

Les Rpg Finis
#1521
Posté 15 August 2017 à 14:06

#1522
Posté 15 August 2017 à 19:51
Je viens de participé à un jeux TV truqués, pour avoir droit à affronter un mécha-cochon géant

Sinon j'ai finis le scénario de Disagaea D2 sur Ps3 (dans la Disgaea Triple Play Collection) en 22 heures.
Pas grand chose à redire dessus. C'était sympa, mais moins délirant que le 3 ou le 4.
J'imagine que le gros intérêt du jeu c'était, d'une de retrouver Laharl et son équipe, et de deux de pouvoir poireauter jusqu'à la sortie du 5. Mais n'ayant pas joué au tout premier, et n'attendant pas le 5 comme le messie, je ne devais pas être le public cible. L'ambiance est sympathique quand même.
J'ai eu aussi l'impression que le scénario était plus facile que les précédents. Moins de map "casse-tête", et de pics de difficultés nécessitant d'aller faire de l'Item-World. J'en ai juste fais un peu à la moitié, et pour le dernier boss.
Il semblerait qu'il y ait pas mal de petites aides pour le Post-game, mais vu que je n'y touche pas...
Cela dit, si vraiment je devais en faire un, ça serait probablement celui-ci grâce à ces petites options. Sauf si j'ai le 5 d'ici là (et qui en toute logique doit moderniser/faciliter encore un peu le farming)...
14/20 quand même, ça m'a bien occupé, et j'ai bien ris quand même.
#1523
Posté 16 August 2017 à 11:19
Builders est un jeu malin. Malin parce qu'il s'inscrit dans le lore de la saga en utilisant une fin alternative au premier épisode. Ainsi, il n'est même pas nécessaire de l'avoir fait pour en comprendre l'histoire.
Découpé en 4 chapitres, DQ Builders a tout pour devenir redondant, mais les développeurs ont été malin pour proposer des mondes différents, des PNJ au caractère souvent bien trempé et une écriture fine qui rend le tout très drôle.
Plusieurs fois, j'ai crains l'ennui mais je revenais dans le jeu avec cette envie de progresser, de récupérer des ressources pour améliorer mon équipement et ma base. Le jeu est addictif et suffisamment dirigiste pour me plaire et ne pas me perdre. Mieux, j'avais des idées que je mettais en place après avoir répondu aux attentes des PNJ.
Forger mes armes, m'en équiper et partir explorer une zone inconnue dont la map ne donne que très peu d'indication afin de trouver de nouvelles ressources, d'affronter des monstres qui en donneront peut-être à procurer chez moi un immense sentiment de liberté et de gestion de mon aventure. l'Aventure avec un A, sans fioriture et décomplexée.
- Je regrette un système de combat qui manque de souplesse, même si ce n'est pas le but du jeu ni la fonction du héros. Donner 2 coups, puis fuir pour revenir frapper, tenter de passer dans le dos... N'avoir aucun moyen de parer les coups s'est révélé assez frustrant.
- Trop peu de thèmes musicaux parcours le jeu et je me suis souvent pris à couper le son pour construire tranquillement mon auberge. J'adore les thèmes de Koichi Sugiyama, mais 4 thèmes d'explorations, 4 thèmes pour les 4 bases et un thème de combat + un thème pour l'exploration nocturne... ça tourne vite en boucle. Mention spéciale à un accessoire que l'on construit afin d'avoir les thèmes en 8BIT, c'est franchement génial.
- Dans sa version VITA, on pourrait regretter des couleurs un peu terne (par rapport à une version PS4 plus fine et plus chatoyante) et une stabilité parfois mise à mal (très légèrement dans sa dernière partie)., mais le jeu est si simple, si limpide qu'il trouve tout son intérêt, selon moi, dans un fonctionnement nomade.
Je ne peux que recommander ce jeu qui m'a emporté dans une aventure très agréable et que j'ai beaucoup apprécié. Un indispensable de la VITA.
17/20

