1776 réponses à ce sujet

[Delldongo]

Memoircosmos, le 21 June 2017 à 12:14, dit :

Sinon, je ne suis pas du tout d'accord avec Pezam non plus :O

T'inquiète pas c'est normal

[Pezam]

Tartiflettedongo, le 21 June 2017 à 18:30, dit :

T'inquiète pas c'est normal

[Wolf]

Memoircosmos, le 21 June 2017 à 12:14, dit :

Si il parle de bourrin et de premier scénario, j'imagine qu'il l'a fini avec Terra ? ^^

Correct ! Je suis passé au scénario de Ventus et je l'aime nettement moins. :/

Autant le gameplay, où il faut être plus technique et stratège en abusant des altérations d'état, ça me parle, autant l'histoire elle-même est vraiment à vomir... Purée, j'adore ce jeu, mais je déteste son histoire.

[Avril]

Ma partie préférée c'était avec Aqua perso', mais c'est clair que le scénario casse pas trois pattes à un canard

[Wolfangele]

Pareillement ma partie préférée est celle d'Aqua. D'ailleurs fortement contente qu'il y a eu un brin d'histoire avec elle dans le dernier KH 2.8, et j'ai hâte de voir la suite dans le KH3. C'est l'un de mes préférés aussi ce KH, d'ailleurs je pense que dès que je pourrais m'acheter la version ps4 qui me manque, je le referais avec grande joie ^^

[Avril]

Elle était hyper bien ouais, hyper responsable et tout, vraiment un de mes persos' préférés de KH ^^

[Wolfangele]

J'ai terminé Persona 5 en 104h, mais on peut en ajouter plus, j'avoue avoir relancer plusieurs fois le jeu afin de répondre correctement aux questions et monter mes confidants, donc les 110h sont surement largement atteintes, avec tous les confidants à fond, ainsi que les statistiques sociales et niveau 85 à la fin du jeu.
Comme tous les Personas, on retrouve le système vie de l'école suivi après des activités diverses, et comme les précédents il faut bien gérer son temps. D'ailleurs, je l'ai trouvé plus facile à gérer, grâce au téléphone qui nous indique souvent quels rdv sont possibles, et aussi grâce à la confidant de la fortune, qui m'a permis, moyennant beaucoup d'argent, de monter mes statistiques sociales et confidants à fond en une partie.
Point de vue histoire, j'ai bien aimé au début le coup des Voleurs fantômes, mais le début qui promettait de nombreuses péripéties, nous lance en fait dans des missions choisies intéressantes, mais qui est plutôt long à démarrer. Franchement, le coeur de l'histoire et l'apothéose n'intervient qu'au bout de 80h, la mise en place est un peu longue. Pour les personnages, ils sont bien travaillés, mais ils ne m'ont pas marqué plus que cela, mis à part Sae. En tout cas, bien que j'ai apprécié suivre leurs histoires, je me suis pas plus attachée que cela à eux, pourtant leur background est travaillé. Un point important d'ailleurs, l'histoire touche à de nombreux sujets, parfois même sombres, un point fort du jeu.
Les graphismes m'ont plu, j'ai adoré ce qu'ils ont fait, les personnages et les donjons sont vraiment bien foutus, et au moins on peu dire rien qu'avec une image c'est Persona 5. Les musiques par contre, elles sont biens mais que de redondance, surtout sur un jeu qui dure aussi longtemps.
Le gameplay est totalement excellent, on retrouve la touche persona, avec quelques ajouts notables, je pense au bâton à passer, cela amène un côté encore plus stratégique, et permettant de faire des enchaînements de fou, et bien sur les persona, le point fort du jeu, et surtout toute la dimension pour les avoir, aussi bien lors des combats (avec des entretiens parfois douteux), et toutes les fusions à notre disposition, c'est le moteur central du jeu et il est au top du top.
Là où il diffère des autres opus, ce sont les donjons, on a droit à des donjons totalement construits avec des cartes et une exploration dirigée, on laisse l'aléatoire, pour un trajet à suivre et un but à atteindre. Heureusement qu'il y a des salles de repos, car franchement, on peut mourir si on gère mal le combat ou pris par surprise par des monstres communs. J'ai adoré le Memento, l'autre donjon avec des zones totalement aléatoires, très pratique pour faire de l'expérience, de l'argent et bien sur les quêtes annexes. La difficulté n'est pas très élevée je trouve par rapport aux anciens il m'a semblé, j'ai joué en normal, mais j'ai pas eu beaucoup de game over, et le pire, aucun face à un boss. Je pense que ma seconde partie sera dans une difficulté plus élevée, car le challenge n'était pas trop présent.
Voilà j'ai adoré joué à ce Persona 5, il fait partit des poids lourds de cette année, il est excellent malgrès quelques défauts, il reste un must have et surtout j'ai pris plaisir à le faire, dommage qu'il soit si long à démarrer, en tout cas il m'a donné envie de refaire le 3 voire même le 4. En tout cas, il reste un des meilleurs jeux de cette année, l'attente était méritée, cela fait plaisir de jouer à un un épisode de cette série !

