Et bien dites moi les amis, ne suis-je pas en train de remonter un topic qui avait sombré dans les abimes du forum ?
Non, sérieusement, je suis en train de refaire Breath Of Fire V, de n'analyser à fond (et croyez moi il y a matière à réflection), et franchement, je suis bluffé.
Avant toute chose, je tiens à signaler qu'il faut beaucoup de temps pour voir le vrai visage du jeu, et il faut bien 3 ou 4 parties pour débloquer toutes les scènes, et ainsi émettre des possibles théories sur le scénario.
Justement, le scénario, parlons-en. Absolument dantesque, au niveau de la complexité et la psychologie des personnages (Ryu a ici son plus beau role, il est à la fois torturé par ses motivations et son destin, qui se confondent par moments mais s'opposent également). La dualité Elyon/Ryu est intéressante, les deux personnages étant très travaillés, au niveau à la fois du design et de la psycho.
Le personnage de Bosch est également très interressant, car ses motivation sont multiples, son but étant de tuer Ryu, son ancien partenaire. D'un coté, on peut comprendre, d'après sa personnalité, qu'il veuille devenir le plus fort, surpasser tous ses adversaires et devenir un grand régent, comme son père. Parlons des relations avec son père, justement. Il se peut que Bosch utilise tous les moyens soit pour l'impressionner, et faire oublier l'image de petit garçon peureux de sa jeunesse pour racheter la confiance et la fierté de son père, soit pour le surpasser, et en quelques sortes se venger de l 'entrainement intensif et abusif qu'il a subit qund il n'était alors qu'un enfant. Sa motivation principale pourrait également etre de se venger de l'humilation qu'il a subit su le champ de bataille, pendant le combat Zeno/Ryu, car depuis sa fuite, il est traité de lâche, meme par des faibles-D.
Ce qui est marrant ce qu'après avoir fini le jeu la première fois, j'ai eu la même réaction qu'après avoir fini Vagrant Story : les yeux ébahis devant ma télé, j'ai posé ma manette, éteint ma playstation, puis la télé. Je me suis ensuite assis sur mon lit, j'ai regardé le sol et d'un air serein et décidé, je me suis exclamé : "J'ai rien compris". En effet, un nombre assez important de scènes manquent quand on a un faible-D, au fur et à mesure des parties vous devriez les débloquer, et c'est là justement que l'on peut commencer à voir le véritable visage du jeu. Des thèses se dessinent, et on ne compte plus les fois où l'on se dit en son fort intérieur :" Aaah ouais d'accord...", d'ailleurs si vous voulez qu'on débate genre sur les origines d'Elyon (sans jeu de mot), l'identité de Chesyre ou l'histoire de Deamoned, je suis tout à vous.
En bon mélomane que je suis, franchement, laissez-moi vous convaincre que l'OST est divine.
Question : Pourquoi est-ce qu'elle bute tout ?
Réponse : Parce que Sakimoto.
Son génie n'est plus à prouver, bien qu'il change un peu de style sur ce jeu (j'ai pas vraiment reconnu au début), pour un style plus doux, un peu moins épique que sur Vagrant Story ou Final Fantasy Tactics. Certaines pistes comme "The Middle Layer Area", qui est une petite merveille, utilisent des sons légers et innocents, comme des petits bruits de clochettes. Orchestration qui souligne le fait que le monde de BoFV est un monde pourri, pauvre (je veux dire que la misère est partout, les gosses ont des jouets pourris, tout se passe en souterrains, bref c'est pas la fête du slip). Vraiment je vous conseille d'écouter l'OST dans son intégralité, car elle regorge de thèmes mythique.
Bien loin de moi l'idée de faire un pseudo-test, mais j'avais vraiment envie de clamer ma passion sans bornes envers ce jeu, et je m'adresse à tous ceux qui n'y ont jamais touché : achetez-le, c'est un ordre.
Modifié par Laharl, 24 September 2005 à 20:01.