Cette ville, le monde des hommes est plein de vulgarité, il est absurde et laid mais, même avec tout cela, je trouve la force de sourire. "
#1524
Posté 18 August 2017 à 12:28
Pour redire ce que j'ai dit précédemment parce que ça n'a pas changé, le jeu a beau avoir un niveau technique pas folichon, il jouit d'une esthétique qui déboîte la gueule. Les plans larges où la nature a repris ses droits sur la folie humaine sont des plus somptueux, chaque lieu visité est un tableau à lui tout seul. Mention spéciale pour la première arrivée en ville et le château, les deux moments où j'ai vraiment retenu mon souffle.
La musique de Keiichi Okabe s'avère moins variée que celle du premier NieR (surtout sur la fin où on bouffe essentiellement des remix) mais elle est d'une puissance qui ne faiblit jamais. L'OST reste et demeure un bijou auditif pour quiconque aime le lyrique et le chant.
Le gameplay signé Platinum Games (Metal Gear Rising et Bayonetta) est probablement le plus gros point noir du jeu. Non content d'être assez limité (deux, trois combos à tout péter) malgré une profondeur à explorer (les combinaisons d'armes), les combats sont parfois extrêmement chaotiques, surtout quand les ennemis sont en surnombre. Difficile de savoir qui tape sur qui quand les chiffres et les effets de lumière volent à tout va comme une nuée de corbeaux. C'est précisément pour ça qu'en dépit du bien qu'il m'inspire, Automata n'arrive pas à me convaincre de monter davantage sa note.
L'argument décisif de NieR Automata, sans surprise pour les fans du précédent opus, c'est bien son scénario. La fin A que j'avais vu précédemment n'en couvre pas le tiers du quart, et ce n'est qu'en poursuivant l'aventure qu'on en découvre toute la portée. Jamais je ne pourrai l'associer avec Squix tellement elle prend ses standards à contrepied tout en affichant une qualité largement supérieure à leurs licences phares. Une ode au pessimisme désabusé typique de Yoko Taro, le créateur de Drakengard qui a une vraie vision d'artiste de par ce qu'il présente, d'une part, et comment il le fait vivre, d'autre part. Là où le premier NieR préférait distribuer des pains dans la gueule, on chiale un bon coup et ça va mieux, Automata utilise la beauté de sa noirceur pour prendre sournoisement le joueur à la gorge. On n'a pas les larmes aux yeux devant les rebondissements écrasants, on n'est pas choqué. On est juste... juste là, posé, mais totalement vidé de notre substance. Tout n'est que vice et cruauté, de quoi nous mettre le coeur dans un étau et la cervelle à 10K tours/minute, mais aucune larme ne sort. Car Automata n'est pas larmoyant. Il est le vide et la désolation dans leur expression la plus sublimée. Celle où tout passe par nos mains en échappant à notre contrôle. Notre lutte est âpre, mais futile. Tout ceci n'est qu'une gigantesque raison de nous faire traverser des références philosophiques et des expériences de pensées qui nous prennent vraiment pour un être rationnel et intelligent. Ca fait du bien, mais en même temps, ça fout le cafard. Et c'est pour ça que ce jeu est si adorable...
Si vous avez joué à NieR et que vous l'avez aimé, jouez à Automata. Alors que l'actualité du genre, pourtant prolifique, est réduit à ses aspects les plus sombres, mous et bienpensants (FF XIII et Persona 4 étant devenu FF XV, SO V et Persona 5) ce jeu chamboule la balance par un rai de lumière glaçante, désespérée et intellectuelle.
Modifié par Wolf, 18 August 2017 à 12:29.
#1525
Posté 18 August 2017 à 13:48

Sinon j'approuve ton avis, même si je suis moins critique sur le gameplay. Tout simplement parce que les jeux comme Bayonetta, ce n'est pas mon truc, c'est trop complexe et difficile pour une néophyte comme moi. Alors que là c'est le chaos et justement pour ça que je m'en sors (même si j'ai joué en Facile).
Au final tu es toujours sur 15/20 ? Tu vas le mettre sur le glossaire peut-être ? ^^
#1526
Posté 18 August 2017 à 13:56
Tennee, le 18 August 2017 à 13:48, dit :

Non, le temps m'a manqué. J'irai les voir sur YouTube.
Citation
La note "du coeur" se rapprocherait plus d'un petit 17/20, mais objectivement, le jeu est quand même moins lisible et jouable que le 1... ça mérite un malus...
Pour la dernière question, ouais, peut-être.
#1528
Posté 18 August 2017 à 14:13
#1530
Posté 18 August 2017 à 14:55