17/20


Nier Automata, où comment faire un chef d'oeuvre ! Je ne lui mets pas 20 car je veux être objective mais il est quasiment parfait, autant pour son scénario, son OST et son gameplay. Je vais parler de suite des deux petites touches sombres, les graphismes sont pas tip top, les textures sont pas de très bonnes qualités, mais les personnages s'en sortent bien (bien que je m'en fiche largement, c'est un point à parler quand même) et juste que l'on ne peut pas changer les équipements de notre coéquipier.
Vivant un moment tragique quand j'ai reçu le jeu, j'ai préféré attendre un peu avant de l'entamer, car autant le dire de suite, ce n'est pas un conte de fée à l'eau de rose qu'on suit, l'histoire véhicule des messages philosophiques, nous plongeant dans des questions existentielles, sur la vie sur la mort, sur le bien et le mal, sur les émotions sur ce qui fait que l'on est un être humain, bref, on passe par tout un maelstrom d'émotions en jouant à ce jeu, aussi bien de la joie, de la tristesse, de doutes, d'inquiétudes, de remise en question sur notre vie... En plus de cela, les personnages jouables, 2B pour ne citer qu'elle et ne pas spoiler, je me suis totalement attachée à eux, au point de ne même plus faire attention à leur différence, et surtout voir leur évolution et découvrir au fil des routes toute l'étendue de ce qui est caché, les révélations découvertes, les twists inattendus, bref une narration digne de ce nom, qui dépasse même le premier opus, d'ailleurs sympas les quelques références à Nier premier du nom. Il en est de même pour les quêtes annexes, même si certaines sont très simplistes pour aller chercher quelques objets, certaines dévoilent un pan total sur des personnages secondaires, et viennent grossir les informations de ce monde et de son état, ce jeu se dévoile dans son intégralité avec tout ses à côté, autant dire que de le faire en ligne droite n'est pas conseillé, si l'on veut voir toute la richesse du jeu.
L'OST, que dire, elle a chamboulé tout, c'est un des points forts du jeu, et est devenue mon OST préférée, ils ont repris le style du premier jeu et ont réussit à faire mieux. C'est un pur chef d'oeuvre, avec des pistes qui sont bien exploitées dans chaque zone, on identifie de suite, et je me suis vue plus d'une fois rester inerte dans un lieu juste pour prendre le temps et le plaisir d'écouter le morceau dans son intégralité. La preuve en est avec trois routes à suivre, 26 fins différentes dont (bon 21 sont secondaires et expéditives, mais elles sont bien là et proposent vraiment un texte final, mais les 5 premières, dont la E sont vraiment intenses).
Le gameplay est tout aussi bien travaillé, de purs moments de bonheur à jouer à cet A-RPG, même si un petit temps d'adaptation est possible. Au début, j'ai lancé en normal mais j'ai du me rabattre sur la difficulté facile juste pour faire le prologue (aucun point de sauvegarde et j'ai été battu à la fin, tout à refaire), et ensuite j'ai rejoué en normal. La difficulté peut être ajusté à tout moment, d'ailleurs en facile, on peut tout mettre en auto, les attaques, l'esquive, les tirs, brefs, en normal, le seul moment que j'ai un peu galéré c'est de permuter ou de faire les deux en même temps entre l'esquive et le tir, touches R1 et R2, un temps d'adaptation pour tirer continuellement avec R1 et faire mon esquive avec R2. Donc pour les combats, le must, c'est que l'on peut tout adapter comme on le souhaite ! Mis à part les armes que l'ont peut choisir, les choix sont tout autant possibles pour les pods qui sont des petits alliés pouvant tirer, pour les compétences (vraiment) diverses et permettant des stratégies s'alliant avec notre personnage, mais aussi pour notre personnage, les puces de fonctionnalités qui sont en fait toutes les compétences possibles, comme plus de vie, gagner plus d'expérience, il y en a un tas, autant dire qu'on peut se la jouer plutôt bourrin avec un perso cheaté à mettre des coups puissants, et notre pod qui attire tous les ennemis pour qu'on est plus qu'à les achever, où alors opter pour un perso jouant l'esquive ou les contres et notre pod donne un grand coup de marteau notamment. De plus, point important, chaque personnage joué a son propre style de combat, une manière sympa de faire la suite des évènements sans redondance !
Bref, c'est pour moi LE jeu de l'année, je l'ai attendu et cela valait la peine, tout l'art de Yoko Taro est dans ce jeu, qui ce veut pas juste un jeu, on ressent le travail pour les joueurs, le travail sur l'histoire, sur les personnages, pour le gameplay, bref on ressort de ce jeu avec des questions et qu'une envie de le refaire, ce que j'ai fait d'ailleurs (première partie 130h soluce oblige, et seconde 40h environ). Il devient un des meilleurs jeux que j'ai pu faire, je le conseille fortement !!

