Par coïncidence j'ai appris l'existence d'un anime qui ne plaira pas à tout le monde, j'ai nommé
Dai Mahou Touge.
C'est l'histoire de Punie Takata, princesse du Saint Royaume Magique qui doit parachever sa formation de magicienne pour pouvoir succéder à sa mère, la reine Esmeralda. Mais comme la lutte pour la succession est rude et que de nombreux dissidents convoitent le trône, Punie possède pour se défendre un bâton magique qui réagit à une phrase-clé.

On dirait du magical shôjo guimauve et bateau ? Oh mais rassurez-vous, ça en est, et du gratiné. Punie est d'un kawaïsme à vous faire mourir de jalousie une Fluttershy au pinacle de son art, ses sidekicks en rajoutent des kilos-caisses et la mascotte vous fera fondre de tendresse ou d'irritation par ses phrases lancinantes. Ouais, vous allez en vomir des papillons roses.

Tout du moins pendant 30% du temps d'antenne.

Le reste est consacré à la démonstration du "combat de princesse", une forme d'aïkido inspirée du sambo qui ne fait pas dans la dentelle : Punie ne cherche pas à frapper ni à empoigner son adversaire, elle brise les os et elle humilie sa victime dans le même temps. Car pour être la plus digne d'être reine, il faut être la plus forte.
Le décalage entre la Punie chû-kawaï et la Punie dark, la dérision constante, les références occasionnelles et le format très court des histoires (deux fois onze minutes par épisode) donnent un rendu qui ne réinvente pas la roue, mais ça fait passer le temps de façon plutôt correcte, alors à défaut de réellement le recommander, je vous invite à aller y jeter un œil. En plus, ça ira vite vu qu'il n'y a que quatre épisodes. Me demandez pas pourquoi (faute d'audience, de temps, d'argent ?) mais la série est pratiquement mort-née alors que le concept aurait pu s'étaler pendant des années.