#1532
Posté 18 August 2017 à 16:15

Non, sérieusement, j'achèterai ce jeu très prochainement, même sans la console, ça fait pas un pli. J'ai pas envie de lui courir au cul quand il coûtera 250 boules.
Modifié par Wolf, 18 August 2017 à 16:15.
#1533
Posté 20 August 2017 à 12:27
Que dire de plus que la très juste critique de Wolf sur Senscritique? En bref, de l'ennuie et de l'ennuie. Le jeu possède de bons côtés, mais c'est pas le jeu en lui-même, c'est simplement l'héritage de la série Persona ou même plus généralement des Shin Megami Tensei. Y'a quelques nouveautés quand même mais ça reste minime. L'histoire n'est pas surprenante ni hyper brillante, mais bon ça pourrait passer quand même si le jeu n'était pas noyé sous cette immonde quantité de textes et de dialogues qui bousillent complètement tout le rythme.
En plus, le début du titre laisse espérer des Palaces assez sympas et sombres, mais au final on retombe vite dans les décors hyper niaiseux pour japonais prépuberts. En plus au début on nous explique que pour ouvrir certaines portes ou débloquer certains passage, il faudra changer la perception des personnes concernées dans le vrai monde. Donc là c'est chouette, on espère devoir résoudre des énigmes des deux côtés et avoir une bonne intéractions entre les deux mondes. Mais au final, ben non. On dirait qu'ils ont juste oublié par la suite de mettre en place ça pour les Palaces suivants.
Et puis le truc de "voler les coeurs". OK ça passe quand c'est écrit pour la première fois sur la carte. Mais franchement quand les journalistes et les policiers se mettent à parler comme ça, genre "oh ils ont volé son coeur", c'est complètement ridicule! (essayez d'imaginer des gens sérieux dire ça à la tv pour expliquer le changement d'attitude ou la confession d'une personne...).
Enfin, j'ai jamais vu un jeu qui empêche autant le joueur d'agir. "Non là tu peux rien faire parce que demain tu dois parler avec tes amis", ou parce que "tu vas manger des sushis"... Un jeu dirigiste me dérange pas à condition qu'il y ait du rythme et un intérêt à avancer. Mais là c'est tout l'inverse. Et puis la réplique ultime qui me donne envie de massacrer Morgana "ah ben tu vas déjà te coucher?" BEN OUI PUISQUE J'AI RIEN LE DROIT DE FAIRE D'AUTRE !!!!
Ce jeu est rempli de vide (en dehors de son gameplay, mais qui n'invente pas grand chose par rapport aux autres épisodes de la licence), et je le déconseille fortement. 10/20 (au mieux), voire 5/20 si je considère la durée de vie qu'il m'a bouffé ^^

#1534
Posté 20 August 2017 à 12:51

Je suis contente de l'avoir bouclé dès sa sortie (même s'il m'a pris plus de 160h


#1536
Posté 20 August 2017 à 13:05

#1537
Posté 20 August 2017 à 13:11
Bahamut-Omega, le 20 August 2017 à 12:59, dit :

Pas aussi mauvais non, mais le truc c'est que je crois que je m'ennuyais moins en jouant à SO5 qu'à P5, simplement parce que c'était plus dynamique (même si le jeu est totalement niais et sans intérêt).

#1538
Posté 20 August 2017 à 13:49
Mais pour le planing des journées, ça ne me semble pas plus contraignant que l’aperçut que j'ai eu de P3 FES, si ce n'est que là il y a en plus une gestion de la fatigue (bien lourdingue à mon sens) à prendre en compte.
Idem pour la quantité de dialogue, les deux sont très (trop) bavard, mais le 3FES semblait plus intéressant et mature oui.
Mais point de vue note, ça fait mal quand même

Modifié par Bahamut-Omega, 20 August 2017 à 13:51.
#1539
Posté 20 August 2017 à 13:57
Bon après j'avoue que la note est un peu exagérée, mais c'est dû à mon exaspération du moment. Peut-être qu'un 12/20 serait plus approprié


#1540
Posté 20 August 2017 à 14:00
Même moi qui n'ai pas détesté le jeu, j'avais donné une meilleure note que je lui accorderais aujourd'hui. (Bon Nata m'a devancé et avoue de lui-même

J'avoue qu'avec le recul, ce qui me gêne par-dessus tout, c'est les critiques en tout genre qui lui accordent la perfection, qui l'encensent sans lui trouver le moindre défaut (cf review de Legendra). Et honnêtement, juste pour ça, j'ai envie de rabaisser sa moyenne.
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