je ne bougeais plus, la chimère fonçait vers moi prête à me tuer. Je repensais à une scène de chasse, j’avais été bloqué par un animal beaucoup plus fort que moi, au dernier moment je m’étais écarté et le bête emportée par sa coursé fonça dans l’arbre et restait sonnée. Peut-être que cela pouvait marcher !

Au dernier moment je m’écartais et c’est ce qui se produit, la chimère entra directement dans la pièce, mais elle avait eut le temps de me percer le ventre avec l’une de ses serres.
« KYA ! ! ! ! kof, kof, kof. »
Je mis ma main devant le bouche, je sentis et vis du sang en sortir. C’était pas bon.
«A…Anandes…emmène moi à la surface…je dois…la faire partir ! ! ! »
« Mais…tu es blessé, si tu montes, les poussières toxiques vont entrer dans ton corps et tu risques de mourir ! »
« J’enfilais la peau sur ma tête, cela sentait mauvais, mais étrangement, je voyais très bien.
« S’il te plait…tout ce qui arriva est ma faute…je t’en prie ! »
Elle ne répondit rien et m’emmena à la surface. Elle appuya sur quelque chose, et soudain ma vision devint rouge. Je ne vis qu’une ombre au-dessus de moi, c’était la chimère. Elle était mal en point. L’œil que je lui avait crevé saignait et je voyais les toxines entrer à l’intérieur !  

« MAUDIT VERS DE TERRE ! ! JE VAIS TE TUER ! ! ! »
je la voyais qui avait du mal à voler, et je me souvins de mon arrivé ici. Les poussières étaient encore plus importante près du sol. Je devais trouver un moyen de la plaquer au sol. Ses ailes provoquait des tourbillons incroyable, et malgré ma peau je me sentais comme dévorer par un animaL.
Elle monta très haut dans le ciel, et se laissa tombé, bec en avant pour me transpercer.
Je faisais encore confiance à mon corps et je la laissait fondre sur moi. Soudain, au dernier moment, je m’enlevais de sa cible, et la chimère n’avait plus assez de force pour se dégager, elle fonçait vers le sol, lorsqu’elle l’atteignit, tous les alentours tremblait. Ma vue se troublait de plus en plus, mais je me ressaisis et je sautais sur le coup de la chimère, et d’un coup, je lui enfonçais ma lance dans le crâne.
Elle poussa un crie qui faillit me rendre sourd, c’était à peine supportable. Une douleur atroce me parcourut le corps, mais elle bougeait encore. Prenant mes dernières forces, je prie mon épée, et je lui assainis des dizaines de coup sur le crane. Son sang giclait de partout, j’en fus recouvert sur tout le corps. J’étais à peine éveillé. La seule idée que j’avais : la tuer la tuer la tuer.
Soudain, mon corps tomba à terre, je ne sentais plus rien, je n’avais plus de sensation, tout devint noir.
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Posté 10 November 2006 à 12:04

Chapitre 2 : Amitiés naissantes

J’avais beau faire, tout restait noir autour de moi, j’étais entouré par les ténèbres. Des images défilaient devant moi, je me voyais, assénant des coups à la chimère, elle et moi dévorés par ces poussières toxiques. Tout à coup, je commençais à entendre une voix. Je l’entendais à peine, puis je sentais qu’elle se rapprochait de moi, de plus en plus. Je reconnus cette voix : C’était Anandes, elle m’appelait. Je décidais de la suivre, tout à coup, une lumière encore plus forte que celui de l’être de lumière apparut, m’éblouissant. Tout devint blanc. Je réalisais que j’avais repris conscience. Je tournais la tête, mais une douleur m’arrêta. Je vis Anandes qui était prêt de moi, elle dormait. Je ne cessais de la regarder : Combien de temps j’ai été inconscient ? Qu’est devenu la Chimère ? Avais-je réussi à la tuer ? Toutes ces questions qui me venaient à l’esprit….
Au même moment Anandes ouvrit les yeux, me regardant, elle sourit :

«  Enfin, tu es réveillé. Comment te sens-tu ? » fit-elle en se rapprochant de moi.
« Ca…ca va…mais j’ai mal partout ! » fis-je péniblement.
« Un peu normal, tu as été gravement blessé par la chimère, sans compté la dose de toxine que tu as reçu par les poussières, c’est un miracle que tu sois encore en vie ! »fit-elle en remuant ses bras.
« C’est vrai…pourquoi je suis encore en vie ? »
« C’est grâce à la chimère… » fit une voix.
Il s’approcha de moi, et je reconnu Thor, le père d’Anandes.
« Que…que voulez vous dire ? » fis-je
« Il prit un objet, et il s’assit dessus : lorsque nous sommes montés à la surface, nous n’entendions plus le bruit des combats, nous vîmes un spectacle incroyable : Tu étais là, sur la tête de chimère, inconscient. Mais la chimère, bien que gravement blessée était encore en vie. C’est alors, qu’elle commença à briller, la lumière était tellement forte que nous nous croyions aveugles. C’est alors que l’un d’entre nous, enleva son masque. Nous le croyions fou, mais un autre en fit de même, puis je suivais le mouvement. C’est alors, qu’au-dessus de nous, la chimère se tordait de douleur, jusqu’à ce que quelque chose sorte de son corps. Je pu le voir et je n’en croyais pas mes yeux. C’était la moitié d’un cristal. Son pouvoir semblait se réveiller. C’est alors qu’une immense tornade se créa, les autres prirent peur, mais je voulais croire qu’elle était magique. Et en effet, la tornade sembla nous épargner, la chimère également. Et nous tombâmes à genoux. Le soleil perçait enfin, et les premiers rayons de soleil touchèrent un sol qui n’en n’avait pas vu depuis des siècles. Nous étions remplis d’un sentiment qui nous dépassait, les paroles étaient devenu inutile… »

Bien que je ne comprenais pas tout, je vis des larmes de joie couler le long de son visage, et j’arrivais à comprendre la joie qu’il ressentait.
« C’est grâce à ce cristal que je suis encore…vivant ? » fis-je en les regardant.
« Aussi incroyable que cela puisse paraître, le cristal semble avoir absorbé les toxines à toi et à la chimère.. »
J’eu une frayeur.
« Mais alors…elle est toujours vivante ! ! ! »
Je tentais de me lever, songeant déjà à me battre, mais la douleur me paralysait.
« Eto…calme toi. Je vais te raconter la suite.
Lorsque le cristal cessa de briller, il redescendit au sol, c’est alors que nous entendîmes une voix qui provenait de l’intérieur du cristal. Bien qu’avec la peur au ventre, nous ne nous voulions pas déguerpir . La voix du cristal disait qu’il fallait remercier ce jeune homme qui avait vaincu la chimère. Elle disait qu’il était libre, mais que le cristal n’étais pas complet, il lui manquait l’autre moitié pour reformer le cristal du vent. C’est alors qu’Anandes nous rejoint. A sa présence, le cristal se remit à briller. Il nous raconta alors une histoire : Lors de la grande guerre qui opposa les peuples du dragons du ciel et ceux de la terre, les 4 commandeurs des cristaux étaient appelé des Invokeurs, seul ces 4 personnes pouvaient commander aux cristaux, et il disait qu’Anandes n’était rien d’autre que la réincarnation de l’Invokeur du cristal de l’air. Nous étions surpris, il nous expliqua que les derniers survivants des peuples des dragons du ciel abandonnèrent la cité du ciel : Babélia. Il disait que si un jour le monde devait renaître, les 4 cristaux réunifiés devraient être ramenés à Babélia par les réincarnations des Invokeur…c’est alors que le Cristal se fondit en ma fille. La chimère se posa à terre et à la surprise générale, se mit aux ordres d’Anandes, lui jurant fidélité jusqu’à ce qu’elle meurt.

J’étais complètement abasourdi par cette histoire. Anandes, une Invokeur contrôlant la chimère qui avait terrorisé mon village pendant des cycles et des cycles de l’être de lumière.
« Eto…pourras-tu participer à la fête dans deux jours ? C’est grâce à toi que notre ville va renaître ! » me fit Anandes en me prenant la main.
« Je…j’en serai ravis… aie… » fis-je péniblement.
Les jours passèrent, mes blessures se refermaient et j’étais à présent libre de mes mouvements. Je pu enfin sortir de cette pièce. Je n’aimais pas trop les endroits confinés. Depuis que je suis petit, j’ai toujours eu besoin d’espace, les endroits clos ne m’attiraient donc guère. Je décidais de faire une promenade dans la ville. Je repérais les magasins qui pouvaient me servir pour la nourriture et les armes. L’atmosphère de la ville avait changée. Je ne sentais plus cet air pesant, les gens que je rencontrais avait le sourire. L’une d’entre elle m’a arrêté et m’a dit.

« J’espère que vous allez resté, vous faites partis de cette ville maintenant ! »
J’étais très touché, mais Anandes, qu’allait-elle devenir ? Maintenant qu’elle connaît son passé j’espérais qu’elle allait venir avec moi. En réalité, lorsque je lui avais demandé la première fois, bien qu’elle refusait, je pouvais voir une flemme dans ses yeux, celui d’une fille qui voulait se libérer de ses chaînes, tout comme moi lorsque Valefore nous tyrannisait.

Tout en marchant, je me rendis compte que je me dirigeais vers la fontaine. Lorsque j’étais devant, je me regardais dans l’eau. Mon visage se reflétait sur la surface. Je plongea mes mains dedans. Elle était fraîche, s’était une sensation bien agréable.
C’est alors que je pensais à mon journal. Je le sortis, et je décidais d’écrire mes aventures que j’avais vécu. Je dessinais aussi le visage d’Anandes, pour garder un souvenir d’elle. Je voulais retenir tout ce que je voyais.
« SALUT ETO ! ! ! ! ! »
je fus surpris, j’en perdis l’équilibre et je tomba dans la fontaine, sauvant de justesse ma plume et mon journal.
« ANANDES ! ! ! Tu m’as fait peur ! ! » fis-je.
J’allais l’engueuler, mais je la voyais rire, elle était tellement heureuse. En y réfléchissant, c’était la première fois que je voyais quelqu’un d’aussi joyeux. Un sourire comme le sien, c’était vraiment la première fois que j’en voyais un.

« Hi, hi, pardon Eto. Qu’est ce que tu faisais ? » fit-elle en m’aidant à sortir de la fontaine.
« J’écrivais mon histoire, celle que j’ai vécu depuis que je suis arrivé ici. »
« Je peux voir ? » fit-elle.
« Bien sur. »
Elle s’assit à mes côté pendant que j’essorais mes vêtements. Elle feuilletait doucement les pages.
« Tu es un bon dessinateur… » fit-elle.
« Merci. »
« Alors ça….c’est ton monde ? »
« Oui. »
« Et elle, qui est ce ? »
Je regardais et je vis un portrait nue de la fille du chef de mon ancien village.
« C’était une amie, elle a failli mourir à cause de moi. » fis-je en soupirant.
« Comment ça ? » fit-elle d’un air interrogateur.

