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Les Rpg Finis


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1776 réponses à ce sujet

#1021 Pezam

Pezam

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Posté 28 February 2015 à 11:44

Entre deux trajets de train, j'ai (difficilement tellement le jeu est ennuyant) fait la totalité des sidequest de Blood of Bahamut, ce qui m'a également permis d'en voir la fin secrète.  C'est totalement une perte de temps. Non seulement les missions sont identiques, mais en plus le jeu en rajoute en proposant des versions alternatives des colosses qui sont en fait les mêmes,  avec un skin différents.  Mêmes missions, mêmes attaques etc.
Un grand bof jusqu'à la fin ce jeu.


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#1022 Natahem

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Posté 28 February 2015 à 12:04

Et la fin secrète elle vaut le coup au moins??
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#1023 Pezam

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Posté 28 February 2015 à 13:54

Pas le moins du monde.
Spoiler


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#1024 Natahem

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Posté 28 February 2015 à 15:13

Hahaha, c'est des petits rigolos :p
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#1025 Pezam

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Posté 28 February 2015 à 17:00

C'est clairement l'une des fins secrètes les plus excitantes du RPG XD


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#1026 Wolf

Wolf

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Posté 02 March 2015 à 04:50

Terminé Folklore sur PS3.

Globalement, un jeu comme je les aime. La maturité du propos, l'ambivalence vertigineuse qui prédomine et la dureté des multiples thèmes abordés, me font pardonner les graves errances du gameplay.

Si le scénario a pas mal de passages cousus de fil blanc, d'autres sont beaucoup plus surprenants. Toutefois, les plot twists ne sont guère nombreux. Ce n'est pas un jeu qui se joue tant pour son aventure que pour son texte et son sous-texte, l'un et l'autre pétris d'intelligence sur un sujet qui n'était guère que survolé dans son lointain cousin, Valkyrie Profile. Oui, la thématique fondamentale, ici, est l'approche de la mort : comment l'affronter, l'accepter, la dépasser.

Visuellement, le character design tend à s'égarer à force d'en faire des caisses (Livane, on t'aime quand même) mais certains personnages déboîtent quand même sec (Keats ou encore Scarecrow, esprit irlandais bardé de l'Union Jack). Les environnements sont une chute libre car le premier monde, le Faery Realm, est de loin le plus abouti et agréable à arpenter. Les autres sont plus conventionnels, bien que cela ne les empêche pas d'être plutôt bien modélisés. Le tout est soutenu par une bande-son qui envoie du pâté bien comme il faut, une OST vraiment splendide que je vous invite d'ailleurs à aller écouter.

Le gameplay avait des intentions et il tient debout. On est face à un mélange de Pokémon et Valkyrie Profile : Silmeria où le personnage se déplace sur le terrain et invoque pour se battre les esprits des monstres qu'il/elle a soumis. Chaque "Folk" a bien entendu ses propres attaques, éléments, portées, coûts, et faiblesses. Pour soumettre à votre volonté certains Folks, il vous faudra employer l'élément adéquat, et de temps en temps, on est bien content de trouver le livre d'images de la zone qui nous explique quelles sont les faiblesses des monstres les moins évidents. Si vous absorbez la plupart des Folks d'un mouvement sec de la Sixaxis, les plus coriaces demandent de passer par un mini-jeu. La plupart du temps, rien de grave, mais l'Id jaune qui demande de secouer la manette comme un prunier et d'arrêter quand elle passe au bleu réclame des réflexes de ninja. Je crois que j'ai rarement juré avec une telle force sur un jeu vidéo que devant ces passages, parce que les passages bleus sont parfois calibrés par de gros *pas gentils du tout* qui savent exactement comment faire pour vous casser le rythme.

Bien entendu, comme tout jeu 3D qui se respecte, Folklore ne va pas non plus sans son lot de caméra erratiques, mais ce n'est pas le plus gros reproche que j'aurais à faire ici. Somme toute et comparé à d'autres pontes du domaine, le jeu est même plutôt soft à ce niveau. Non, le réel problème, c'est le temps de latence. Quand vous lancez un pouvoir, le personnage va rester figé un moment, plus ou moins long. Et quand on fait face à douze Folks en même temps, il devient très délicat de réussir à en placer une. Sans surprises, les bosses ne sont clairement pas les pires passages du jeu, ils sont même pour la plupart assez faciles.

A ce sujet, le jeu bénéficie d'une courbe de difficulté assez décente quand on fait d'abord les cinq chapitres d'Ellen et qu'on enchaîne sur ceux de Keats. Cependant, ce dernier se frotte à des défis plus hardcores mais bénéficie en compensation de Folks plus commodes. Les derniers instants peuvent être assez crispant mais globalement, le jeu est quand même à la portée de tous.


Dans l'ensemble, si Folklore n'avait pas eu son scénario, j'aurais joué en serrant les dents parce que l'ambiance m'aurait porté, mais je ne sais pas si je l'aurais fini. Du coup, je dirais que ce jeu, comme tant d'autres de mes jeux fétiches (Rule of Rose, Baroque, Fragile Dreams, Soulless Army, Nocturne, Shattered Memories...) est davantage une histoire qui veut s'assurer que son auditoire a la patience et la ténacité assez arrêtées pour en connaître le fin mot, qu'un pur et simple divertissement qui veut juste vous faire passer un bon moment. Bien qu'il soit déchaîné, violent, grisant, tactique et solide, le gameplay de Folklore en fera craquer plus d'un sans tarder. A tester en toute connaissance de cause.