19/20

[Wolf]

J'ai atteint la fin Neutre de Undertale.

Rien à apprendre à personne sur ce jeu indé qui a fait parler de lui en 2015, je suppose. Un jeu qui défonce joyeusement le 4ème mur en s'adressant de bien des façons au joueur, dans un style très inspiré des Mother.

Il n'a presque pas failli à tout ce que j'en attendais. Pas sur les graphismes bas de gammes, ni sur le level design archaïque. Pas sur les musiques dantesques, ni sur les dialogues ciselés. Pas sur l'originalité du gameplay qui mêle un RPG rudimentaire à un shoot'em up rudimentaire aussi.

Il n'a failli que sur le perso d'Alphys, tellement indigeste qu'il arrive à rendre pénible une partie qui ne dure même pas une heure chrono, et certains combats bien relous à se répéter. Sur tout le reste, c'est une excellente expérience que je recommande à tous les joueurs blasés en quête de vraie nouveauté qui éclabousse bien. Mais aussi aux joueurs curieux qui adorent faire du mindfuck géant sur chaque demi-pixel d'un jeu.


17/20.

[Bahamut-Omega]

Vivement sa sortit sur Ps4 que je puisse y gouter aussi
Mais je redoute le fait qu'il soit qu'en anglais sur ce support. Autan sur d'autres jeux, ça me gêne bien moins qu'il y a quelques années. Autan là il semblerait qu'il faille bien maitriser la langue pour apprécier les subtilité

[Pezam]

Allez, ca y est, j'ai fini Final Fantasy XV en 22h33, au niveau 42. Je ne vais pas trop m'attarder car j'ai souvent mis mon avis sur le forum des jeux en cours, alors on va faire un +/-

+ Les CGs sont magnifiques.
+ La fin, bien moins nunuche et culcul la praline que Lightning Returns, par exemple.

+/- Les graphismes sont relativements bien faits, même si on est loin de ce que la console sait faire.
+/- La musique. Si Shinomura nous prouve son génie pendant les CGs, les autres musiques sont tout au plus passables, au pire écoutables.