Je lui raconta alors mon histoire sur les traditions de mon village.
« Tu sais…je crois que je t’envie. » fit-elle.
« Pourquoi cela ? »
« Ta conception du monde, elle est magique, ce que ton peuple n’a pas comprit, il l’appelait par des noms d’Esprits, de Dieu….Ici, on sait comment notre monde fonctionne à cause de technologies très poussée. Il n’y avait pas de place pour tes concepts, ici, personne n’a jamais vu le soleil, mais tout le monde sait ce qu’il est, ce qu’il sera dans un futur lointain. Et toi, tu abordes le monde avec tant de simplicité que j’en suis presque jalouse…il y a quelques jours, notre vie était réglée au jour le jour. Et maintenant, grâce à ton combat, un autre avenir s’offre à nous. Et…j’avoue que je suis effrayé. » fit-elle en me regardant droit dans les yeux.
« Quand je suis arrivé ici, tu as employé un terme : Ennuie. C’est une chose que je ne connais pas. Au cours de ma petite existence, jamais je ne me suis « ennuyé », il y a toujours quelque chose à faire, à voir, à imaginer….si tu t’ennuies tant que ça, viens avec moi, je te promets que même si c’est dangereux, tu ne connaîtras pas l’ennuie. »

J’attendais sa réponse, elle me regardait, cherchant les mots que j’espérais.
Tout à coup, nous entendîmes une voix.
« ANANDES ! ! ! ETO ! ! ! VOUS VENEZ LA FETE VA COMMENCER ! ! ! » fit Thor
Anandes se leva et partis. Evitant ainsi de répondre à ma proposition. Mais, je ne lui en voulais pas, c’était normal comme réaction. Je pensais au cas d’Anandes, je le comparais à celui d’un papillon. Avoir le choix entre rester dans son cocon, protégé
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Posté 17 November 2006 à 17:04

« Tu ne connais pas ça monsieur ? T’es bizarre ! »
Oui, je l’étais. Moi et mon peuple étions vraiment loin de ce peuple, et pourtant, nous sommes tout deux de la même origine. Je décidais maintenant d’écouter la voix de thor.
« ….j’aimerai maintenant que vous accueillez notre héros, ETO ! ! ! ! » fit-il en levant les bras.
Visiblement j’étais demande. Je rejoins Thor et il me mit un objet, qui visiblement avait servit à rendre sa voix. J’étais très intimidé, mon cœur battait fort, j’avais la main droite qui tremblait.
« Heu…je… »
Je pris une grande inspiration et je décidais de parler fermement.

« Mon arrivée dans cette ville a été le fruit du hasard. Toujours est-il que j’ai découvert l’histoire d’un peuple, votre histoire. Vous…êtes tellement plus avancée que nous…et pourtant vous connaissez un sentiment que je n’ai jamais ressentit : l’ennuie. J’ai alors cherché à vous comprendre, comment on pouvait ne pas savoir quoi faire dans une ville telle que la votre. Mais…je crois qu’à partir de ce jour, ce sentiment disparaîtra En quittant mon village, une idée a traversé mon esprit :Un monde sans chimère. Aujourd’hui, je crois en ce rêve…et j’espère que vous y croirez vous aussi. »
Je les regardais tous, ils attendaient que je continue mon discours..
« Dans mon village, lorsque c’était un jour de fête, on jouait des mélodies avec des instruments confectionnés avec le bois des arbres de la forêt. Nous n’aimons pas chanté, car lorsque quelqu’un veut tenter d’exprimer ce qu’il a au plus profond de soit, le langage n’arrive pas à rendre l’exactitude de ce sentiment. Aussi, j’aimerai vous jouer un morceau. »

Je sortis ma flûte de pan et décidais de jouer un air très doux que m’avait appris l’Ancien. A peine les premières notes jouées que les gens se mirent à chanter avec moi. Je n’en revenais pas qu’ils connaissaient cette mélodie, je regardais Thor tout en jouant, lui aussi chantait, il avait les larmes aux yeux.
Je me tournais vers la scène et soudain, je vis Anandes arrivé sur scène. Elle se mit à chanter et le public s’arrêta. Sa voix était enchanteresse. Je m’étais trompé, elle, arrivait à sortir tous ce qu’elle ressentait. Sa voix exprimait la joie d’une libération, mais également une certaine mélancolie. C’était là les sentiments de cette chanson.
Ma chanson se termina. Le silence ne s’était pas rompu. C’est alors qu’une chanson me vint à l’esprit, je voulais me sentir heureux avant mon voyage.

Je repris ma flûte. Et cette fois, un air très enjoué se fit entendre. Je donnais le rythme avec mes pieds. Les gens étaient étonnés, la fille qui m’avait interpellé commençait à taper des mains. Elle avait un sourire qui me donnait une joie au cœur. D’autres personnes la suivirent. Bientôt toute la ville résonnait. Anandes dansait à côté de moi, cette fille m’impressionnait. Sa danse était remplie de grâce, chaque mouvement était synchrone avec ma musique. Je me disais, que son ancêtre, l’Invokeur devait être pareil à elle. Soudain, un flash se produit. La chimère apparue. Tout le monde s’arrêta de taper des mains. Sauf moi et Anandes qui continuons à jouer. La chimère était comme hypnotisé et elle fit battre ses ailes, de petites étincelles apparurent. C’était beau. C’est à ce moment, que je compris, et Anandes également que les chimères étaient à l’image des hommes : A la fois, un être de bonté, ou un démon prêt à donné la mort à sa seule présence..
La fête continuait à battre son plein. Au bout d’un moment, je décidais de me mettre à l’écart. Et encore une fois, je me retrouvais devant cette fontaine.
Je m’adossa contre. Et je pensais à ce que pouvait devenir l’Ancien dans son village. Mes yeux regardaient vers le sol et je vis des pieds s’approcher de moi.
Je relevais la tête :
« Anandes ? Tu n’es pas à la fête ? » fis-je avec étonnement.
« Comme toi, je voulais m’isoler. »

Elle s’assit à côté de moi.
« Tu es une très bonne danseuse et chanteuse, c’est qui, qui te l’a appris ? » fis en me tournant vers elle.
« Ma mère… » fit-elle.
J’entendis sa façon de prononcer le mot « mère », et je décidais de ne pas insister sur le sujet.
« Ta chanson…m’a libérée…Eto…J’ai grandit dans cette ville et je ne connais rien du monde. Pourtant, toutes les personnes dans cette ville…on aurait dit qu’il leur manquait quelque chose…c’était des hommes….et d’un autre côté…on aurait dit des animaux ne vivant pas, se contentant de survivre. J’étais pareil qu’eux. Et…lorsque tu es arrivé…j’ai été heureuse, heureuse de voir enfin un humain tentant de se libérer de ses chaînes. Nous ne t’avons que soigné…et pourtant, tu as défendu cette ville sans te poser de question. A ce moment là, je me suis dit que…je voulais devenir vraiment humaine. Pouvoir un jour voir un ciel, un pré, la mer autre part que dans des livres. Alors…J’accepte de venir avec toi. »

je fus surpris de ce qu’elle pensait, mais j’ étais heureux pour elle et pour son choix.
« Est ce vraiment là ton choix ? » fit Thor qui s’approchait de nous.
Anandes se leva et regarda son père, elle lui sourit : « Oui père, je veux quitter cette ville et voyager.
Son père la pris dans ses bras, et moi, je baissais les yeux. J’enviais Anandes, car moi, jamais j’ai connu, ni ne connaîtrai la chaleur d’une mère ou d’un père. L’Ancien était ma seule famille, et je l’avais quitté. Je décidais de me lever et de partir, les laissant seul. Je venais de faire quelques pas, quant j’entendis Anandes m’appeler. Mais
Je ne me retournais pas. J’avais honte…je pleurais. Je commençais à courir, j’étais vraiment mal à l’aise. Je décidais de monter à la surface. Lorsque j’y arriva, je m’aperçu que le ciel était dégagé, et que le sol n’était rien d’autre qu’une Terre craquelée qui découvrait enfin les rayons de la déesse blanche. Je m’étendais sur le sol, et je la regardais, cette déesse blanche. Son éclat était réconfortant, car il me rappelait mon village. C’est alors que je commençais à m’endormir.

Une voix me réveilla. J’ouvrais les yeux, j’avais du mal, la force de l’être de lumière m’en empêchait, je ne voyais qu’une silhouette.
« Eto ? Est ce que tout va bien ? »
Je reconnu la voix d’Anandes, je levais à présent mon corps, me retrouvant assis.
« Que s’est-il passé hier soir ? Tu es partis précipitamment. »
« Rien, je ne supportais plus d’être sous terre, j’avais besoin de respirer. »
« Ah…nous pouvons donc partir. »
Je fis un signe oui de la tête et me levait.
« Tiens » me fit-elle en me tendant la carte.
« Ah…la carte, ton père a eu le temps de faire les recherches qu’il souhaitait ? » fis-je en la prenant dans la main.
« Oui, il nous a suggéré de compléter mon cristal, pour que le pouvoir du vent soit complet ainsi il nous conseille le Sud. » fit-elle en désignant la carte.
Je l’ouvris et je vis que le Sud désignait les montagnes. Je cherchais des yeux un nom, et je vis : Trafalgar.
« Bien, alors on va en direction du village de Trafalgar, en espérant que ce village soit encore là. » fit Anandes.
« A vos ordres, madame ! » fis-je en m’inclinant.
Elle sourit.
C’est ainsi que pendant 4 jours, nous marchâmes plein sud. Les montres étaient nombreux, mais c’était une excellente occasion de nous entraîner. Je découvris les talents d’Anandes pour le combat. Elle était une bonne combattante. Elle utilisait des objet appelé « Bombes » qui produisaient de grandes explosions. Elle arrivait également à voler sur le corps de certaines bêtes des objets dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Lors d’ennemis coriaces, nous nous synchronisions pour appeler Valefore. Moi à la musique et elle à la danse. Mais le voyage s’éternisait, et nous arrivâmes devant une zone de « sable ». Anandes appelait ça « le désert. »
Nous avons marché vers le Sud, et nous tombons sur un désert, pourtant les montages se dressaient au lointain nous indiquant la proximité de notre destination !
« Comment allons nous faire Eto ? Si on entre dans ce lieu, on risque de manquer d’eau ! » fit Anandes avec juste raison.
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Posté 11 January 2007 à 23:59

Je réfléchissais dans mon coin, et tout à coup, Anandes eut une idée.
« Et si on utilisait Valefore pour nous emmener jusqu’au Montagne ? »
L’idée semblait intéressante. Mais déjà, j’avais du mal à supporter l’être de lumière. Jamais je n’avais du supporter une telle chaleur. Mais je ne me plaignais pas, car Anandes devait en pâtir plus que moi. Sa peau blanche n’était vraiment adaptée à la lumière de l’être de lumière. Toutefois, nous invoquâmes Valefore. Lui expliquant notre situation.
La chimère accepta, mais comme nous étions deux, elle demandait nos réserves d’eau. Nous lui cédâmes sachant bien qu’elle était notre unique espoir. Nous grimpâmes sur son dos. Et avec une vitesse surprenante, nous nous élevions dans les cieux. J’avais le cœur qui battait très vite. Je n’aimais pas beaucoup les hauteurs, et Anandes était dans le même état que moi, car je sentais ses mains s’agripper à moi avec insistance. Nous avancions très vite, lorsque la Chimère nous parla.
« Je sens une odeur de Sang ! »
« Hein ? Comment ça, dans ce désert ? »
Tout à coup, se dressait au loin une forme trouble. Puis en nous rapprochant, nous vîmes de la verdure en plein milieu dans le désert.
« Oh ! ! ! Une Oasis ! Valefore ! Arrête toi là ! »
Elle s’exécuta.
Arrivée au sol nous partîmes vers la réserve d’eau. Nous avons bu jusqu’à satiété, et profitions de cette aubaine pour remplir nos gourde. C’est alors, qu’Anandes se leva et me regarda.
« Tu…Tu n’as pas entendu quelque chose ? » me fit-elle avec une certaine inquiétude dans sa voix.
Le silence s’installa. C’est alors que j’entendis des sortes de gémissements provenant des buissons.
« On dirait des gémissements de souffrance ! » me fit Anandes.
Elle se leva, et d’un pas décidé elle se dirigea vers l’origine du bruit.
« ETO ! ! ! VIENS VITE ! ! ! »
Sans me poser de question, je me dirigeai vers elle. Et en regardant par dessus son épaule, je vis une forme à terre. C’était une drôle de créature. Elle avait le visage d’un homme, ses yeux étaient fermés, mais sa chevelure était d’un rouge sang. Ses vêtements étaient recouverts de sang. Une forte odeur se dégageait de lui.