Note personnelle : 17/20.

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#1027 Pezam

Pezam

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Posté 14 March 2015 à 17:27

Aujourd'hui, j'ai terminé South Park - The Stick of Truth sur 360, avec seulement deux succès manquants, dû à un costume que je ne peux plus aller chercher...
Autant le dire tout de suite, j'ai du regarder au bas mots, deux voire trois épisodes de South Park. La raison principale c'est son humour pipi-caca dénué d'intérêt et d'intelligence. Dans ce sens, le jeu retranscrit très bien cet univers et c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je ne vais pas très bien le noter. On incarne un nouveau venu à South Park, qui se retrouve à jouer à un GN avec les autres figures emblématiques du show télé. Le scénario est assez mignon de prime abords, mais effectivement l'humour du jeu plombe vraiment une histoire certes mignonne, mais qui de base n'a rien de très folichonne.
Le gameplay est extrêmement basique, pour ne pas dire ennuyeux, redondant, sans aucune finesse, sous exploité. Car oui il y a de bonnes idées dans ce SP, mais elles ne sont jamais poussées au bout. Les compétences de nos potes par exemple, qui ne servent quasi à rien sauf à la résolution de deux-trois énigmes dans les jeu. Les types de dégâts ensuite, et on enchaine avec les magies qui sont useless en combat. On s'emmerde, et ce n'est pas encore l'aspect décalé pipi-caca de nos compétences qui vont remonter le tout.
Par contre musicalement c'est vraiment bien, on a des chouettes thèmes, même si quelques uns sont vraiment trop répétitifs. Les bruitages sont convaincants. Graphiquement c'est du SP, on aime ou on aime pas, je suis pas un grand fan personnellement.
Le système des amis est inutile.

Au final qu'est-ce que je devrais en dire? Si vous êtes fan de SP, alors le jeu est vraiment fait pour vous. Mais, et c'est là le problème, il n'est fait QUE pour vous, puisque les systèmes de jeu sont ennuyants, peu poussé et mal exploités. Alors si on n'accroche pas à l'humour SP, on est assez mal barré. J'avais acheté le jeu en espérant peut être pouvoir enfin y accrocher, et bien toujours pas.
Si vous êtes fan 14/20 (à cause du gameplay), 8 sinon (et donc pour moi).


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#1028 Dracohelianth

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Posté 27 April 2015 à 16:18

Le mois dernier, j'ai bouclé les deux Zelda DS. Verdict :


The Legend of Zelda : Phantom Hourglass :

Loin d'égaler son aîné The Wind Waker, Phantom Hourglass propose néanmoins une aventure plaisante, notamment pour les joueurs de l'opus GameCube ou son remake Wii U. L'histoire reprend peu après là où celle de The Wind Waker s'est arrêtée, mais c'est un scénario tout à fait indépendant de son prédécesseur qui nous est offert, et l'on peut d'ailleurs regretter le faible nombre de références à celui-ci. Si, comme souvent dans la série, l'aspect scénaristique n'est pas le plus peaufiné, l'histoire demeure néanmoins agréable à suivre à mesure qu'on en apprend davantage sur l'origine du Navire Fantôme. Quand à la fin, elle réserve tout de même quelques petites surprises bienvenues, notamment la scène post-crédits. Un mot sur le personnage de Linebeck, au départ quelque peu agaçant qui devient presque appréciable par la suite, donnant lieu à d'amusants dialogues entre lui et la fée Ciela. L'OST est pour sa part peu marquante, même si on y retrouve avec plaisir des arrangements de thèmes de The Wind Waker et A Link to the Past, notamment.

Le gameplay reste globalement classique et se rapproche de celui de The Wind Waker, dans une version bien plus simplifiée. L'aspect emblématique de ce dernier, à savoir la navigation, perd ici beaucoup de son charme. Le parcours du navire (à vapeur) est tracé au stylet et il ne reste plus qu'à surveiller les ennemis éventuels et autres embuches, le but étant manifestement d'obliger le joueur à rester le nez sur son écran et éviter son assoupissement, d'autant plus que le bateau possède une (petite) jauge de vie qui peut vite se vider et mener au Game Over en cas d'inattention. Malgré cela, les voyages en mer sont beaucoup plus lassants et on se prend à sauter de joie lorsque les raccourcis font leur apparition pour finalement presque toujours les utiliser. Le nombre d'îles est beaucoup plus restreint (16 contre 49 !). Alors certes, la puissance de la DS est inférieure à celle de la GameCube et on le ressent aussi graphiquement, notamment avec un Link à la tête plus malformée et pixelisée que jamais, toutefois, on sent clairement une réduction de la quantité de zones explorables au fur et à mesure que les zones de l'océan se débloquent (5 îles sur la première zone et 3 sur la dernière), ajouté au fait que le Temple du Roi des Mers doit être exploré à plusieurs reprises dans le jeu, devant (dans un premier temps) repasser par tous les premiers niveaux pour descendre plus bas.