- La technique du soft. Ayant joué sur PS4 Pro, et le jeu étant sensé être optimisé pour elle, les soucis sont vraiment limites. Aliasing, clipping, bugs en tout genre (jusqu'à bloquer une partie du gameplay), chutes de framerate, et le pire ce sont tous ces temps de chargement. Sur 22h de jeu, il y a bien eu 5h de chargements. C'est bien pire que LR de ce point de vue. Et le monde est pourtant VIDE.
- Les personnages et l'histoire. C'est mal amené de tout les côtés, les personnages son ultra superficiels (ca s'arrange légèrement sur la fin pour le quatuor, mais pas de beaucoup), le méchant a juste les motivations d'un gamin qu'on a privé de son jouet favori (Kefka, Kuja, et Kain me manquent), et les personnages qui ont du charisme se voient grand maximum 10 minutes. Les ajouts du patch sont pas bien fameux, bien au contraire (je ris du Chapitre 13bis). Un dernie rmots sur nombres de pans d'histoire mis ensemble alors qu'il n'y a pas de lien entre eux.
- Un game design en carton pâte. Vraiment. Entre des idées intéressantes sur le papier qui marchent pas du tout (quasi la totalité du système de combat - magies, parades, etc), une caméra qui sait vraiment pas où aller, une découpe des chapitres et d'objectifs principaux discutables (On va chercher les armes fantômes puis quand on en a 6 on s'en tape alors que c'est important pour le SCENARIO, et idem pour les divinités (les manquantes ont le bon goût au moins de se trouver sur notre chemin) ou alors on va juste s'asseoir dans la voiture pendant un chapitre qui dure 15min pour emmener quelqu'un quelquepart et c'est TOUT), des voyages interminables en voiture qu'on ne peut pas souvent abréger, un level design indigne d'un jeu AAA voire d'un jeu tout court, et une idée de monde ouvert bien fumeuse remplies de quêtes annexes toutes plus inintéressantes les unes que les autres.
- Les dialogues. C'est bien simple, Lighning Returns c'est du Shakespeare en comparaison. Le jeu ne dévie pas souvent du "Wesh gros", sauf dans le dernier chapitre. C'est dommage pour les doubleurs, car dur de faire convaincant avec ca (et cela ne l'est pas une minute, convaincant).
- L'univers, carrément sous exploité.


En gros, c'est DOMMAGE, mais fallait s'y attendre. FFXV n'est pas un jeu fini, et ca se voit de partout. C'est d'autant plus dommage qu'on sent qu'il y a un potentiel certain, et que la fin est vraiment bonne. Malheureusement à trop s'entetter, Square montre bien qu'ils auraient mieux fait de l'annuler er de repartir sur des bases saines et sans paquets, car FFXV va faire couler beaucoup d'encre et pas en bien (ce qui est très mauvais pour un épisode principal hors suite). La fin, le combat contre Leviathan et la cinématique qui suit m'ont cependant fait passer un meilleur moment que sur LR (même si ce dernier était un jeu fini) et je lui octroie donc 2 points de plus.

7/20

[Memoircosmos]

Du coup, je ne vais pas directement discuter ton avis du jeu, le débat tournai vite en rond vu nos points de vue totalement opposés ^^ mais j'aimerai savoir pour tu préfères Kefka au méchant de FFXV au final ? A la limite je comprends Kuja, mais pas vraiment Kefka. Du coup je suis curieux de savoir (pour de vrai, ce n'est pas une question rhétorique ^^)

[Pezam]

Je mets en spoiler, au cas où.

Spoiler

Ardyn agit principalement pour une seule raison: punir la lignée des Lucis (et le monde par la même occasion) pour lui avoir enlever son droit à devenir le Roi de la Lumière. C'est peut être pas la seule raison, mais c'est ce que le jeu te dit. De son point de vue là, je maintiens qu'il agit comme gamin a qui on a enlevé son jouet favori. On sent qu'il pourrait y avoir plus (notamment sur sa facon d'aider le groupe, qui selon certains souleverait la nature contradictoire du personnage qui en fait ne veut pas de tout ca, alors que c'est clairement attesté que l'aide qu'il donne est seulement pour pouvoir tuer le Roi de la Lumière et detruire le cristal en même temps, chose impossible si Noctis n'obtiens pas le pouvoir du cristal.), mais il faut dire ce qu'il est: le jeu ne te donne pas plus. D'ailleurs je trouve ca drôle pour la comparaison avec Kefka, parce qu'Ardyn tente bien de le copier (a l'origine de l'armée magitek, par exemple, ou encore leur côté gamin).