« Eto ! ! Qu’est ce fait de lui ? » me fit Anandes.
« Je m’approchais de lui. L’odeur était difficilement supportable. Je craquais ses vêtements qui étaient déjà dans un sal état, mais ce qui me surpris et que son corps était recouvert d’une fourrure. Très vite, je tombais sur la plais. Le sang continuait de couler. A ce rythme il ne tiendrait pas longtemps.

« Il faut le soigner ! » fis-je.
« Comment, on est en plein désert, au milieu d’une oasis ! » fit Anandes désespérée.
Je réfléchissais, et je le voyais, transpirant et respirant difficilement. Je devais faire quelque chose.
Je fouillais dans ma sacoche. Et je trouvais mes pierres à éclair.

« Anandes, déshabille le, il faut absolument soigner sa blessure ! »
« Vu l’odeur, la plaie à du s’infecter, Eto, même si on referme la plaie, il risque de mourir par infection ! »
Elle avait raison.
C’est alors que je me souvins des paroles de l’Ancien qui m’avait appris que même dans des coins reculé, poussait une mauvaise herbe, l’orchidéatis. Elle avait la capacité de ralentir certaine infection. Au point où on était, je n’avais pas grand chose à perdre. Je fouillais les herbes, quant à mon bonheur, je trouvais la plante. Je la pris, et très vite, je la mâchais pour en faire une bouillie.
Je prie une grande feuille et recracha mon contenue.
Je courais vers notre blessée. Anandes avait réussit à allumer un feu et avait mis une pierre à chauffer.
J’appliquais ma bouillie sur la plaie, la créature remuait. Signe qu’elle était encore un peu consciente.

« Ou as-tu appris les méthodes des guérisons ? » me fit Anandes
« C’est l’Ancien qui m’a transmis son savoir. Anandes, passe moi la pierre. »
Elle prit deux battons et me donna la pierre fumante.
Doucement, j’appliquais la pierre contre la blessure. Une affreuse odeur s’en dégagea. Et la créature poussa un cri qui me glaça le dos.
« J’espère qu’il va s’en sortir ! » fit Anandes
« Il faut le faire boire, sinon, il va perdre l’eau qu’il a dans le corps ! »
« Je m’en occupe ! »
Elle passa son bras sous la nuque de la créature, lui ouvrit la bouche, et lui fit boire.
La créature toussa, mais avala quant même le liquide.
« Et maintenant ? » fit-elle ?
« Il faut attendre que la plante fasse effet. Je pense que nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. Fis-je en me levant.
Nous passâmes le jour dans cette « oasis », grâce aux arbres, nous profitions d’une ombre qui finalement était notre salut. Sans cela, l’être de lumière nous aurait très vite dévoré par sa chaleur.
Ce fut quant même une épreuve de construire un abris avec toute cette chaleur. Anandes restait à côté de moi, m’observant. Elle voulait apprendre, elle voulait vraiment connaître ce qu’on pouvait faire avec ce qui nous entourait. Grâce à elle, je parvenais à tromper mon épuisement.
La dame de la nuit arriva. Et avec elle, un froid glacial. C’était une région qui pour moi était folle. Une telle chaleur avec l’être de lumière, et avec l’arrivée de la dame blanche, un froid à vous tuer.

« Je croyais qu’un feu était inutile, mais je suis bien contente d’avoir de quoi me réchauffer maintenant. » fit Anandes en frottant ses mains contre le feu.
Malgré ses paroles, je la voyais grelotter de froid.
« Tiens, prend ma veste. Je vois bien que tu as froid. » fis-je.
Elle s’emmitoufla rendant mon acte par un sourire : « Et toi Eto ? Sans cette veste, tu vas mourir de froid ! »
Je me levais, et cherchais notre blessé. Je le posais près du feu pour le réchauffer. J’étais rassuré, son visage avait perdu toute tension, et à présent il dormait. Mais sans surveillance, le feu risquait de s’éteindre et notre vie avec.
« Ne t’inquiète pas Anandes, je vais rester éveiller toute la nuit. J’en ai l’habitude. Et puis, il faut entretenir le feu, et veiller sur lui. » fis-je très calmement.
Cela faisait un moment qu’Anandes s’était endormie. Quant à moi, je ne cessais de frotter notre compagnons. C’était vraiment une créature surprenante, son corps était complètement recouvert d’une fourrure. Seul sa poitrine et ses mains étaient à nu. Mais, j’étais quant même inquiet. Il avait une certaine musculature, ce qui pouvait sous entendre une certaine force.
Tout à coup, il se réveilla. Ses yeux étaient d’un vert profond, mais ses iris ne ressemblaient en rien au mien. Ils formaient deux traits au milieu de ses yeux.
Il se leva. Me faisant décoller avec facilité. D’un coup, il sortit ses griffes et sauta sur moi. Je le bloquais au dernier moment, ses griffes étaient sur ma peau. Il ne restait pas beaucoup avant qu’il m’achève. Puis, je lui donna un coup là où était sa blessure.
« QUE ! QU’EST CE QUI LUI ARRIVE ! ! ! » fit Anandes réveillée
« T’as qu’à lui demander ! »
Je le regardais. Il semblait étonné, mais restait encore sur ses gardes.
« V…vous parlez ma langue ? » fit la créature.
« Ou s’est toi qui parle la notre » fit Anandes.
« Qui…qui êtes vous…et pourquoi cela sent la chimère ! Ici c’est chez moi ! ! »
« De tout évidence, ses sens sont supérieurs aux notres ! » fit Anandes en me regardant.

Plus je le regardais, et moins j’avais envie de me battre. Je ne sentais pas de haine chez lui. Il était un peu comme un animal, il défend son territoire. Et ce que je prenais pour une envie de tuer, n’était peut-être qu’instinct.
Pour lui prouver ma bonne foi, je baissais ma lance. Mais lui restait sur ses gardes.
« Pourquoi êtes vous ici ? » fit-il.
« Nous voyageons, nous voulons sauver les peuples des chimères ! » fit Anandes.
Les paroles d’Anandes semblaient calmer la créature.
« Vous ? ! ! Débarrasser le monde des chimères ? »
« Oui. Tu sens l’odeur d’une chimère, car tu as devant toi, la réincarnation d’une invokeur, mon amie, Anandes contrôle à présent une partie du cristal du vent, et la chimère Valefore ! »
Mes paroles ne le mirent pas en confiance.
« Pouvez vous me prouver ce que vous dites ? »
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#8 Fallout

Fallout

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Posté 06 April 2007 à 14:58

C'est vraiment un bon travail de rédaction (trés peu de fautes d'orthographe).
  L'histoire est super interesssante !
  Continue comme ça ! Bonne chance !

#9 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 28 August 2007 à 17:37

Je sais, je reviens après des mois de silence. Mais je pensais que personne ne s'intéressait à cette histoire puisque personne ne postait.
Mais bon, je dois réviser mon jugement.

« N’as-tu pas plus de reconnaissance ? » fit Anandes avec un brin de nervosité.
« Qu’est ce que tu veux dire, Femme ? » fit la créature.
« En ce moment, tu te tiens debout, et tu n’as même pas remarqué que ta blessure était entrain de cicatriser ! ! »

Elle commençait à être en colère, je décidais d’intervenir.
« Anandes, cette créature ne fait que réagir normalement. Elle n’a peut-être jamais vu des gens comme nous. Et puis, personnellement, je ne ressens aucune haine de sa part. Alors, nous allons lui montrer que nous ne mentons pas. » fis-je en sortant mon instrument.
Anandes sembla se calmer. Elle ferma les yeux et commença à danser, la chimère apparut. La créature était terrifiée, elle en tremblait. Pourtant, elle resta immobile. Anandes demanda à Valefore de s’envoler dans les aires, Valefore s’exécuta. Elle demanda de détruire un arbre, elle s’exécuta, enfin, elle fit quelque chose de surprenant : Anandes demanda à la chimère de se laisser caresser. La chimère se posa et pour la première fois, je vis un signe de reconnaissance de la part de la chimère.

« Je…je suis impressionné. Je ne pensais pas qu’il existait des gens capable de contrôler les chimères…vous avez des pensées bien différentes de mon peuple ! » fit la créature en s’asseyant.
Nous en fîmes de même.
« Quel est ton nom ? » fis-je.
« Je m’appelle Gotard, fils de Togoom, et vous ? »
« Je me nomme Eto, et elle, Anandes. » fis-je.
« Dis moi Gotard, que fais-tu ici, au milieu de cette oasis ? » demanda Anandes.
« J’ai fui mon village. Je n’en pouvais plus. Notre village se trouve au pied des montagnes. Il y a de cela bien longtemps, notre peuple est venu dans cette contrée chassé par les autres chimères. Ils traversèrent le désert, beaucoup mourirent de soif, les survivants arrivèrent au pied de la montagne. C’est alors que la chimère Titan apparut et leur proposa un marché : En échange de la vie, ils devraient eux et leur descendance livrer chaque année, 10 des plus belles femmes du futur village. Et le pire, c’est que Titan a un charme qui attire les femmes. Selon les dires de mes parents, le village a peu à peu crée un véritable culte pour ce sacrifice. Les filles devaient être intelligentes, belles, et surtout ayant l’expérience de l’acte amoureux. Dès l’âge de 12 ans, les villageois devaient initier les élues pour que Titan soit satisfait et permette la survie du village. Moi, j’ai refusé de toucher aux filles, préférant mourir que salir ses jeunes filles. Le village m’a alors banni et en partant, je me suis fait lapider. Dans ce désert, les chances de survie sont faibles. Mais les coups de pierres avait créer une blessure qui s’est infectée. J’ai pu ramper jusqu’ici… »
Je regardais Anandes, elle était blanche. Et moi, j’éprouvais un profond dégoût. Ce peuple n’était pas si différent de nous. Et pourtant, par servitude, ils se comportaient encore plus lâchement que mon peuple, et s’abaissaient plus bas que les animaux.
« Et maintenant, qu’est ce que tu veux faire ? » demanda Anandes.
« Je…je ne sais pas…JE NE SAIS PLUS ! ! ! Je n’ai plus envie de vivre, mon village me dégoûte, je me dégoûte d’être aussi faible ! » fit-il avec des larmes qui lui coulaient le long des yeux .