Même si le concept de temps limité par le Sablier Fantôme donne une excuse à cela et peut s'avérer motivant pour certains, il pourrait se révéler frustrant pour d'autres (ce qui a été mon cas XD), surtout lors des premiers passages (j'ai terminé l'une des descentes avec seulement 2 secondes restantes dans le sablier !), par contre, la dernière traversée pourrait se faire à cloche-pied tellement le temps disponible est superflu. Les passages répétés finissent pas être lassants, surtout que pour débloquer tous les coffres, il faut impérativement retraverser tout le donjon une fois les derniers équipements récupérés avant le dénouement. Un téléporteur mémorisant le temps réalisé a tout de même été prévu au 6ème sous-sol et avant le boss de fin.
Notons que les développeurs ont fait l'effort d'intégrer quelques énigmes (ou manipulations) tirant parti des fonctionnalités et spécificités de la DS. Le gameplay intégralement au stylet est d'ailleurs très réussi et le jeu se prend en main assez aisément. La possibilité d'annoter les cartes est un élément très utile et agréable, qu'on aurait aimé retrouver dans le remake HD de The Wind Waker.

Au niveau des quêtes annexes, on trouve quelques mini-jeu manquant toutefois vite d'intérêt, et le nombre de cartes au trésor a lui aussi décru (ce qui semble logique avec un océan beaucoup plus petit). La récupération des coffres est d'ailleurs devenue un véritable calvaire. Pour pouvoir ramener un coffre à la surface, il faut faire descendre la grue à travers un nid de créatures explosant au moindre contact, ce qui endommage la grue tout autant qu'en heurtant un rocher, sachant qu'au bout de 5 chocs, il faut aller la faire réparer au chantier naval ! :angry: Une fois le coffre attrapé, il faut en plus le remonter... Perte de temps et intérêt vite essoufflé donc, surtout que la maniabilité de la grue laisse à désirer... Notons pour finir que les cœurs supplémentaires se trouvent directement sous la forme de réceptacles complets (et non plus de quarts), réduisant le nombre de quêtes liées à ceux-ci et par là même la durée de vie du jeu. Il faut ainsi compter une petite vingtaine d'heures pour terminer l'aventure principale et cinq à dix heures supplémentaires pour boucler les quêtes annexes, certaines prenant beaucoup de temps pour pas grand-chose.

Un petit Zelda sympathique donc, mais loin d'être exceptionnel et qui souffre évidemment de la comparaison (inévitable) avec The Wind Waker dont il est la suite directe.

Note : 14/20

_________________________________

The Legend of Zelda : Spirit Tracks :

Ce deuxième volet est assurément très particulier, à la fois plaisant et détestable. Oo
Côté histoire, je pense qu'on tient là le scénario le plus WTF de toute la saga ! XD Certes, on ne peut pas lui reprocher d'avoir voulu se démarquer de l'habituel pitch scénaristique et casting, même si le fond reste le même (sauver [le corps de] Zelda et le monde en empêchant la résurrection du Roi Démon [qui n'est toutefois pas le Roi Démon traditionnel qu'on connait tous]). Mais j'ai personnellement eu du mal avec le nabot à cornes qui pour moi ne colle pas à l'univers. Même Traucmahr (qui est plutôt classe cela dit) et les Locomo ne s'accordent pas vraiment avec l'univers d'un Zelda.

Pour une fois, Zelda sert à quelque chose et nous accompagne tout au long du jeu (remarquez que c'est ce qu'on peut attendre d'un jeu qui s'appelle "The Legend of Zelda" et pas "The Legend of Link"), mais sa personnalité est tellement... particulière ( :D) que j'ai eu du mal à la considérer comme la princesse d'Hyrule. Certes, son comportement et ses remarques sont à vocation humoristique (c'est d'ailleurs le Zelda le plus rempli de gags à ma connaissance), et vont de paire avec un Link moins héroïque que jamais, mais c'est assez déconcertant. Je pense que ce qu'il faut retenir, c'est que cet opus ne se prend jamais au sérieux, ce qui n'est d'ailleurs pas forcément une mauvaise chose. Autre aspect du jeu, sa relative modernité par rapport aux opus précédents (et suivants jusqu'à présent). Les trains et voies ferrées, il fallait y penser et oser. Link conducteur de train, c'est pas banal, mais on s'y fait.
Enfin, il faut noter qu'il s'agit d'une suite lointaine de Phantom Hourglass (et de The Wind Waker avant lui), puisque l'histoire se déroule un siècle après ceux-ci, sur le nouveau continent d'Hyrule, ce qui implique qu'un certain nombre de personnages sont des descendants des héros de ces deux opus (seul Nico semble être le même que dans les volets GameCube/WiiU et DS). Tout au long du jeu, des références et/ou clins d’œil sont glissés ce qui ne manquera pas de plaire à ceux qui ont joué aux épisodes en question.