Mais Kefka lui c'est autre chose. S'il a un aspect gamin c'est pas parce qu'on lui a piqué son jouet. C'était, d'après le jeu et les descriptions, un jeune garcon plein d'entrain et soucieux des autres, qui par amour pour l'empire a accepté de servir de cobaye. Hors ca n'a pas marché, et ses facultés mentales s'en sont retrouvées chamboulées. Ce qui est intéressant, c'est qu'il est fou et maniaque, sans remords apparents, mais certains dialogues te font comprendre que son aspect "gentil" n'a pas totalement disparu (notamment quand il joue a la "poupée" avec Terra), qu'il est tiraillé par le fait qu'il n'est techniquement pas méchant, juste psychopathe, qu'il essaye de combattre (sans réussite). Il a un côté dépressif et détaché des autres, qui fait que sa vie n'a un sens que pour détruire, car il ne peux plus comprendre.  C'est fou, psychopathe, maniaque, nihiliste sur la deuxième partie du jeu. Et c'est un personnage aussi bien mieux amené en jeu et qui s'incruste mieux dans l'histoire générale, à la difference d'Ardyn qui arrive comme un cheveu sur la soupe, et qui devient soudainement le bad guy alors que le jeu nous en sers au moins 3 autres bien mieux qualifiés que lui (dont notamment Ravus, qui aurait vraiment gagné à être le vrai bad guy pour de nombreuses raisons)

Donc oui pour moi, clairement Kefka est bien au dessus d'Ardyn. Soit dit en passant, on peut faire beaucoup de parrallèles entre Kefka et d'autres méchants de FF, notamment Sephiroth, voire Seymour.

[Bahamut-Omega]

En ce qui me concerne, je trouve Kefka, ainsi que les autres méchants des FFs antérieurs sont déjà adaptés à leurs supports.
Sur des jeux NES ou SNES étant limités par le nombre de dialogue, ou d'écran, ben à l'époque ils ont fait à l'essentiel. Et c'est plutôt maitrisé, surtout Kefka. Avec Luca Bright de Suikoden 2, se ont à mon avis, les persos qui incarne le mieux la folie destructrice. Kefka à même droit à quelques écrans secrets qui dévoile son passé, histoire qu'on le prenne en pitié !

Pareil pour les méchants des opus Ps, là ils ont droit à un réel développement de leur background et la narration est plus poussée.

Sur Ps2 aussi ont franchis un cap avec des efforts sur la mise en scène, ainsi des persos comme Seymour ou le dirigeant de l'empire dans FFXII (j'ai oublié son nom), paraissent plus intéressant qu'ils ne le sont.

Alors que sur FFXV, deux générations après ça et en plein âge d'or de l'Open-World, je ne vois rien de tout ça en dehors des la mise en scène holywoodienne.
Déjà à la base, l'univers est sous-exploité (pour ne pas dire inexistant), même en comptant les OAV, films et jeux dérivés, ça n'arrive pas à la cheville d'un TES III Morrowind.
La narration est chaotique tout le long du jeu.
Et quand ça concerne ce méchant en particulier, d'une tu le sens venir à des kilomètres, par ces actions très confuses et par son design Nomura. Et de deux, rien n'est fait pour en faire un grand méchant du jeux vidéo actuel. Développement ? Proche du néant comme pour le reste du jeu. Le combat contre ce dernier ? Des QTE. Objectif ? Très banal, vu et revu.
Au final c'est pour moi, pire que la génération précédente, c'est juste en meilleure résolution...

Là où je serai moins dur que Pezam, c'est qu'à mon sens le dernier boss de LR: FF XIII est la meilleure chose qui soit arrivé à cette saga mourante. Le boss type méchants NES ont le mérite d'aller à l'essentiel et il valait mieux ça que d'autres délires mal menés.
Si FFXV avait pris cette direction, l'aventure se serait terminée d'une manière claire et assez épique au moins.

[Pezam]

Attention Baha, je ne parle pas du boss de fin quand je parle de la fin, mais de ce qui se passe après La fin de LR, tu peux résumer ça à "c'est le pouvoir de l'amour blablabla speech niais à en mourrir blablabla" et tout le monde revient, même ceux qui sont morts. La fin de FFXV est beaucoup plus intéressante, rien que par le fait que Luna et Regis savaient ce qui allait arriver, et que Noctis n'en est pas amer, sans aller dans un discours sur l'importance de l'amour de l'amitié et de ces trucs que le JRPG passe son temps à nous rabacher depuis sa création.