Sa détresse m’avait touché, tout son être avait réveillé quelque chose dans mon esprit. Contrairement à moi, lui avait encore un chez soit où un jour, il pourrait y retourner, ce qui n’était plus mon cas.
Je me levais, et me mis à sa hauteur.
« Gotard, n’y a-t-il rien d’heureux que tu te souviennes de ton village ? »
« NON ! ! ! » fit-il catégoriquement, la tête penchée vers le sol.
« En es-tu sur ? » fit Anandes qui comprit ce que je voulais faire ?

Il ne répondit pas tout de suite, puis il recommença à perler.
« Quand…quand j’étais petit, j’avais des amis…on…on bravait les interdits et on venait s’amuser dans cette oasis. Il y avait cette fille…Elmyra qui disait qu’elle était heureuse, que ce coin était très jolie, et qu’un jour, quant elle sera adulte, elle aimerait revenir ici, voir si le coin aurait changé. » fit-il avec une certaine mélancolie.

Il releva la tête et ma grande surprise, il souriait, mais ce sourire disparut avec ce qu’il allait dire.
« Malheureusement, aujourd’hui, elle sera avec les autres la prochaine offrande à Titan. »
Tout à coup Anandes s’approcha de nous.
« Alors ? Qu’est ce qu’on attends pour aller sauver ce village ? ! »
Gotard était complètement étonné par son attitude.
« Oui, allons à Trafalgar ! » fis-je.
« Mais….comment savez vous le nom de mon village ? » fit Gotard avec étonnement.
« Comme tu l’as vu, notre chimère était possédé par le cristal du vent, Trafalgar et ta chimère doit surement contenir l’autre moitié.
« Non, je ne crois pas…je me souviens qu’un jour, Titan a dit « si vous tentez de me désobéir, je déchaînerais les forces de la Terre contre vous. »

Nous étions surpris. Je sortis alors la carte et l’ouvrit.
Je regardais où était Trafalgar. Tout à coup, je me rendis compte qu’un trait continuait à descendre après Trafalgar pour arriver sur un nouveau nom : Omédée.
« Je vois, Trafalgar n’ est pas ce que nous pensions. Mais, s’il y a une chimère ici, cela voudrait dire qu’une réincarnation d’invokeur y vit. » fit Anandes.
« Oui, c’est bien possible. Et puis, nous ne pouvons pas laisser ce village à l’abandon. » fis-je.
« vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ? » fit Gotard qui était vraiment perdu.

C’est ainsi que je lui décrivis toute l’histoire.
« Je vois. Mais, toi Eto, qu’est ce que tu es ? A ce que j’ai compris, tu ne semble pas être un « invokeur » contrairement à Anandes ? »
Je ne sais pas. J’ai quitté mon village, et maintenant, je voyage à travers le monde ; Je dois me rendre au Sud, pour tenter de découvrir les origines des chimères. Bon, maintenant, nous devons nous occuper du village. Gotard, est ce que tous les habitants sont pour les chimères ? » fis-je d’un air un peu inquiét » »
« Oui….enfin, il y a moi, et bien sur les jeunes filles dédiés aux sacrifices. » fit-il avec déception.
« Attendez…est-ce qu’elles sont mises à part dans le village ? » demanda Anandes.
« Oui. Elle sont choisis au début de l’année et mis à part dans des casemates » fit Gotard.
« Quant doit commencer le sacrifices ? » demande-t-elle.
« Dans deux jours. » fit Gotard ?
« Les amis je crois que j’ai une idée. Dans le village, nous ne pouvons compter que sur ces filles. Comme elles sont l’objet de culte, elles sont bien traités. Gotard, tu as dit, qu’elles devaient être initier à l’acte amoureux ? » fit Anandes en le regardant.
« Oui. Jusqu’au dernier jour, elles sont exercées. »
« Alors, nous allons prétexter les voir pour les mettre au courant. Ainsi nous pourrons assister également à la cérémonie et les rassurer. »
« Mais comment vas-t-on renter. Si on se fit à Gotard, ils ont des sens bien plus avancés que nous, on sera repérer à l’avance ! » fis-je.
« J’ai trouvé. Gotard, tu as bien dit que le village était pour les chimères ? ! » demanda Anandes.
« Oui. »
« Parfait. Nous allons prétexter que nous sommes des esclaves de la chimère Valefore venus servir Titan. De plus, nous prétexterons que Valefore veut s’allier avec Titan et faire du village, l’armée humaine des chimère. Si les villageois sont avides de pouvoir, une telle proposition devraient les intéressés et oublierons ton retour Gotard. »

Au fur et à mesure de la conversation, je m’apercevais qu’Anandes était un véritable stratège. Son idée était excellante mais, allait-elle réussir ? Gotard me regarda, et je crois que lui aussi faisait confiance à Anandes et à son plan.
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#10 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 06 November 2007 à 17:34

On se leva tous les trois et nous partîmes vers le village de Gotard : Trafalgar. Nous traversâmes le désert à pieds. Gotard nous racontait un peu de sa vie. Je remarquais aussi qu’il connaissait très bien le désert. Et toujours, il disait que ses sens étaient à l’affût. Il disait que le désert avait développé ses sens grâce au silence.
Plus nous avancions, plus je voyais les montagnes se dresser devant nous. Au somment, on pouvait voir la fille de la déesse blanche. Elle tombait parfois dans la forêt, mais c’était rare. Nous l’appelions plume.

« Dis moi Gotard, qu’est ce que c’est cette chose blanche au sommet des montagnes ? » demanda Anandes
« Comment ? ! Tu n’as jamais vu de neige de ta vie ? » fit-il avec étonnement.
« Non. J’ai vécu toute ma vie sous terre, je n’ai jamais vu le soleil, le ciel avant la venue d’Eto. » disant cela en me désignant.
« Il t’a emmenée avec lui ? » demanda-t-il.
« Oui. J’ai décidé de le suivre. Mais il y a quelque chose qui m’intrigue. On ne sait pas s’il est un Invokeur, et pourtant sa présence est nécessaire pour Invoquer la Chimère Valefore. »
« Lorsqu’on aura finit avec Titan, on se dirigera vers Omédée. J’espère que là, nous en apprendrons plus sur les Chimères et sur nos ancêtres ! » fis-je.
Au bout de deux jours nous arrivâmes au porte de la cité. Elle était accrochée à la base de la montagne. La ville était entouré de « murs », c’est ainsi que cela s’appelait selon Gotard. Ils étaient haut, et visiblement épais. Gotard nous montra les « guérites » qui surveillait l’entrée du village. Celle-ci en elle même était très grande.

« Ici, on ne connaît pas trop l’usage du bois. Car étant rare, notre village s’est tourné vers les richesses de la montagne. C’est ainsi que le village a vu passé des maîtres forgerons, expert dans la création d’armes de guerres. » fit Gotard.
Anandes nous passa devant.
« Bon, écoutez, il faut déchirer nos vêtements, qu’on est l’air misérable, et surtout mettez vous de la poussière partout. Des « esclaves » en bonne santé et propres, surtout avec une chimère, cela peut être douteux. Quant à toi Gotard coupe toi un peu de ta fourrure pour mettre en évidence ta cicatrice »
« Et pourquoi cela ? ! » fit-il avec un peu de grogne.
« On a tenté de te tuer. S’ils voient que tu t’es rangé au côté de leurs idées, ils oublieront ta petite révolte et cesseront peut-être de se méfier. » fit Anandes.

On ne discuta pas très longtemps. Elle avait raison. Notre but était de soumettre la chimère Titan, pas de détruire le village.
« Bon, on y va ? » demanda-t-elle
Gotard et moi firent oui de la tête. On allait avancer quant anandes nous arrêta.
« Eto, invoquons la chimère. »

C’est ce que nous fîmes. Une fois Invoquée nous lui expliquâmes notre plan. Elle accepta encore une fois de jouer les dure. A notre malheur dirons nous. Mais j’avais remarqué que depuis qu’elle avait été battue, quelque chose avait changé dans cette créature. Son regard autrefois synonyme de mort, était aujourd’hui porteur de sentiments et de respects envers sa maîtresse : Anandes.
Ainsi nous nous présentâmes à l’entrée de la cité. Les guetteurs quasiment effrayés rameutèrent très vite toute la ville. Nous entrâmes dans la cité. Tout le monde regardait la chimère, et sans qu’elle ne dise mot, ils étaient déjà tous à genoux, mais je sentais quelque chose. Ils n’étaient pas mécontent de se soumettre. Au contraire, beaucoup souriait.
Un seul resta debout, cela devait être certainement le chef du village.
Nous arrivâmes devant lui. Et tout à coup, les villageois avaient formés un cercle. Je remarquais que certains avaient déjà des pierres à la main. Ce peuple me dégoûtait. Je n’arrivais pas à croire que leur degré de fierté soit aussi bas. Même un animal aurait le courage de défendre son clan contre un ennemi et cela jusqu’à la mort….je serrais mon poing de colère.

« Alors fils indigne, tu es revenu pour accepter la mort qui t’attends ? ! » fit le chef du village.
« SILENCE HUMAINS ! ! ! » fit Valefore.
La voix résonna à cause de la montagne.
« CE SONT MES ESCLAVES ! ! LEUR VIE M’APPARTIENT ! ! ! SI ILS DOIVENT MOURIR ? CE SERA PAR MOI, ET NON PAR UN MISERABLE TEL QUE TOI ! ! » fit-elle en se posant à Terre.

Bien que caché derrière son masque noir, et aux allures de démons, je voyais à sa posture qu’il n’était pas tranquille.
« Que…que vient faire une chimère du vent dans les contrées de Titan ? » fit-il.
« JE SUIS VENUE PROPOSER MA FORCE A TITAN. LES CHIMERES VONT S’UNIR ET TUER LES DERNIERS HUMAINS DE CETTE TERRE, ET VOUS SEREZ NOTRE ARME ! »

A ce moment, des chuchotements se firent entendre. Anandes les regardait.
« Visiblement, ils ont l’air ravie de cette nouvelle » me fit-elle à voix basse.

« Voilà une bien bonne nouvelle ! » fit le chef du village.
« JE SAIS QUE TITAN A BESOIN DE SACRIFICE. AUSSI EN PLUS DE VOS FEMMES, JE VOUS OFFRE CES TROIS ESCLAVES, BIEN QUE DEUX D’ENTRE EUX SOIENT DES HOMMES, ILS SONT AMUSANTS ET ONT SU ME DISTRAIRE ! ! »
« Bien. Magnifique. Titan n’en sera que plus satisfait. Mais, grande chimère, vous devrez attendre demain à l’aube pour les voir sacrifiés et pour voir Titan. » fit le chef.
« PARFAIT ! ! »

Valefore disparut.
« PARFAIT ! ! ! AMIS ! ! ! QUE CE JOUR SOIT UN JOUR DE FETE ! ! ! NOUS BUVRONS EN L’HONNEUR DE LA CHIMERE VALEFORE ET DE TITAN QUI NOUS ONT DESIGNES COMME LEUR BRAS ARMES. PAR NOS EPEES, NOUS DONNERONS AUX CHIMERES SATISFACTION ! ! ! » fit le chef du village.