Au niveau de l'exploration, c'est une catastrophe ! Le système d'exploration de la map en train tue toute liberté. C'est le même principe que dans Phantom Hourglass avec le bateau à vapeur (d'ailleurs notre train utilise lui aussi la vapeur), mais en pire. Tracer son parcours sur des voies prédéfinies aux embranchements multiples mais peu utiles (à part pour éviter les trains maléfiques), tirer au canon sur les ennemis de part et d'autre du chemin (qui repopent toujours au mêmes endroits), éventuellement ajuster sa trajectoire via les aiguillages et sa vitesse grâce au levier de vitesse, voilà à quoi ressemblent la majorité des voyages sur la carte d'Hyrule, ce qui peut être amusant au départ mais terriblement rébarbatif et ennuyeux après quelques heures de jeu. D'autant plus dès qu'on s'attaque aux quêtes annexes consistant à transporter des marchandises ou des personnes (pour lesquelles il faut en plus respecter les panneaux sur le bord des voies sous peine de faire avorter la quête ! -_-) d'un point A à un point B afin de débloquer de nouvelles voies sur la carte. Vive les allez-retours ! v.v Heureusement un certain nombre de Portes des Étoiles... heu... Portails Antiques peuvent servir de raccourcis entre les différentes régions.
Il faut noter que tout comme le bateau de Phantom Hourglass, le train possède une jauge de cœurs qui lui est propre : 4 cœurs de base, elle peut monter jusqu'à 8 selon les pièces utilisées. En effet, une fois encore, le moyen de transport est personnalisable, ce qui est toutefois plus gérable que dans Phantom Hourglass puisqu'il n'y a "que" 28 pièces à débloquer au total, et ce en échange d'un nombre défini de trésors (pas toujours aisés à obtenir mais toujours moins aléatoire que les 64 pièces de bateau de Phantom Hourglass).

Autre élément à déplorer, le nombre de donjons a été réduit drastiquement ! Il y en a ici en tout et pour tout 6... dont le premier qui est ridiculement court. La Tour des Dieux doit être explorée en plusieurs fois comme le Temple du Roi des Mers de Phantom Hourglass, toutefois, pas de limite de temps cette fois-ci et pas besoin de revisiter les premiers niveaux pour accéder aux suivants, un escalier central a en effet été prévu. Pour le reste, on retrouve beaucoup de similitude avec les spectres, les zones sanctuaires, la carte annotable, etc.
En revanche, à l'image de certains donjons de The Wind Waker, il faudra résoudre la plupart des énigmes de la Tour des Dieux à l'aide de Zelda (capable de s'emparer de l'armure des spectres). Ses capacités dépendent alors du type de spectre contrôlé et permettent d'avoir une variété de situations intéressantes, plus que dans les Temples ou Link est seul.
Globalement, les énigmes ne sont pas très difficiles, sauf peut-être vers la fin où elles se corsent davantage. Le jeu en lui-même n'est pas insurmontable, mais certains boss sont assez récalcitrants. Le dernier combat est pour sa part plutôt galère et a de quoi mettre les nerfs à vifs (qui a parlé du passage sur la locomotive ou de la garde rapprochée de Zelda ? :D). Il expose d'ailleurs un problème parfois rencontré face à certains mid-boss de la Tour des Dieux : contrôler à la fois Zelda et Link n'est pas toujours aisé et donne lieu de temps en temps à des cafouillages.

Comme dans le précédent volet, les spécificités de la console sont mise en avant, comme le "tout tactile" (les boutons peuvent maintenant servir à défiler les dialogues ou valider un réponse et les gâchettes à utiliser l'objet équipé, mais je ne les ai presque jamais utilisés) qui semble plus réactif qu'auparavant (les roulades se font désormais en touchant deux fois l'écran, bien plus facile à réaliser que les petits ronds qui ne marchaient presque jamais sur PH) et surtout le micro qui permet de jouer les mélodies à la flûte. Toutefois, de ce côté-là, ça ne semble pas tout à fait au point puisqu'il m'est souvent arrivé de devoir recommencer de nombreuses fois les Chants de la Renaissance ou même la mélodie du combat final à cause d'une note pour laquelle mon souffle n'a pas été reconnu ou parfois au contraire doublé... :whistling:

Côté graphique, le jeu reste plutôt joli, utilisant le même moteur que Phantom Hourglass, et coloré, mais reste malheureusement trop limité par les capacités techniques de la console. Il arrive même parfois que le jeu rame lorsque trop d'éléments mobiles doivent être affichés à l'écran.
Au niveau des musiques, sans être exceptionnelle, l'OST semble avoir mieux trouvé sa propre identité que Phantom Hourglass (dont on trouve certaines reprises), avec le thème entêtant du train, sorte de version Far West du thème principal, ainsi que le thème du rez-de-chaussez de la Tour des Dieux, ou encore ceux de la partie finale du jeu. La musique du méchant a pour sa part une ressemblance avec celle de Yuga, quant à celle des trains maléfiques, elle vous passe l'envie de trainer sur leur chemin.

En ligne droite, Spirit Tracks est court (10-15 heures maximum), mais en s'attardant sur toutes les quêtes annexes et mini-jeux disponibles, elle peut facilement doubler voire tripler. Mais il faut garder à l'esprit qu'environ 50% de ce temps doit être passé sur les rails. Il est donc clair que ce moyen de déplacement augmente artificiellement cette durée de vie, mais impossible de s'en affranchir...

En bref, Spirit Tracks est un opus particulier, puisqu'il sait à la fois plaire et se faire détester, dans ces conditions, difficile de le jauger. Il a le mérite d'essayer de changer certaines choses mais laisse malheureusement trop peu de liberté au joueur. A faire toutefois pour ceux qui ont apprécié Phantom Hourglass.