Je pense aussi qur comparer Ardyn à Bhunivelze n'est pas vraiment approprié. Bhunivelze étant un Fal'Cie, n'étant pas "programmé" pour autre chose que ce qu'il doit faire (c'est le cas de tous les Fal'Cie, c'est surtout flagrant pour Orphan dans FFXIII qui cherche mourir mais ne peut pas se tuer lui même, ni même ne peut pas ne pas résister quand on l'attaque). Il n'a pas de volonté propre, comme beaucoup de méchants NES en effet, ce qui fausse la comparaison, je pense.

Modifié par Pezam, 08 July 2017 à 10:06.

[Natahem]

J'ai pas fait LR donc je peux pas comparer, mais le boss de fin de FFXV m'a totalement ennuyé. Mais bon j'étais content d'avoir enfin fini le jeu (car j'ai passé beaucoup beaucoup de temps à faire un peu toutes les quêtes du "monde ouvert")

La chose qui m'a quand même plu dans le jeu, c'est le changement radicale d'ambiance après le chapitre 13. En fait ils auraient dû faire ça au milieu du jeu, car c'est intéressant de voir les perso grandir pour de vrai, et le monde changer (même si les changements après le passage de Léviathan sont aussi intéressants, notamment l'ambiance lourde dans le train...). Mais tout ça arrive trop tardivement dans le jeu pour que ça sauve le scénario.

[Avril]

La fin de ffxv c'est hyper cool ouaip. J'ai bien aimé que l'ambiance change assez radicalement dans tout le dernier tiers

Modifié par Avril, 08 July 2017 à 12:08.

[Bahamut-Omega]

Pezam, le 08 July 2017 à 09:53, dit :

Attention Baha, je ne parle pas du boss de fin quand je parle de la fin, mais de ce qui se passe après La fin de LR, tu peux résumer ça à "c'est le pouvoir de l'amour blablabla speech niais à en mourrir blablabla" et tout le monde revient, même ceux qui sont morts. La fin de FFXV est beaucoup plus intéressante, rien que par le fait que Luna et Regis savaient ce qui allait arriver, et que Noctis n'en est pas amer, sans aller dans un discours sur l'importance de l'amour de l'amitié et de ces trucs que le JRPG passe son temps à nous rabacher depuis sa création.

Je pense aussi qur comparer Ardyn à Bhunivelze n'est pas vraiment approprié. Bhunivelze étant un Fal'Cie, n'étant pas "programmé" pour autre chose que ce qu'il doit faire (c'est le cas de tous les Fal'Cie, c'est surtout flagrant pour Orphan dans FFXIII qui cherche mourir mais ne peut pas se tuer lui même, ni même ne peut pas ne pas résister quand on l'attaque). Il n'a pas de volonté propre, comme beaucoup de méchants NES en effet, ce qui fausse la comparaison, je pense.

Je ne parlais pas vraiment du "fond" , mais de la "forme" de ces derniers boss. Enfin pas la forme physique/esthétique du boss.
Comment dire...
Quand je vois la merde que sont devenus ces deux univers (XIII et XV) je préfère voir un boss no-brain qui faut aller buter dans la joie et le bonne humeur sans trop se poser de question parce qu'on est la justice, parce qu'on est gentil, comme une bonne partie des jeux NES/SNES.
Plutôt qu'un boss pompeux qui essaie de justifier ces actions alors que dans tout le reste du jeu c'est du grand n'importe quoi, le tout dans un faux combat de QTE et martellement d'une touche d'action, façon boss de jeux curent-gen qui s'est magistralement raté en essayant de faire du FF sur Ps ou du Xeno en plus "moderne".

natahem, le 08 July 2017 à 10:06, dit :

La chose qui m'a quand même plu dans le jeu, c'est le changement radicale d'ambiance après le chapitre 13. En fait ils auraient dû faire ça au milieu du jeu, car c'est intéressant de voir les perso grandir pour de vrai, et le monde changer (même si les changements après le passage de Léviathan sont aussi intéressants, notamment l'ambiance lourde dans le train...). Mais tout ça arrive trop tardivement dans le jeu pour que ça sauve le scénario.