Tous applaudirent et hurlèrent de joie. Deux hommes nous emmenèrent dans la case des sacrifiés. Nous étions fières de nous. Le plan d’Anandes avait marchés. Nous pouvions passé à l’étape suivante.
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#11 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 07 December 2007 à 14:06

Ch 3 : Un nouvel Invokeur, et une nouvelle vérité.

Nous entrâmes dans une espèce de tente. Le spectacle me mit mal à l’aise. Une dizaine de filles, jeunes, étaient assises là. Elles portaient toutes des tenus légères, elles étaient quasiment nues, seul leurs parties intimes étaient dissimulés. Pourtant, il y avait tout dans cette tente, à manger, et à boire. Mais, il suffisait de les regarder pour voir qu’elles avaient la peur au ventre.

« Voilà, vous comprenez maintenant… » fit Gotard en s’asseyant.
« G…gotard ? » fit une des filles.
Gotard leva la tête, et se retourna, visiblement stupéfait
« O…Oléthée ?… »
Une des filles se leva. Elle avait de long cheveux qui formaient une longue queue de cheval. Ses yeux étaient d’un bleu surprenant pourtant, son œil n’était pas comme nous. Comme Gotard, il y avait un trait au milieu de son œil. Elle avait une fourrure qui contrairement à gotard était plus soyeuse, et je pu entrevoir une queue qui se balançait derrière elle. Ensuite, je remarquais que ses oreilles étaient légèrements pointues. Comme elle, les autres filles correspondaient à la description que je venais de faire.

« AHHH ! ! ! ! GOTARD ! ! ! IMBECILES ! ! ! POURQUOI TU ES REVENU ! ! ! » fit-elle en pleurant et en le tapant.
« Oléthée ! Je t’en prie calme toi…je…je suis revenu….pour….pour vous sauver, vous, et ceux du village ! » fit-il
« P…Pourquoi…je…je croyais snif que snif, tu nous détestais ! » fit-elle en levant la tête. Tout à coup, elle se retourna vers nous, et nous dévisagea, ainsi que ses amies.
« Qui…qui sont ces bipèdes….ils n’ont pas du tout la même odeur que nous…il…il vont encore…abuser de nous. »
« Heu…non…ne vous méprenez pas…nous…enfin, nous sommes des amis de Gotard et nous l’avons soigné et nous sommes là pour vous aider. » fit Anandes en s’avançant.
« Elle a raison, sans eux, je serai mort. » fit Gotard.
Je décidai de m’approcher de l’une d’elle. Je la regardai, et je voyais la peur se dessiner dans son regard. J’étais vraiment peiné pour ses jeunes filles. Tout à coup je vis les restes d’un liquide blanc sur sa fourure. L’odeur était vraiment pénible, je comprenais que cette fille avait du faire l’amour il y a peu. Je me souvenais que dans mon village, j’avais lu des livres assez particulier sur l’acte amoureux, mais ce n’était vraiment pas le temps de penser à ça. Je me levais, et je pris une coupe d’eau et un bout de ce tissus qui était doux au toucher. Je le fis tremper. Je fouillais dans mon sac et je sortis un petit bouquet, des fleurs dans mon village. On les utilisait pour sentir bon, écrasé dans l’eau, elles libéraient un parfum doux.
Je m’approchais de la fille. Tous me regardaient. Je sortis ma lance de mon dos. Le bruit les effraya, puis j’utilisais le bout pour écraser les fleurs dans l’eau. Au bout d’un petit moment, l’odeur des fleurs remplaça l’autre. Heureux j’étais car, l’odeur d’avant me retournait le ventre. Je me rapprochais d’elle et je trempais le tissu lorsque je touchais sa jambe, elle ferma les yeux et se crispa. Avec douceur, je la nettoyais, quand elle compris que je ne lui voulais pas de mal, je sentis son corps se relâcher, et tout doucement, elle se laissa faire.

« Merci…homme rouge… » fit-elle.
« Homme rouge ? » fis-je. Je me regardais, et je compris le pourquoi de mon nom, ma veste.
« Vous…avec Gotard êtes le premier homme à nous traiter avec douceur et gentillesse…pourquoi êtes vous là ? » demanda Oléthée.
« Nous voyageons pour guérir le monde des chimères, selon d’anciennes légendes Anandes, est la réincarnation d'un ancien Invokeur, qui contrôlait le cristal du vent. Nous sommes ici pour vous sauver et battre Titan. » fis-je
« Alors, c’est perdu d’avance. » fit Oléthée.
« Et pourquoi cela ? » fit Anandes en mettant les mains à la taille.
« Déjà, si vous osez le braver, vous êtes visiblement une femme, hors, Titan a le pouvoir d’attirer toute les femmes, quelle qu’elle soit. Cela voudrait dire que votre ami serait tout seul pour se battre contre Titan.

Anandes allait répondre, mais Oléthée n’avait pas tort. Anandes était le pivot de son propre plan. Sans Valefore, nos chances de battre cette chimère se réduisaient considérablement.
« Et alors ? ! » fit tout à coup Anandes.
« Anandes…tu…voudrais… » fit Gotard en hésitant à lui poser la question.
« Bien sûr…on va se battre, il est trop facile de baisser les bras, et je comprends maintenant ce village. Plus personne ne veut croire en la victoire, aujourd’hui, vous avez peut-être UNE CHANCE DE VIVRE ! ! ! »

Tout à coup elle se prit une baffe par Oléthée.
« Ecoute…tu ne sais pas ce que c’est de voir tout un village abuser de ton corps. Jour après jour, nous étions contraint d’accepter leurs désirs, si nous nous révoltions, ils nous battaient. Si nous nous enfuyions, ils nous lapidaient, alors, ensemble, nous étions tous soudées, profitant des quelques moment dans la journée où nous n’avions pas à nous soumettre pour nous nettoyer, nous soigner. Notre position fait que nous avions quant même nourriture et vêtements…( elle commençait à pleurer et tomba à genoux ) alors taisez vous…ne nous donnez pas des rêves impossibles… »

« Gotard, accepteras-tu de te battre avec nous ? » fis-je en le regardant.
« Je…je…je ne sais pas… »
« Gotard, si nous réussissons, toi et tes amies seraient libre ! Tu comprends ce que cela veut dire ! LIBRE ! ! Ne plus à avoir peur de quelqu’un, ta vie sera réglée comme tu l’entends. Mais, seuls, vous n’irez pas loin. Bien que votre peuple soit dévoué, je pense que certaines personnes peuvent être sauvé. Cette nuit, nous irons prendre les enfants du village. Y-a-t-il une cache dans le village ? » fis-je.
« Oui, à côté de la grotte de Titan, il y a des cavités naturelles. On pourrait facilement caché une centaine de personne, mais pourquoi les enfants ? » fit Oléthée.
« Les adultes sont pervertis, mais les enfants, surtout les jeunes ne font qu’être modelés par les adultes. Tous ce qu’ils voient, pour beaucoup, ne savent pas que c’est mal . Une chose peut-être considéré comme bien, malgré qu’elle soit mal si on vous inculque ça depuis tout petit. Hors, si nous les séparons du village, ils seront sauvés. » fis-je.
« Vous…vous êtes fou ! » me fit Oléthée. « Vous vous rendez compte, cela voudrait dire que vous allez séparer des enfants et les rendre orphelins ?
« Oléthée…notre peuple est à l’agonie…je me suis révolté contre ce village…mais à ce rythme…qui vous succèdera….le village ne prospère pas, sa population reste constante. Ce que vous vous rendez pas compte, c’est que vous êtes les dernières filles jeunes de ce village. Les autres ne conviennent pas à Titan, les autres sont trop jeunes. Titan veut de la chair fraîche, mais pas trop jeune non plus. Je pense que mon père le sait. Mais après vous, il faudra bien trois à quatre ans pour vous remplacer. Titan ne sera pas aussi patient, et finira par tuer, les mâles, les femelles, et les petits. Que doit-on faire Oléthée, tenter de sauver des vies, ou attendre que notre race disparaisse et avec, le souvenir de notre civilisation. Te rends tu comptes ? Qu’avons nous à léguer à nos petits, rien. Seul quelques personnes du village savent lire et écrire, dont moi. Mon père m’a une seule fois raconté notre passé. Il disait que nous étions autrefois les maîtres de montagnes. Nous exploitions les richesses du sol, permettant ainsi de commercer et de faire prospérer la ville. Nous étions un des peuples des dragons de la terre. Puis, mon ancêtre a participé à la création des chimères. Il eut l’idée d’un être protecteur des montagnes, et capable de soulever des montagnes. Il devait se douter que les chimères resterait après la guerre, et ils voulaient Titan pour améliorer sa cité, que les gens puissent vivre avec la magie. Mais, la guerre transforma notre chimère, et à son retour, elle détruisit tout…et voilà le résultat. Un village qui se meurt et qui a perdu toutes ses connaissances. Je suis avec Eto, cette nuit, nous sauverons le plus de monde possibles, et demain, j’irai combattre avec mes nouveaux amis Titan, quitte à y laisser ma vie ! ! ! »

J’étais admiratif devant Gotard. Sous ses apparences d’animal se cachait un être sensible. Il était fière du passé de son peuple, et voulait le voir renaître.
« D’accord…Gotard a raison. Fait ce que vous avez à faire. Je vous montrerai les caches. Et demain, peut-être vivront nous le dernier jour de notre existence, ou alors, ce sera le début d’une nouvelle vie… » fit Oléthée.

La nuit tombée, nous nous faufilâmes dans chaque tente du village. La fête avait facilité notre travail, les adultes étaient saouls comme pas possible. Je découvris ainsi les pouvoirs ravageur de ce que Gotard appelait « alcool ». Grâce à une potion de ma préparation, nous endormîmes les enfants pour un minimum de douze heure. Oléthée m’assura qu’elle était la seule à connaître ces cavités. Pour brouiller encore plus les pistes, Gotard, Anandes, Oléthée et moi firent des centaines de pas se dirigeant vers la sortie du village.
Le lendemain.

« ALLEZ ! DEBOUT VOUS TOUS ! ! ! C’EST L’HEURE DU SACRIFICE ! ! »

C’était la voix du chef, elle était vraiment désagréable. Elle me donnait des frissons dans le dos. C’est ainsi que nous sortîmes et avançâmes vers l’entrée de la grotte de Titan.
Anandes leva la tête vers le ciel et remarqua que c’était seulement l’aube. Je m’en aperçu aussi. Gotard nous regardait. Visiblement, nous avions de la chance, car tout le village était encore endormi.
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#12 Riskbreaker

Riskbreaker

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Posté 08 December 2007 à 20:23

Ton roman (histoire, enfin comme tu veux) est vraiment sympa à lire, vraiment. Et bizarrement, les quelques fautes d'orthographe (parce que ouep, jpense qu'une relecture plus approfondie s'impose sur quelques chapitres ... ^^') qui enlèvent du plaisir.

Je suis vraiment curieux de connaître la suite et t'incite à continuer à la poster ici.

Bref, joli boulot Thibaul et surtout bonne continuation :)

#13 Nightwatcher

Nightwatcher

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Posté 09 December 2007 à 14:49

Je rejoins l'avis de Risk, c'est vraiment intéressant. Quelques petits détails rendent la lecture... "pas très fluide" mais rien de bien méchant.