Note : 13/20


PS : Bravo à ceux qui auront eu le courage de lire ce pavé ! :p

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#1029 Hyoran

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Posté 30 April 2015 à 12:01

Fini Star Ocean III la semaine dernière avec environ 50h de jeu.


Star Ocean III reste sympa mais présente de nombreux défauts que l'on retrouve habituellement dans les jeux Tri-Ace.

Le scénario regorge de bonnes idées et de thèmatiques intéressantes, mais sa structure ne permet pas de les approfondir. La première partie du jeu est trés classique même si certains sujets, comme celui de l'ingérence, permettent de maintenir un certain intérêt. Néanmoins, celle-ci dure beaucoup trop longtemps pour ce qu'elle a réellement à raconter. D'autant plus que la succession d'allers-retour et de donjons à rallonge, dont certains auraient pu facilement être évités, vient casser un rythme déjà pas trés soutenu et noyer les idées intéressantes dans un contenu superflu.
La seconde partie se révèle bien meilleure, plus rythmée faisant place à d'autres concepts. Mais étant bien plus courte que la première elle n'a pas le temps de réellement se mettre en place, le scénario ne prend jamais l'ampleur que l'on attend et les moments forts sont désamorcés dans la seconde qui suit. Toutes ces thématiques ne sont finalement traitées que de manière superficielle alors que, compte tenu de leur gravité, elles auraient pu faire l'objet de bien plus d'attention.

Hormis le scénario un peu bancal, Star Ocean III est plutôt agréable a jouer. Le système de combat en temps réel fait bien son travail et le système de fury/barrière évite le bourrinage. Il n'est pas cependant totalement exempt de défauts: un IA qui aide pas vraiment, les skills sont finalement peu nombreux, on ne ressent aucune montée en puissance (un peu comme le scénario quoi) hormis pour les derniers et certaines fois nos dégats ne sont pas comptabilisés lorsqu'un qu'un ennemi prépare son attaque, les magies sont inutiles puisqu'elles ne font que peu de dégats, enfin, on retrouve les pics de difficulté qui sortent de nul part made in Tri-ace.
Le système d'invention apporte aussi un peu de diversité même si il reste trés basique et assez mal expliqué. D'autant plus qu'une faq est obligatoire pour choper les bons items.

La majorité du jeu se déroulera sur une planète au niveau de développement peu avancé. Les environnements traversés sont cohérents entre eux mais manquent, hormis certains, cruellement d'identité et sont globalement ternes. D'autant plus que nombre d'entre eux seront visités plusieurs fois durant l'aventure, impliquant de nombreux allers-retours (cette perspicacité :p ) et renforçant l'impression de superflu quand à certains donjons. Autre chose un peu chiante, la découverte des maps a 100% ou il faut froler le bord de tous les murs pour y arriver puisque est aussi pris en compte la découverte des bordures de celle-ci.
La durée de vie est quant à elle excellente puisque en ligne droite l'aventure dure aux alentours de 50h. SO3 regorge aussi de quêtes annexes, même si certaines sont vraiment trés chiantes (coucou les battle trophies -_- ) et le post-game donne accès de plusieurs donjons supplémentaires. Il y a donc largement de quoi faire.


Pour résumer Star Ocean 3 n'est pas un mauvais jeu mais il est dans la lignée des jeux Tri-Ace c'est-à-dire avec un arrière gout frustrant de “ça aurait pu être bien mieux”.

Modifié par Hyoran, 30 April 2015 à 12:11.


#1030 Pezam

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Posté 13 May 2015 à 21:50

Je viens de finir Dark à 100%, sur 360, en 6h20 in game, mais en vrai, j'y ai passé beaucoup plus de temps (une bonne vingtaine d'heures) , surtout pour avoir les bonus de No Alarm

'avais abandonné au bout d'une heure la première fois, je ne me souviens pas exactement pourquoi, mais sûrement parce qu'il est assez corsé, même en facile, de finir un niveau en No Alarm.

Le scénario du jeu vous met dans la peau de Eric Bane, franchement devenu vampire, mais pas tout à fait. Pour devenir vampire complètement, il lui faut boire le sang de son créateur. Aidé de Rose, une vampire as du piratage, vous essayez de trouver le sang qu'il vous faut boire. Le scénario est pas vraiment transcendant, il est anecdotique tout au plus, et on s'attend aux dernières révélations très facilement.

J'ai joué en Facile, étant une quiche niveau jeu d'infiltration, et le jeu est franchement délicat si on tente de la faire à l'infiltration complète (pour les bonus d'EXP), surtout les boss. Mais avec un peu de détermination (j'ai quand même passé 4h sur le premier chapitre, pour la faire discretos) ça se fait. A chaque fois que vous gagnez un niveau (1000 EXP), vous débloquez un point de compétence (il en faut 65 pour tout débloquer) à répartir parmi vos nombreuses capacités de vampire. Seulement voilà, seulement quelques unes vous seront vraiment utiles, 5-6 sur les 12 (sans compter les améliorations), surtout le Shadow Grip qui reste un truc complètement cheaté une fois le niveau max atteint. Qu'à cela ne tienne. Grâce à un level design exemplaire (et c'est malheureusement tout ce que le jeu à pour lui vraiment), le jeu est vraiment intéressant et offre pas mal de possibilités.