Moi je trouve ça complètement incohérent avec le but initial du jeu: le voyage à la cool entre potos
Déjà ce truc est incohérent dès le premier chapitre, quand Lucis se fait attaquer... je ne sais pas trop pourquoi ils se sont forcés à vouloir proposer une ambiance à la cool quand Noctis tire une tronche pas possible d'émo dépressif comme Nomura sait le faire pendant tout le jeu en pensant à l'avenir de son pays, la mort de son père et la santé de sa fiancée
Mais bon, le jeu a été fait pour, et vendu par, cet argument (à la con) de voyage à la cool

Modifié par Bahamut-Omega, 08 July 2017 à 12:53.

[Pezam]

@Baha: ok je comprends, et je suis d'accord

[Memoircosmos]

En ce qui concerne le support je penses que ça n'excuse pas tout, après tout on a des héros bien développés et depuis l'ère SNES des scénarios dont l'écriture et la mise en scène n'ont rien à envier (à peu de choses près) à des jeux de gen postérieurs (y'a qu'à voir la scène de l'opéra de FFVI pour rester dans le thème). Sans compter que la limitation technique est à mon sens absolument pas un frein à un bon scénario (je vous invites d'ailleurs à jouer à Hyper Light Drifter qui offre un scénario très intéressant tout en suggestion et sans mots) et que maintenant le facteur nostalgie joue énormément à l'appréciation des histoires.
De manière générale ils sont en effet allé à l'essentiel, mais je penses que peu de choses les empêchait à l'époque d'aller un peu plus loin. De toutes façons ce que je reproche à Kefka c'est pas vraiment comment on raconte ce qu'on sait de lui, mais bien ce qu'on sait de lui, qui n'est au final pas folichon à mon sens.

En ce qui concerne la forme en elle même la saga n'est pas étrangère aux combats de boss finaux symboliques. Y'à qu'à voir le duel contre Sephiroth de FFVII (c'est un combat, il est possible de perdre), le combat contre Nécron de FFIX, Yu Yevon dans FFX, dans une certaine mesure Orphan de FFXIII et surtout le boss de fin de Type-0 (un autre jeu de Tabata d'ailleurs qui semble apprécier les combats lourds de sens).
Ces combats sont dispensables en ce qui concerne la partie gameplay pure (il est impossible de perdre celui de Type-0 par exemple, tout vos persos étant invincibles à mon souvenir), mais ils laissent au joueur la possibilité de lui même finir l'histoire du jeu. Ça aurait put être fait en cinématique, mais c'est plus impactant de cette manière. Les vrais boss de fin sont les combats juste avant (en tout cas quand on parle de Boss au sens ou je l'entends). Kuja est le vrai méchant et le vrai combat qui tâche, pareil pour Barthandelus, Jecht ou Safer Sephiroth. C'est là ou on test notre manière de jouer. Pour moi FFXV adopte juste le même schéma, avec le combat contre l'ennemi juste avant comme véritable BOSS final (encore qu'on pourrait arguer que le combat contre Ardyn ne se limite pas qu'à des QTE).

Pour ce qui est de Bunivelzhe (ou je ne sais pas comment on l'écrit) ce n'est pas totalement vrai. Il n'est pas un Fal'cie mais le créateur de ces derniers. Enfin pour être plus précis il crée Pulse, Lindzei et Etro qui sont les « Dieux » de l'univers de la Fabula nova Crystallis, qui par la suite, pour remplir la tâche que Bhunivelze leur à confiée, créent des Fal'cie (qui créent des L'cie). Grosso modo Bhunivelze c'est le boss des boss, il a sa propre conscience et son propre but (ouvrir la porte du royaume invisible, où il penses que sa mère Mwrynn est, dans le but de la tuer parce qu'il est complètement paranoïaque et pense qu'elle veut se venger du fait qu'il lui ait démoli la tête. En très grosse vulgarisation) et il crée des entités qui ont elles aussi leur propre conscience, mais qui ont un but en plus qu'elle ne peuvent ignorer (à part Etro mais c'est autre chose).
Bref, tout ça pour dire que Bhunivelze à sa propre conscience et que ses justifications ne sont pas aussi simples que celles de Exdeath ou de Zeromus (voir même très clairement de Kefka), mais aussi et surtout pour dire que l'univers de FFXIII et la fabula nova crystallis en général est très développés, extrêmement riche et surtout très très bien foutu. Surtout la cosmogonie. D'autant plus que le tout s'inscrit super bien dans la thématique du jeu de lutte contre le destin. Je penses que les gens n'ont simplement pas prit la peine de vraiment s'y intéresser après la « Déception » FFXIII.