N'hésite pas à continuer !! ^^

#14 Sylphide

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Posté 10 December 2007 à 18:01

Si jamais je peux ajouter l'histoire sur le site, on a la rubrique fanfic qui manque cruellement de contenu...
Bonne continuation  ;)

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"Quand je crois connaître une personne, je ne saurais en fait exprimer qu'un échantillon momentané et insignifiant de sa continuité, c'est pourquoi je ne connais personne."


#15 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 20 December 2007 à 19:14

Hé, hé, profitez bien de vos derniers moments d’existences…quand Titan sera satisfait, il réveillera le village et se sera une journée de fête, il n’y aura pas de limites…et nous fêterons l’avènement de l’armée des hommes, sous le commandement de la chimère Titan…NOUS ALLONS CONQUERIR CE MONDE ! ! ! »
Anandes qui me regardait .
« Eto, il y a quelque chose qui brille dans ton dos. »
« C’est ma lance, on se rapproche de la chimère, c’est à cause de Titan. »
« Tu crois qu’on a nos chances ? » me fit-elle d’un air inquiet.

Je ne savais pas comment la rassurer. Alors, je haussais les épaules.
« Peronne ne croyait qu’on pouvait battre les chimères…si nous réussissons, nous découvrirons sans doute un nouvel Invokeur…et une nouvelle Chimère sera avec nous. » fis je.
Nous regardâmes par derrière. Les filles nous suivaient et Oléthée était la première. Malgré ce qu’on avait vu et dit hier, la peur se lisait toujours dans leurs yeux. J’arrivais à la comprendre.
La montagne se dressait à présent devant nous. Nous vîmes une porte taillée dans la roc qui s’ouvrit lorsque Togoom, le chef du village la toucha. Tous entrèrent dedans. Une odeur de pourriture nous arriva au nez. Une faible lueur nous indiquait le chemin. L’air était saturé d’odeur qui me rendait presque malade. Je bloquais ma respiration par dégoûts. Et encore, je n’étais pas le plus à plaindre, pour Gotard, cela devait être proche de l’insoutenable.
Nous avancions doucement. Très vite, on sentait que la température augmentait, et nous vîmes des fondations. Et ensuite, nous vîmes ce que Gotard appelait des « piliers ». D’énormes soutient pour maintenir la paroi, c’est ce qu’il disait.
Je sentais toute l’admiration dans sa voix. Et je me rendis compte que ce peuple étaient de grands constructeurs. Ils avaient construit une cité sous la montagne
Nous continuâmes notre marche, jusqu’à à arriver à une porte. Elle s’ouvrit toute seule. Et nous pouvions voir Titan assis là, entrain d’attendre. Il avait les yeux rouges, plus rouges que le sang. Son corps n’était que muscle. Il devait faire trois fois la taille d’un être humain. Je remarqua alors qu’il était assis sur une espèce de monticule. En m’approchant, je réalisais que c’ était une enchevêtrement de Squelette humain.
Je regardais Anandes, elle était en larmes, Gotard, lui serrait les poings, et je vis du sang sortir de sa bouche, il était sur le point d’exploser. Quant aux filles, elles étaient à genoux, mortes de peurs.

« ALORS….VOICI MES OFFRANDES…JE SENS QUE JE VAIS BIEN M’AMUSER ! ! MAIS COMMENT CELA SE FAIT-IL QUE DES HOMMES SOIENT ICI ! ! ! AH, JE VOIS…VOUS ËTES VENU ME DISTRAIRE…PAUVRE CREATURE…PAS DE FIERTE, PAS DE COURAGE, JE NE PRENDS MËME PLUS DE PLAISIR AVEC CES FEMMES ! ! ! »

« Mais alors….POURQUOI DEVONS NOUS ENCORE NOUS SACRIFIER ! ! ! » fit Oléthée en larme.
« VOUS ARRIVEZ ENCORE A TROMPER MON ENNUIS. MAIS LORSQUE VOUS N’Y ARRIVEREZ PLUS…JE TUERAI CE PEUPLE DE MICROBES ! ! ! ! »

« NOOOOONNNNNN ! ! ! ! ». Gotard n’en pouvait plus. Il fonça sur Titan sans réfléchir, celui ci ne bougea même pas, il l’attrapa de sa grosse mains. Et il commença à serrer.
De là où j’étais, j’entendais les craquements des os de son corps.
« ARRËTE ! ! ! ETO, IL VA MOURIR ! ! ! IL FAUT INVOQUER VALEFORE ! ! ! » fit Anandes prête à effectuer la danse.
Tout à coup Titan s’arrêta et jeta le corps de Gotard qui tomba près des filles. Il se leva et s’approcha de moi. Tout à coup, une douleur à la tête me pris, rapidement, elle me paralysa.
« HO HO HO HO HO HO, HA HA HA HA HA ! ! ! Alors, tu es revenu…Shogun, le grand gardien des invokeur, le seul qui nous tint tête, lui et son armé, le seul à n’avoir jamais eu confiance dans les chimères…toi, qui avec ton armée avaient osés nous défier, nous les chimères ! ! ! JE VAIS POUVOIR LAVER CETTE AFFRONT… » fit-il.
Je n’en pouvais plus, la douleur commençait à me rendre fou. Tout à coup, j’entendis une voix, elle venait de mon corps, elle disait de la laisser faire, que bientôt j’allais avoir des réponses.
Ma main bougea toute seule et alla prendre la lance dans mon dos.

« TITAN…AUJOURD’HUI, JE N’AI PEUT-ËTRE PLUS DE CORPS, MAIS MON ESPRIT A SURVECU. C’EST TOI QUI L’A REVEILLE. TU ES LA PLUS MISERABLE DES CHIMERES ! ! ! »
C’était à présent une autre voix qui sortait de ma bouche. Je ne comprenais plus ce qui se passait. Je voyais de mes propres yeux, mon corps agir sans que je lui donne d’ordre.
Titan était furax, il voulu me massacrer. Mais, j’esquivais son coup, hors, je savais très bien que jamais je n’en aurai été capable.
« TITAN….IL EST L’HEURE DE RESSERVIR LES HOMMES…LE CRISTAL DE LA TERRE T’A ASSEZ DOMINE ! »
C’est alors, que je sentis mon corps s’élever dans les aires avec une facilité qui me faisait peur. J’atterris sur la nuque de Titan, et d’un coup, je plantais ma lance. Titan hurlait de douleur. Son cris n’était pas supportable. Tout à coup, je sentis que mon corps m’appartenait à nouveau.
« ANANDES ! ! ! INVOQUE VALEFORE ! ! ! ! VITE ! ! ! » fis-je.
« Mais…et toi ! ! ! je ne peux l’invoquer si tu n’es pas à mes côtés ! » fit-elle.

Tout à coup, cette voix s’empara de mon corps.
« Anandes, tu en es capable, tu es l’Invokeur du vent, Valefore t’appartient, alors, n’hésite pas. C’est ta chimère ! ! ! »
Tout à coup Titan réussi à m’attraper.
« GARDIER ! ! ! JE VAIS TE TUER ET AVEC UN CERTAIN PLAISIR ! ! ! MEURT ! ! ! »
Je sentais toute la pression de ses mains sur mon corps, je croyais que mon corps allait exploser sous la pression.
« ANANDES ! ! ! ! VAS YYY ! ! ! AAAAAHHHHHH ! ! ! ! ! ! ! »
A ce moment là, je vis une lueur apparaître dans la grotte. Valefore apparut. Sans rien dire, elle sauta sur Titan. Le coup fut si violent que Titan me lâcha et je tombais à terre. Mais Titan était le plus fort. Malgré sa blessure, il avait encore à se battre contre Valefore. Celle-ci poussa tout à coup un hurlement, un énorme jet de lumière sortit de sa bouche et blessa Titan. Mais ce jet créa une énorme fissure. Je m’accrochais tant bien que mal pour ne pas tomber. Mais, Titan avait sans doute du me casser un bras. La douleur dans mon bras gauche était insupportable. Mon regard se dirigea vers le bas, je vis une rivière, mais elle était rouge sang, je sentais que ce n’était pas bon pour moi. Je sentais mes forces me quitter, j’allais lâcher, quand tout à coup, quelqu’un me rattrapa. Je vis que c’était Gotard. Il me hissa et ainsi me sauvait la vie. Mais Anandes était en mauvaise posture, elle, comme sa chimère était en danger.
« Gotard, on y va ? » fis-je.
Il ne me répondit pas, mais en échange, il me tendit ma lance qui maintenant brillait fortement.
« ALLLEZ ! ! ! » fis-je.
Malgré mon bras cassé, je me dirigeais bers les pieds de Titan, qui lui luttait contre Valefore. J’arrivais à peine à prévoir leurs gestes tellement que le combat était violent. C’est alors que je fus projeté par les ailes de Valefore à une hauteur très élevé. Je vis Gotard qui était sur son coup entrain de s’agripper
« GOTARD ! ! ! ATTRAPE ! ! ! »
Celui-ci tendit son bras et attrapa ma lance et planta la lance dans le corps de Titan aussi profond qu’il pouvait.
C’est alors qu’elle se mit à briller plus fort que l’être de lumière, j’en étais éblouit. Titan hurlait de douleur. Gotard tournait la lance pour agrandit la blessure. C’est alors que soudain, quelque chose sortit du corps de Titan. D’abord, c’était une grosse boule de sang, mais ensuite, le sang s’évapora et nous vîmes avec stupeur la moitié d’un cristal. Celui ci brillait de tout son éclat. C’est alors, que celui-ci se fondit dans le corps de Gotard.

« Qu…qu’est ce qui se passe ! » fit Gotard tout affolé.
Anandes s’approcha de lui sans se méfier de Titan qui était à Terre.
« Il semble…que tu sois toi aussi l’incarnation d’un Invokeur…qui devait être autrefois celui de la terre…et Titan semble être l’une de tes deux chimères.
Je m’approchais de lui, avec peine, car j’étais pas mal étourdis.
Gotard regardait Titan à terre, je vis son poing se serrer et des larmes couler le long de son corps
« Celui…qui nous a humilié, celui qui a réduit mon peuple en esclavage…IL DOIT MOURIR ! ! ! ! »

C’est alors qu’une voix, celle de Titan se fit entendre.