Comme je le disais plus tôt les doublages à la Rambo sont pas crédibles, et la musique malheureusement trop peu discrète pour vraiment être intéressante. Au niveau graphique c'est joli, malgré des animations pas franchement convaincantes, peu d'ennemis différents, mais la patte artistique reste sympa.


Au final je ne sais pas si je recommanderai Dark. Si vous souhaitez recevoir une belle leçon de level design alors jetez vous dessus, vous prendrez du plaisir en plus. Si vous jouez pour le scénario, passez votre chemin.


Un ptit 14/20 donc :)



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    #1031 Wolf

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    Posté 16 May 2015 à 23:12

    Terminé tous les scénarios bonus (hors post game pur) de Disgaea 3 : Absence of Detention.

    J'en ai bavé sur celui de Raspberyl mais ça en valait la peine puisque ça m'a mis aux prises avec Rutile, le perso le plus chû kawaï de toute l'histoire de NIS. :^^: Adorable. Absolument adorable. <3 C'est juste dommage que je n'ai pas pu m'en servir davantage, compte tenu que j'avais déjà trois cogneurs dans ma team (dont le bourrin de service Adell qui est devenu mon cogneur numéro 1...).

    Du coup, j'arrête ma note personnelle pour ce jeu à 15/20, mais je le redis, ce n'est malheureusement pas un titre qui s'adresse aux profanes. Si vous ne connaissez pas Disgaea, tournez-vous d'abord vers le 1 ou le 4 et envisagez les autres ultérieurement.

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    #1032 Bahamut-Omega

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    Posté 23 May 2015 à 12:29

    J'ai finis ma seconde partie sur Dai 3 Ji Super Robot Taisen Z Tengoku Hen (SRT Z III-2) sur Ps3 en 126 heures au total (71 heures pour la première partie).

    C'est toujours un peu triste de finir un univers à cette saga, d'autan plus que l'année dernière c'était au tour des Masou Kishin.
    Le manque d'ambition des épisodes de cet univers depuis les seconds opus sur PsP gâchent un peu la fête. Un seul héros et robot au choix en début de jeux, peu de secrets, casting vaste mais finalement peu exploité avec pas mal de séries sans grande implication dans le scénario, et le manque de variétés des missions (ou trop de mission "de remplissage").
    Ici dans cet épisode, on a eu droit à beaucoup de missions avec des ennemis originaux. C’est normal pour un épisode final, mais plus de variétés dans les robots ennemis et des antagonistes plus nombreux et développés n’auraient pas été de trop. Cela dit, on a toute les réponses aux questions laissées en suspens et l’histoire est agréable à suivre.

    La réalisation aussi est décevante, comme pour SRT Z III-1, rien à voir avec les magnifiques OG2 de 2012, DP de 2013 ou dans un autre style MK III en 2013 et MK F en 2014. Là on a droit à l'équivalent d'un joli portage HD des opus sur PsP. La qualité des animations des robots varient beaucoup d’un robot à l’autre. Parfois c’est très réussis comme pour le Zeta Gundam ou Nu-Gundam, et parfois nullissime comme pour le Dancougar Nova.

    Concernant l’OST, les pistes originales sont toujours très sympas et concordent bien à l’action ou au personnage et à son robot, même si la qualité sonore date.
    Mais les adaptations des musiques des différentes séries sont honteuses pour un jeu en 2015. Heureusement un mode Custom BGM est disponible, et a même été amélioré depuis Z III-1. Mais il faut passer du temps à réarranger soit même ses propres musiques pour pouvoir en profiter dans le jeu.

    Le gameplay (avec l’histoire et l’univers) sauvent la mise. Même si je regrette un peu le système de trio de Z premier du nom, le système de duo choisis ici est simple et efficace. Créer des équipes en faisant attention à la diversité des magies des pilotes et sans que les robots ne se gênent par rapport à leur(s) terrain(s) de prédilection est assez addictif.
    La difficulté est assez bien dosée, en mode normal c’est à peine plus difficile que le précédent. Dommage qu’il n’y ait pas de mode Extra-Hard, même si le joueur peut facilement s’imposer des règles de jeux pour ce le créer artificiellement (ne pas acheter de compétences aux pilotes et ne pas améliorer les robots, entre autre).

    J’ai bien aimé parcourir deux fois ce jeu, il me manque une demi-partie pour avoir le trophée de platine correspondant au 100% réels du jeu. Mais ça devient un peu lassant à la longue.
    Dommage que cette saga se finissent dans cette période bien morose pour les jeux japonais sur console, le manque d’ambitions et d’investissement des développeurs sur ce jeu «de niche» c’est pas mal fait ressentir, on est loin de ce que proposé SRT Apha 3, épisode final du second univers SRT, dix ans plus tôt.

    15/20

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    #1033 Wolf

    Wolf

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    Posté 24 May 2015 à 20:28

    Terminé... Disons plutôt, vue la fin A de Drakengard 2.

    Soyons honnête, en jeu pour le jeu, on a fait d'énormes progrès depuis le 1 (en même temps c'était pas bien dur). Mais on est encore loin, très loin de ce que je pourrais appeler un "bon jeu".