Pour en venir à Kefka maintenant je ne suis pas du tout d'accord. Kefka est clairement un méchant (à différencier des antagonistes comme Vayne Solidor de FFXII par exemple), mais son plus gros problème c'est qu'à mon sens c'est un méchant complètement uni-dimensionnel. Il est méchant pour être méchant, il n'y a pas d'autres explications. Il est devenu fou d'accord mais c'est tout (d'ailleurs on ne sait absolument rien de lui à par le fait qu'il s'agisse d'une expérience ratée, c'est pas super étoffé comme background). Il ne veut pas se venger, il ne veut pas guérir, il ne veut pas sauver le monde d'une mauvaise manière, il veut juste faire chier. Je ne vois pas en lui les subtilités que vous y voyez, à aucun moment il n'est montré autrement que comme un méchant totalement sadique (le passage de la poupée ou de la rivière) qui aime faire le mal parce que c'est rigolo. A mon sens c'est même clairement comme ça qu'il est écrit. Et sa seule « Evolution » c'est de sombrer plus loin dans la folie et la mégalomanie à mesure que le jeu avance. Le jeu se contente de le décrire comme un pourris (à part peut-être dans 2 ou 3 dialogues de dissidia mais je ne m'en souviens pas beaucoup et ça doit tenir sur 3 lignes) et, si c'est clairement sa force (la folie, le sadisme, la méchanceté, l'uni-dimensionalité) c'est aussi assez clairement sa SEULE force. Et c'est bien dommage. Enfin c'est comme ça que je vois ce personnage. Du coup à mon sens oui, Ardyn est clairement bien au dessus de Kefka, vu que je trouve qu'il fait la même chose en mieux, en nuancé et surtout avec classe. (mais ça c'est personnel )

[Bahamut-Omega]

Memoircosmos, le 08 July 2017 à 14:07, dit :

En ce qui concerne le support je penses que ça n'excuse pas tout, après tout on a des héros bien développés et depuis l'ère SNES des scénarios dont l'écriture et la mise en scène n'ont rien à envier (à peu de choses près) à des jeux de gen postérieurs (y'a qu'à voir la scène de l'opéra de FFVI pour rester dans le thème). Sans compter que la limitation technique est à mon sens absolument pas un frein à un bon scénario (je vous invites d'ailleurs à jouer à Hyper Light Drifter qui offre un scénario très intéressant tout en suggestion et sans mots) et que maintenant le facteur nostalgie joue énormément à l'appréciation des histoires.

Je n'ai pas dit que c'était une excuse hein, c'est juste un constat.
Tu ne pouvais pas faire du Xenogears, sauf en passant par le Visual Novel et en rognant sur autre chose (la réalisation, la richesse de gameplay, la durée de vie, du contenue ou même de la publicité).
Les Xeno sont d'ailleurs de bons exemples qui montre que le format et le support compte.

Concernant FFXV, je trouve que le, ou même LES formats (OAV &cie), sont très très mal exploités.
L'Open-World est une vaste blague et a nuit au jeu lui même.

Pour le reste, pas vraiment d'accord, mais c'est purement subjectif.
Tu trouve l'univers du XIII riche et bien développé.
Pour moi il est riche oui, mais honteusement développée. Dans le premier c'est essentiellement à travers des dossiers indigestes à lire que l'on trouve dans le désordre. Le II est presque un troll ("c'est la faute aux distorsion temporelle"). Le III limite la casse comme il peut.

Et je trouve que les boss plus "archaïque" ont étaient mieux présenté, développé et exploités qu'Ardyn dans FFXV. C'est tout. Kefka est un méchant, Vayne un antagoniste, et alors ?! Quand c'est bien fait ça doit marcher quelque soit le style.
Personnellement je suis plus "antagoniste" que "méchant unilatéral", et pourtant j'adore Kefka ou même l'Empereur Palamecia du II. Et je déçu de Gaïus du XIII-2 ou Ardyn.