« Invokeurs…et toi…gardien, vous m’avez délivré d’un sort. »
Je n’en croyais pas mes oreilles, ni moi ni Anandes y croyaient.
« Que veux tu dire…titan. »

C’est alors qu’il se leva. Gotard était prêt à lui lancer la lance dans le crâne, mais je le retenais de ma main.
« Il y a de cela très longtemps, lorsque les cristaux furent brisés, celui qui le fit, était un sorcier, sous l’ordre des invokeurs, seulement, seul les invokeurs de l’eau et du feu savaient que ce sorcier étaient avide de pouvoir, il voulait régner sur ce monde. Seulement, ils voulaient le monde, mais aussi commander les chimères. C’est alors, que les 4 Invokeurs lui ordonnèrent de briser les cristaux pour les éparpiller dans le monde. Mais, seulement, celui-ci déversa toute sa haine lors de la séparation de chaque cristaux, sa haine, sa soif de pouvoir se trouvaient à présent dans chaque cristaux, ils étaient devenus maléfique. Il voulait le pouvoir, mais les invokeurs réunis, étaient beaucoup trop fort pour lui, c’est alors, qu’il utilisa de la Magie Noire pour faire fusionner les cristaux avec les chimères…celle-ci et moi y compris devinrent des monstres assoiffés de sang. Nous nous retournâmes contre les peuples des dragons du ciel, et nous les avons presque tous exterminés…seulement, bien que les Invokeurs morts, ceux-ci avaient eut le temps de se jeter un sort, permettant à leur esprit de se réincarner, mais le prix à payer était que l’esprit de chaque invokeur ne garderait aucun souvenir du passé.
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#16 david06

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Posté 20 December 2007 à 19:38

Cette Fan fict est vraiment bien foutu!!
Continue mon gars!!
Sa serai cool de pouvoir l'avoir en lien sur le site... :P

#17 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 17 January 2008 à 16:22

Ainsi ce sorcier devint le nouveau Tyran de ce monde. Il fit régner la terreur pendant longtemps. Mais un jour, de part sa vieillesse, nous, les chimères l’avons tué à cause que notre « mauvais côté » ne supportait plus de devoir obéir à un tas d’os comme lui…mais malgré sa vieillesse, il restait puissant. Et avec sa mort, j’ai constaté quelque chose…la planète avait changée…

« Que voulez vous dire ? » fit Anandes.
« Bien que nous régnions sur les derniers hommes, il en restait encore des survivants…et c’est comme si la planète elle même souhaite à présent la fin de l’ère des hommes, et des chimères. Car…nous non plus ne sommes pas éternels…nous avons vécu aussi longtemps, car le cristal dans notre corps nous donnait longévité. Et même séparé, je sens encore son pouvoir agir sur moi…mais si un jour il s’arrêtait…peut-être disparaîtrions nous. » fit-il.
Tout à coup, il disparut.

« Ou…Ou est-il ? ! ! ! » fit Gotard en le cherchant des yeux .
« Quelque part…si jamais tu as besoin de lui…tu devras l’invoquer… » fit Anandes.
« C’est une histoire pas croyable… » fit-il.
« Oui…tu as raison…mais tout ce qu’il a dit…a vraiment éveillé quelque chose en moi…je suis maintenant décidé à me rendre à Babélia, la cité des cristaux pour en apprendre plus…et surtout, retrouver les autres Invokeurs…qu’en pensez vous ? » fis-je.
« Tu peux compter sur moi…mon voyage n’est pas encore fini . » fit Anandes.

Je la remerciais par un sourire.
« Et toi Gotard ? »

Je le regardais, il semblait hésiter, ce qui était compréhensible.
« Gotard…tu penses pouvoir faire ce pouvoir…avec cette Chimère ? »
Il se tourna vers moi attendant que je dise quelque chose.

Tout à coup, on entendit quelque chose, un bruit qui fit résonner toute la Caverne. C’est alors que nous vîmes tout le peuple de Gotard arriver.
« On…on dirait que tous les mâles sont venus ! » fit Anandes.

« Ou est Titan ! » fit Togoom.
« Il est maintenant la chimère de Gotard, si vous ne partez d’ici, il vous tuera ! » fit Anandes.
« Foutaise, comment trois humains auraient pu vaincre une chimère comme Titan. De toute façon, on va vous tuer, et les femmes aussi ! »
« C…COMMENT ! ! VOUS EN AVEZ PAS ASSEZ DE SACRIFIER DES GENS DE NOTRE PEUPLE ! ! »

J’étais impressionné, Gotard était vraiment en colère.
« Toi ? Gotard…un lâche ? Nous interdire quelque chose ? » fit Togoom en riant ainsi que le restes des hommes.
« Père…c’est toi le lâche, tu as soumis tout notre peuple à cause de ta lâcheté, j’aurai préféré mourir en me battant contre Titan, que le servir, en servant en plus ses femmes ! »
« TUEZ LES TOUS ! ! ! » fit Togoom.
« Eto, comment on invoque une chimère ? » fit Gotard.
« Dense ce que tu veux, une chanson qui t’es cher…vite ! ! ! »
« Eto, on peut pas le laisser se battre tout seul. » me fit Anandes
« Anandes, faisons lui confiance. » fis-je, mais tout de même prêt à me battre malgré mon bras cassé.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour invoquer Titan. Celui-ci apparut. Tous les hommes s’arrêtèrent à son apparition.
« TITAN ! ! ! TUE CES LACHES ! ! ! » fit Gotard en les pointant du doigt.

Titan s’élança, il se trouvait à présent devant eux, de toute sa puissance, il écrasa le chef du village, d’un coup de son bras, il fit voler près d’une dizaine d’homme qui allèrent se fracasser contre les rochers, c’était un spectacle sanglant, moi, Anandes, et les femmes regardions la chimère de Gotard…je ne savais pas pourquoi, mais je ne ressentais pas de peine pour le mort de ces hommes. Bien que se soit des êtres vivants, ces gens n’avaient pas l’envie de vivre, ils n’avaient en eux que du vice, ils vivaient, mais ce qu’ils faisaient, leur vie n’avait aucun sens, une vie de servitude…voilà ce qu’avait été leur vie.
C’est alors, qu’Anandes arriva près de moi, je la regardais, et je sentais qu’elle se retenait de pleurer.
« Que ressens-tu pour ces hommes ? » me demanda t-elle.

Ils étaient à présent tous morts, leurs corps gisaient sur le sol, certains ne ressemblaient plus à grand chose, cela avait été rapide.
« Je….Anandes, je ne ressens rien pour ces gens, pas de pitié, plutôt, je souhaite, que là ou ils se rendent, qu’ils puissent connaître la paix, et que leurs esprit puissent enfin accueillir la joie, et peut-être qu’un jour, ils reviendront sur cette terre, avec cette fois, l’envie de vivre. »

La chimère disparut, et Gotard s’approcha de moi.
« J’ai tué mon père, et je ne m’en détournerai jamais, mais, à mon retour, j’érigerai une statue de lui, pour qu’on se souvienne de lui, comme la représentation de notre passé, et des erreurs qu’on ne doit plus jamais commettre. Je suis sur que malgré sa lâcheté, au fond de lui, j’ai cru, et je crois toujours qu’une part de bien existais, même si elle n’a jamais pu se manifester…. »

J’étais admiratif devant Gotard, il était déjà très adulte dans sa tête, je posais ma main sur son épaule.
Sa tête se tourna vers les jeunes femmes qui étaient là, elles ne bougeaient pas, encore terrifiées, sauf Oléthée, qui pu se lever. Elle s’approcha de Gotard.

« Que devons nous faire maintenant ? » fit-elle.
« Toi et le reste de notre peuple allez à l’oasis, en attendant que je revienne…. »

Il se retourna. Et maintenant, Eto, où allons nous ?
« Je….aie. »
« Qu’est ce qui se passe ? » fit Anandes.
« Je crois que j’ai le bras cassé, à cause du combat contre Titan. » fis-je.

Gotard s’approcha de moi et prit mon bras entre ses mains.
Tout à coup, il exerça une pression et cela fit craquer mon bras.
« AHHH ! ! ! ! Mince Gotard qu’est ce que tu m’as fait ! » fis-je en serrant les dents.
« J’ai remis l’axe de ton bras en place. Maintenant, tu ne devras pas bouger ton bras avant 15 lever de soleil.
« PARDON ! ! ! ? ? ? » fis-je étonné.
« C’est ça, ou rien. » fit Gotard en croisant les bras.
« Bon….très bien. » fis-je en soupirant.
« Alors, on va où ? »
« Je suppose qu’on doit continuer par le sud, rejoindre le ville d’Ométée. » fit Anandes.
« Cela veut dire que nous devrons passer par la montagne….hmmm, on va mettre du te1mps, surtout avec son bras cassé… »
« On peut pas passer par un autre endroit ? » fit Anandes.
« Et ben, si on suit, les anciennes galeries de notre peuple, on arrivera bien quelques part… »
« Quelque part… »fis-je perplexe.
« Ok, on fait nos provisions, et on y va ! Qu’est ce que t’en pense Eto ? » fit Gotard.
« Bon, ok, on passera sous la montagne…mais avant…j’ai faim ! » fis-je.

Ainsi, nous restâmes dans le village pour manger les restes du festin que les mâles avaient laissé. En même temps, je rédigeais nos aventures dans mon carnet, je n’oubliais aucun détail. Je consacrais à présent une partie à ce peuple, je représentais dans mon livre Gotard et Oléthée, je dessinais leur habitation, et bien sur, je n’oubliais pas de dessiner la montagne et Titan. Sans m’en rendre compte, je me retrouvais un peu à l’écart du groupe, mais ce n’était pas désagréable, j’aimais parfois me retrouver seul…puis une fois finis, j’allais à la fin de mon carnet, et, j’ouvris une partie que j’avais commencé depuis l’oasis, une partie sur Anandes. Depuis, le moment ou la déesse blanche était la plus forte, cette nuit où elle dormait près du feu, j’ai sentit mon cœur battre très fort et très vite, c’est la première fois que je ressentais une telle sensation. Il y avait déjà trois dessins d’elle, je souhaitais en faire encore un, là, elle était assise, discutant avec le sourire avec Oléthée.
Mais je devais aussi, écrire que ce jour, quelque chose m’a aidé lors du combat contre Titan, une voix a contrôlé mon corps et m’a aidé à vaincre la chimère…qu’est ce que cela pouvait êtres….Titan avait parlé de moi comme le gardien des invokeurs, que je m’étais dressé avec mon armée contre les chimères….
« C’est vrai….c’est ce que je suis ! »
Sur le moment, je sursauta, effrayé par cette voix grave.
« Ne t’inquiète pas, je suis en toi, je peux donc te parler directement par la pensé. Tu voulais savoir qui je suis ? »
Je n’avais pas besoins de parler, la voix était dans ma tête, mais je décidais de l’écouter.
« Lors de la guerre qui dressa les peuples des dragons du ciel, de ceux de la Terre, moi, j’étais le gardien des invokeur, mon devoir était de les protéger, quitte à sacrifier ma vie. Lorsque la guerre arriva à Babélia, les Invokeurs soucieux de l’avenir des hommes, et influencés par ce sorcier, brisèrent les cristaux. Jusqu’au bout, j’étais contre cette idée. Et ainsi, tous les invokeurs furent tués. Toutefois, leur esprit ont traversé le temps et aujourd’hui, ils se sont tous réincarnés. Seulement, le prix a payé était d’oublier leur passé. Ainsi les réceptacles n’ont aucun souvenir de Babélia, ou des cristaux. Seulement, vous avez battu deux des huit chimères, cela veut dire que six personnes se joindront encore à vous…il vous faut les retrouver…pour pouvoir ramener les cristaux à Babélia et ainsi rétablir l’équilibre des 4 forces des cristaux… »
« Mais toi…pourquoi tu m’as choisis, et pourquoi tu te souviens de tout ? Et pourquoi avons nous deux âmes ? » fis-je.
« Je suis mort au combat, toutefois, mes sentiments étaient tellement forts, que se sont eux-mêmes qui ont sauvés mes souvenirs…et aujourd’hui, c’est moi qui t’ait choisit, car tu es dignes de continuer mon travail, c’est à dire protéger les invokeurs….toutefois, il te faut retrouver Haku, mon animal, mon ami, mon partenaire…il n’a pas été détruit, et il est toujours vivant, car lui et moi avons réalisés un pacte, nos deux esprits ne forment qu’un, tant que mon esprit ne disparaît pas, lui non plus ne peut mourir, tu comprends ? »
« Parfaitement…je ne sais pas pourquoi, mais je te fais confiance….et, si à Ométhée nous trouvons Haku, je serai heureux de l’avoir à mes côtés.. »
« Encore une chose, si tu veux, lorsque tu auras besoin de moi, ton âme peut laisser la place à la mienne, et je pourrai contrôler ton corps pour t’aider…car bien que t’ayant choisis comme réceptacle, je suis censé te protéger… »
« J’en serais heureux, mais comment dois-je t’appeler ? »
« De mon vivant, je portais le nom de Shogun… »
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#18 MeDioN

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Posté 17 January 2008 à 16:35

Il faudrait bannir les floodeurs, que font les admins!