    Le gameplay est encore horriblement frustrant, blindé d'ennemis 100% pur troll avec une garde parfaite et des coups spéciaux ultra-durs à anticiper et à parer. Le concept des quatre personnages, chacun étant plus ou moins adapté à tel ou tel ennemi, est une brillante idée grevée par la narration qui nous impose telle ou telle équipe à tel ou tel moment ; Eris fait d'ailleurs de la figuration pur jus vu qu'on doit la contrôler au maximum une heure trente dans toute l'histoire (en même temps elle se paie les patterns les plus dégueulasses donc c'est pas forcément une grande perte). Qu'à cela ne tienne, sur le massacre de piétaille, j'ai pris un panard. Faut l'dire. Avec quelques armes bien OP c'est jouissif, d'une certaine façon. Surtout avec Manah, qui est un pur régal à jouer, ça compense sa puissance. Mettre le cerveau sur OFF et laisser parler la testostérone. De temps en temps, ça fait du bien.

    Les passages à dragon ont été sérieusement mis à niveau, ça aussi, je l'admets. Legna est un poil moins rigide que le dragon rouge (no spoil policy) et le lock m'a souvent servi, mais je reste frustré par cette expérience. Mais ça suffit pas. Je déteste toujours ces passages. Je les hais. Je les vomis. Et quand on y ajoute les ennemis qui se TP qu'on touche au pifomètre, ça m'a filé une migraine carabinée. Quant au boss final, ça tourne tellement dans tous les sens que j'en suis sorti avec le vertige et le tournis.

    L'histoire, bof, pas grand-chose à en retenir de ce que j'ai vu. L'ado de 18 ans super bon à la bagarre mais un peu super con sur les bords découvre que le saint empire est pas si saint que ça, se fait trahir, part en croisade, rallie des âmes perdues à sa cause, puis repart en croisade. Je retiens surtout un passage lu sur SensCritique qui relate parfaitement ce qu'on peut penser de l'histoire :

    « Nowe sauvera la veuve et l'orphelin, aidé de son dragon Legna ; Nowe massacrera des dizaines de milliers de soldats en se plaignant qu'il fait des choses horribles, qu'il ne veut pas tuer (mais il tue quand même hein) ; Nowe éliminera les monstres pour sauver les marchants, les chasseurs de prime pour sauver les villageois, les soldats pour sauver le monde. Pour peu il pourrait être Américain. »

    Il paraît que l'histoire s'approfondit dans les deux autres épilogues, mais pour l'instant, j'ai pas trop envie de relancer le CD. Autant Drakengard 2 n'est pas ce que j'appellerais une purge, autant ce n'est pas le jeu de la décennie ; le fun qu'il procure s'équilibre à peine avec la frustration et la rage qu'il génère. Je vais plutôt me concentrer sur Soul Nomad pour le moment, mais rien n'interdit de penser qu'un jour, lointain peut-être, je reviendrai faire quelques moulinets d'épée géantes avec le candide Nowe.

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    #1034 Pezam

    Pezam

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    Posté 26 May 2015 à 20:06

    Fini Abyss Odyssey, en un peu moins de 20h.

    Abyss Odyssey est l'un de ses petits ovnis qu'on teste au début à l'arrache pour finalement se retrouver scotché. Le pitch de départ vous met aux commandes d'une belle brune, dont l'histoire vous sera légérement contée, qui fait partie du rêve du Nécromancien. Car les cauchemars de ce dernier mettent à feu et à sang une charmant petite bourgade du sud de l'amérique.
    Le principe du jeu est donc de parcourir un donjon (nommé l'Abîme) de plus en plus profondément, afin de détruire le Nécromancien. Si le jeu est de prime abord difficile, il ne faut pas s'y fier. Il es possible de terminer un run avec le niveau 1! En fait Abyss Odyssey n'est pas difficile en soi, mais sa prise en main plus que délicate en font un jeu assez rédhibitoire dans les premières heures de jeu. Les coups sont lourds, et le jeu ne pardonne aucune faute. Fort heureusement, vous pourrez apprendre des capacités, upgradables 3 fois suivants trois "chemins" (Mana, dégât et bouclier) dépendant de votre façon de jouer. Le jeu vous permet également de capturer l'âme de vos adversaires moyennant Mana, ce qui vous permet d'avoir, en quelque sorte, plusieurs vie.
    Abyss Odyssey est une sorte de die and retry. Fort heureusement, si la mort de votre personnage signifie la perte de tout objet intéressant, vous gardez votre expérience, et donc vos niveaux et capacités d'un run à l'autre. Le temps de vous faire à Katsen, vous débloquerez deux nouveaux personnages, avec des coups et des armes différentes. Le moine est de loin le meilleur des 3. Rapide, il monte également de niveau assez vite et vous pourrez rapidement capturer deux des meilleurs ennemis du jeu: le marchand (extrêmement rapide et fait mal) et Verbei Dim (un spectre géant capable d'invoquer un cheval spectral, en plus d'être l'ennemi avec le plus de PV du jeu). Enfin le troisième personnage se révèle assez anecdotique et faible, malgré des attaques à distance très utiles contre certains monstres ou boss.
    Avec la possibilité de changer son équipement, de personnaliser sa façon de jouer, AO est vraiment très addictif. Malheureusement, l'aspect technique est loin de suivre, malgré un chara-design très intéressant. L'OST quant à elle se laisse écouter, sans plus.
    Une agréable surprise, comptez une quinzaine d'heure pour avoir tous les succès, mais le jeu possède une durée de vie infinie, même si l'intérêt s'estompe au fil des parties, faute à des boss et ennemis au final peu variés, et une absence de vraie récompense.