Spoiler

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#19 Thibault de Mondidier

Thibault de Mondidier

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Posté 04 April 2008 à 12:30

Très bien, je suis heureux de t’avoir pour ami…Shogun… »

« A qui tu parles ? »

Cette voix me fit sursauté. Anandes m’avait complètement surpris. Je sentais mon cœur battre très vite.
« Ah…Anandes…tu m’a fait peur. »
« Je t’observais depuis un moment, et tu avais le regard dans le vide, je m’inquiétais un peu. »

Je ne voulais pas lui parler de Shogun, mais je remarquais que son regard se portait sur mon livre.
« Alors…tu continues à écrire nos aventures ? »
« Oui….effectivement…et je…enfin, j’ai décidé de consacrer une partie de mon carnet à toi. »

Au moment où je lui dis ça, son visage devint rouge, avait-elle honte de ce que j’avais dit.
« Je…je suis très…touchée…enfin…je….je peux voir ? »fit-elle gênée.
« Bien sûr. » en lui tendant mon carnet.

Elle commença à feuilleté sa partie et vit ses croquis.
« Tu as vraiment beaucoup de talents, je…lorsque je me regarde…j’ai l’impression d’être une déesse, tu…tu me rends si belle….sur ces pages »

J’avais chaud, j’étais mal à l’aise, je me rendais compte à présent que je ne laissais pas Anandes indifférente. Je secouais ma tête pour me dégager de ces pensés. Tout à coup, je me rendis compte, qu’Anandes s’était endormie sur mon épaule. Je n’osais plus bouger de peur de la réveiller…A ce moment là, Gotard me regarda et m’adressa un sourire que je ne savais pas comment prendre. Les heures passèrent et mes paupières se firent lourdes, et c’est ainsi que moi aussi je cédais et je m’endormis.
Le lendemain, nous partîmes en direction des grottes de la montagne. Malgré mon bras, je me battais sans trop de problèmes. Nous affrontions bon nombre d’ennemis, les grottes en étaient remplies. Toutefois plus nous combattions plus je sentais ma force et les capacités de mon corps augmenter, je ne savais pas pourquoi. Au besoin, gotard appelait Titan et dégageait le passage. C’est alors que nous arrivâmes devant un objet des plus étranges. Même Gotard ne savait pas ce que c’était. Nous l’examinions. Soudain, je remarquais que ce que en quoi elle était faite était du même élément que certains bâtiments de la ville d’Anandes. Je me tournais vers elle.

« Anandes, on dirait que c’est la même matière que dans ta ville, tu sais ce que c’est ? »
Anandes s’approcha et toucha la chose, en fit le tour et me regarda.

« Je crois savoir ce que c’est, une ancienne machine, j’ai lu ça dans un livre, ils appelaient ça une « locomotive »,
"Une machine pour se déplacer. Mais est-elle en état de marche ? »

Elle entra dans la machine, et ouvrit quelque chose, qu’elle referma.

« Bonne nouvelle, le charbon est là. » fit Anandes en souriant.

Je la regardai en fronçant les sourcils : « Charbon ? »

« Une pierre qui pouvait avoir de nombreuses fonctions, mais la principale, c’est une pierre qui brûle. » fit Gotard
« Mais à quoi sa ressemble exactement ? » fis-je avec curiosité.
« Eh ben, tu vois le bois une fois brûlé, il devient noir, et bien, le charbon, ce n’est rien d’autres que du bois qui a traversé le temps et qui est devenu pierre. » fit Gotard
« De la magie alors ? » fis-je en levant les bras.
« Non, la nature n’a pas besoin de magie, tu devrais le savoir, Eto » fit-il.
« Est ce que l’un d’entres vous aurez quelque chose pour créer du feu ? » fit Anandes.
« Tu veux la faire fonctionner ?! Sais-tu au moins comment ça marche ? » fis-je d’un air inquiet.
« Heu…oui…enfin, je crois savoir. » fit-elle d’un air pour me rassurer, ce qui ne fonctionnait pas d’aiileurs.
« Moi, j’ai des silex, tiens Anandes prends les, tu sais les utiliser ? » fit Gotard.
« Heu…pas vraiment… » fit-elle en se grattant la tête.

Gotard soupira et monta dans la case. Anandes lui montra l’endroit. Et Gotard fit frapper les deux pierres. Il lui fallut un moment pour que le feu prenne. Nous devions à présent attendre. Je montais à côté d’eux et nous attendions.
Au bout d’un moment, nous commencions à sentir la chaleur du feu malgré que celui-ci n’était pas devant nous.
« Je crois que c’est bon…alors… »

Elle poussa quelque chose vers elle, et tout à coup des sifflements se firent entendre.
« Gotard, Eto, cherchez moi du charbon derrière vous, il faut alimenter encore plus le feu. » fit-elle d’un ton ferme.
Nous ne discutions pas, chacun à notre tour, nous apportions autant de pierre que nos bras pouvaient supporter, au bout d’un moment, Anandes semblait satisfaite, et elle poussa la chose le plus proche d’elle. Et devant nos yeux stupéfaits, nous avancions. Anandes toucha quelque chose, et encore plus étonnant, l’être de lumière éclairait le chemin. Anandes m’expliqua que c’était de la « fausse lumière », une lumière produite par l’homme. Je ne comprenais pas du tout comment ces hommes avaient réussi un tel miracle, nous avancions de plus en plus vite, nous pûmes profiter de cette machines pour nous reposer et manger quelque chose.

« Je me demande où tes ancêtres sont arrivés avec ces machines ? » fit Anandes.
« Je pense qu’ils sont allés très loin. Avant de partir vous avez parlé d’une ville au sud, Oléthée, peut-être que mon peuple faisaient du commerce avec cette ville, notre charbon, contre autre choses…et cette…locom..enfin cette chose, ils transportaient les marchandises. » fit Gotard.
« Alors, ton peuple était vraiment prospère avant l’arrivée des chimères…n’est ce pas ? » fit Anandes très joyeusement.
« Oui… » ce oui de Gotard sonnait drôlement, de la tristesse et de la joie, ces sentiments étaient mêlés dans sa voix.
On avançait, mais cette « machine » semblait vivante et crachait des nuages, ma gorge était devenue très sèche et mes yeux pleuraient. Je regardais mes compagnons, et je constatais les mêmes effets.
Je regardais devant moi et je vis une petite lueur.
« Hé, Anandes vient voir. »

Elle se leva et vint à mes côtés.
« Que se passe-t-il ? » me fit-elle en me regardant.

Avec mon doigt, je lui montrais la lueur, et tout à coup, elle semblait contente.
« Ah, c’est sans doute la sortie, je vais réduire la vitesse. »
Elle s’approcha de ce qu’elle appelait « manche,» et le poussa en avant, mais il ne se passait rien, la locomotive allait toujours aussi vite, et je sentais même qu’elle allait de plus en plus vite. Gotard se leva à son tour.
« Anandes, que se passe-t-il ! »
« Ah…je crois bien que le manche est bloqué ! »

Je regardais en face de moi et je voyais la lueur grandir de plus en plus.
« Il faut faire quelque chose ! » fis-je.
« On ne peut pas sauter, les parois sont beaucoup trop proches, nos corps seraient déchiquetés ! » fit Gotard.

La lueur grandissait maintenant très vite et tout à coup nous sortîmes, nous étions dehors, du fait du l’être de lumière, celui-ci me cacha la vue et il fallait un peu de temps pour voir à nouveau.
Soudain, quelque chose me prit la main et je fus éjecté. Mon corps tomba sur du sable, j’étais surpris. Etions nous encore dans un désert ? Je pu ouvrir les yeux, et je vis la locomotive se perdre dans de l’eau. De la fumée jaillissait de tous les côtés, le tout dans un bruit assourdissant. C’était la première fois que je voyais cela, de l’eau, de l’eau à perte de vue, je voulu me rafraîchir lorsque je sentis un goût salé qui me la fit recracher.
« Pouah !! Anandes, qu’est ce que c’est que cette eau ! »

Elle me regarda et ne pu s’empêcher de rire, Gotard également, certainement, ils devaient voir la grimace que je faisais.
« Ici, c’est la mer, l’eau est salé, c’est ce qu’on appelle aussi un océan. Nous sommes certainement arrivé à la fin de la terre, à la fin de notre continent. Montre moi la carte.

Je la lui confiais et elle regarda.
« Hmmm, c’est étrange, d’après la carte, la mer ne devrait pas être ici, mais plus loin, il s’est sans doute passer quelque chose pour qu’elle avance autant, car si j’en crois cette carte, la ville d’Oléthée est tout prêt, hors à part cette plage, il n’y a rien, qu’est ce que vous en pensez les garçons ? »

Gotard se releva et enleva le sable de sa fourrure.
« Nous qui étions prêt d’un volcan, nous connaissions les tremblements de terre, hors, même si cela s’est produit ici, je ne vois pas qu’est ce qui a pu recouvrir une ville, sinon une chimère, une chimère de l’eau très certainement.
« Heu…je ne vais pas jouer les pessimismes, mais, comme j’ai vécu dans une forêt, je ne sais pas me déplacer sur l’eau, et encore moins sous l’eau » fis-je en soupirant.
« Pareil pour moi ! » fit Anandes.
« Idem. » fit Gotard.

Nous nous regardions, coincés visiblement, mais je décidais de garder le moral.
« Bon, d’abord trouvons un coin à l’ombre, ensuite faisons un feu. Anandes, as-tu lu des livres sur ces lieux ? »
« Oui…mais…pourquoi ? »
« Donc, tu peux nous trouver à manger, pendant ce temps, Gotard et moi allons aménager un coin avec que nous trouverons.
« Très bien. » fit-elle en me souriant.
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#20 Nightwatcher

Nightwatcher

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Posté 04 April 2008 à 13:09

J'aime vraiment beaucoup cette fanfic (sauf pour certaines tournures, ne le prend pas mal ^^).

J'ai juste une remarque : dans je ne sais plus quel passage, Anandes indique à Gotard que Titan est l'une de ses deux chimères. Or, un peu plus loin, Shogun indique à Eto qu'ils "ont battu 2 des 8 chimères, il reste donc 6 personnes à trouver."

Je pense qu'il s'agit d'une "petite" incohérence ^^. Mais sinon, continue, j'aime vraiment.




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