    14/20


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    #1035 Invité_batmanmania_*

    Invité_batmanmania_*
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    Posté 26 May 2015 à 21:10

    tu l'as fini en moins de 20 heure en ligne droite je suppose il n'est pas court.

    #1036 Pezam

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    Posté 26 May 2015 à 21:26

    Non, j'ai tout obtenu, tué les 4 boss optionnels (Verbei Dim, le marchand, le violoniste démon, la créature vivante). Mes 3 persos sont level 70 (le plus haut du jeu), j'ai récupéré toutes les pages du journal de Nécromancien. Il me manque seulement une créature à capturer, mais c'est surtout parce qu'à chaque fois que je la croisais, je n'avais pas assez de Mana. J'ai un peu galeré au début, mais au final le jeu est assez court une fois la prise en main bien abordée.
    En vrai, la durée de vie est infinie, mais une fois tout obtenu, le jeu a vraiment peu d'intérêt à être rejoué. L'intérêt est déjà bien limité une fois les niveaux 30 obtenus (sauf pour capturer certains monstres).
    Comme je l'ai dit, une grande partie du jeu peut se faire à bas level (la plupart des choses en fait), après on passe bien 75% du temps à leveler si on veut aller jusqu'au niveau 70, mais il existe des techniques très performantes pour réduire le temps de grind. Très faisable en une vingtaine d'heure.

    Modifié par Pezam, 26 May 2015 à 21:30.


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    #1037 Invité_batmanmania_*

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    Posté 27 May 2015 à 02:13

    c'est claire que une fois que tu as tout obtenu ,le jeu devient tellement facile que t'as même plus envie d'y rejouer ,quitte à jouer à un autre jeu. :thumbsup:

    #1038 kenjitenma

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    Posté 28 May 2015 à 14:32

    Fini Fantasy life (environ 30H).

    Je ressort de cette expérience assez mitigé. Autant les quête lié au jop et à l'exploration sont sympa à faire mais l'avancé dans le scenario et d'une banalité.

    +Contenue riche
    +l'exploration

    +- système de combat
    +- musique bof

    -la quête principal
    -les dialogue interminable
    -vraiment trop niais  

    12/20

    Modifié par kenjitenma, 28 May 2015 à 21:58.

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    #1039 Pezam

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    Posté 31 May 2015 à 16:26

    Bon! J'ai ENFIN terminé Child of Light, et ce, malgré TOUS les bugs et problèmes du jeu. Avant de commencer à parler du contenu du jeu en lui même,  je vais donc faire mon râleur en disant combien il est inacceptable de la part d'un studio comme Ubisoft de ne pas bêta tester son jeu, de forcer le joueur à utiliser Uplay pour pouvoir jouer au jeu (il est impossible de passer le Chapitre 4 en jouant offline)  qui d'ailleurs introduit des corruptions de sauvegardes. Des problèmes dont Ubisoft est PLEINEMENT conscient (j'en ai parlé au service consommateurs) mais pour lesquels ils ne font rien.

    Le jeu en lui même est relativement plaisant. L'aspect conte d'enfant donne vraiment une vrai atmosphère au jeu, que ce soit au niveau graphique (malgré un chara design raté) qu'à la qualité générale de l'écriture (malgré une voix off qui récite sans émotions). L'exploration générale est bien faite, avec un level design généralement bien inspiré,  exception faite de la fin. Malheureusement, le système de combat totalement inintéressant (je ne vois pas trop ce que le système Grandia vient faire dans un jeu si facile), l'inutilité de la moitié du casting et des différentes capacités en combat,  ternissent plus le jeu qu'autre chose, et combattre ne devient qu'une façon lente et chiante d'augmenter ses PVs et PMs.

    Je voulais vraiment croire en CoL, comme j'ai cru en Valiant Hearts. Seulement, l'expérience CoL est une déception du début à la fin. En une dizaine d'années de jeu médiocres,  CoL n'en est qu'une énième itération.  Un seul bon jeu en 10 ans (VH) c'est triste pour notre pays soit disant si artistique
    10/20 avec les bugs, 12/20 sans.


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    #1040 Tennee

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    Posté 31 May 2015 à 17:08

    J'ai terminé The Witcher 3. Il me reste encore une petite centaine de points d'intérêt à visiter dans une région, et quelques quêtes secondaires à accomplir.
    Niveau 35. Pour les heures, je dirai bien que j'ai mis 3 jours et 4h, mais il semble que le compteur de temps soit totalement buggé et que je ne sache plus ce que je dois croire.

    Je suis déçue que ce soit "déjà" fini. Mais l'histoire est vraiment prenante. Les personnages sont charismatiques, la musique est sublime, les graphismes sont beaux, le gameplay est réaliste et plausible.

    Quelques bugs graphiques, de collision ou ce genre de choses, et malgré la haute résolution, les sous-titres et textes des menus sont touuuuuuuuut petits... Il faut des loupes pour arriver à lire. Et il y en a, de la lecture. C'est encore pire que ceux de DA3 qui me paraissaient déjà petits.
    Alors, BON DIEU, donnez le choix de la taille du texte quand vous faites des jeux !

    Modifié par Tennee, 31 May 2015 à 17:09.

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