445 réponses à ce sujet

[Natahem]

Yes c'était une de mes meilleures surprises de ces dernières années !! Je l'ai adoré aussi !
Je suis pas sûr que ce jeu ait eu le succès qu'il méritait, à cause de sa pochette trop suggestive qui a pu en effrayer plus d'un

[Xeno]

En même temps, la quasi intégralité de la comm du jeu avait été faite autour des plans avec Catherine x) Dur de se faire un avis tant que tu n'avais pas le jeu entre les mains en fait...

[Saundell]

C'est vrai que je m'y suis pas plus intéressé que ça, mais c'est l'image que me donnait ce jeu jusqu'à maintenant ^^

[Wolf]

Xeno, le 08 March 2017 à 17:29, dit :

En même temps, la quasi intégralité de la comm du jeu avait été faite autour des plans avec Catherine x) Dur de se faire un avis tant que tu n'avais pas le jeu entre les mains en fait...

C'est sûr que s'il fallait en croire la presse pro, difficile de trouver d'autres infos que "c'est vraiment très cochon". Ce qui revient à passer à côté de pas mal de choses.

[Natahem]

Wolf, le 08 March 2017 à 23:05, dit :

C'est sûr que s'il fallait en croire la presse pro, difficile de trouver d'autres infos que "c'est vraiment très cochon". Ce qui revient à passer à côté de pas mal de choses.

Ca montre aussi que la presse pro se contente souvent de relayer les clichés sans vraiment tester les jeux pour ce qu'ils sont....

En plus le jeu n'est pas vraiment "cochon", il traite plutôt de la perversité (surtout mentale) et même s'il y a plein d'allusion au sexe, c'est pas un jeu cochon.

Bref, Saundell (et autres) : il faut y jouer !!!!!!

[Memoircosmos]

Catherine c'est un jeu que j'ai dans ma to-do list depuis un moment. J'ai juste jamais trouvé le temps de le faire x)

Sinon j'ai finis Fire Emblem Revelation en mode difficile en environ 30 heures de jeu.

C'était sympas mais largement en deçà de Conquest, car même si le scénario des deux ne casse pas des briques, les chapitres de Conquest étaient au moins tous difficiles et donc intéressants. Ici on se trouve avec quelques chapitres qui se veulent originaux en nous présentant quelques gimmick mal pensé à base de veine dragunaire qui ne change pas grand chose, ou de mécaniques d'infiltration complètement aberrantes, qui finissent par peser.
Aucun chapitres ne m'a vraiment marqué, sauf peut être l'avant dernier (un des seuls que j'ai du recommencer)

Par contre c'est sympas de retrouver le roster entier (ou presque) des deux jeux, même si on peut déplorer que les unités Hoshidienne soient VRAIMENT meilleures que celles de Nohr.

Après ça reste un Fire Emblem bien sympathique, meilleur que birthright mais moins bon que conquest... 15/20

Edit: enfait ce post avait sa place dans la section RPG...

Modifié par Memoircosmos, 09 March 2017 à 15:09.

[Saundell]

Tkt nata j'ai bien compris, je m'y mettrais un jour

[Xeno]

Je viens de finir Firewatch, petit jeu d'exploration/contemplatif, assez sympathique et très prenant.

Les Pros :

- C'est assez joli
- Les interactions entre les deux personnages principaux à travers leur radio
- Leur relation qui évolue en fonction des réponses/des jours qui passent
- L'ambiance
- C'est une hymne à la découverte de l'autre mais aussi et surtout de soi (si on se place dans la peau de Henry, et en fonction des réponses que l'on donne)
- Un jeu qui parlera plus au trentenaires

Les Cons:

- C'est assez court (3-4h max)
- Aucune difficulté
- Quelques bugs ou freezes qui gênent parfois l'exploration ou nous sortent de l'immersion.

J'ai passé un très bon moment. Je l'ai eu pour vraiment pas cher, je recommande si vous voulez passer une bonne soirée sans prise de tête.

Modifié par Xeno, 10 March 2017 à 03:36.

[Wolf]

Parce que je reste et demeure un fieffé connard fini à nom d'animal qui ne sait pas quand il est préférable de s'arrêter, j'ai fini le tome 3 du visual novel le plus idolâtré de la planète, j'ai nommé Umineko no naku koro ni.

Pour faire court, ce tome est extrême dans tous les domaines. Que ce soit ses qualités ou ses défauts, pas de demi-mesure : soit c'est génial, soit c'est à jeter. L'écriture de l'histoire bénéficie de références culturelles et d'un rythme vraiment prenants, loin des errances mortifères du tome 1. Que ce soit l'art des mots ou la réflexion, appuyés par un usage consommé de plusieurs notions et de la psychologie des personnages, c'est bluffant et je serais presque prêt à vous encourager à en tâter... si cela n'impliquait pas de traverser deux tomes qui ne valent clairement pas tant de peine ; allez plutôt jouer à Ar noSurge pour des réflexions analogues moins coûteuses en temps et en effort.

Les enquêtes sont elles aussi plus accessibles, contrairement à celles du tome 2 qui relevaient du grand n'importe quoi ; un humain normalement constitué peut en deviner les solutions sans passer par deux rails de coke. Ce qu'on perd en meurtres insolubles, on le gagne en sentiment d'avoir pu suivre le raisonnement de Battler. En outre, si je n'avais pas vu l'anime, je n'aurais probablement jamais vu venir la conclusion qui accumule pourtant en douze secondes nombre de conneries abyssales. Et d'ajouter que la dernière bataille verbale m'a fait ouvrir des yeux bien ronds : j'ai rarement vu un final d'une qualité si faible. J'ai passé toutes leurs longues et pénibles joutes verbales inutiles à leur hurler mentalement des évidences, et ça, c'est bien un truc dont j'ai une horreur viscérale, à plus forte raison vu comme on est loin en-dessous de ce qu'ils avaient affabulé dans le tome 2. C'est un peu tout le dilemme de ce volume, qui fait monter la pression uniquement pour mieux la lâcher dans le vide et qui m'a laissé avec un sentiment très mitigé.

Pour aborder un autre souci, dans visual novel, il y a visual, et quand on a pas de budget, ben on écrit des romans. Plusieurs passages veulent se fendre de combats magiques dantesques et débridés, mais comme la réalisation ne suit pas, on se retrouve avec un rendu épouvantablement cheap qui rend le tout peu lisible et parfois assez ridicule. Retranscrire des combats via un pur texte de façon claire est un exercice vraiment délicat qui n'a pas à se priver de quelques belles images ; n'est pas Suikogaiden qui veut.

Les contenus de fin de chapitre rendent bon an mal an la volonté de poursuivre cette épopée qui n'en finit pas de sombrer dans le too much à mesure que ses qualités s'affinent, mais je n'y vois toujours pas un ouvrage renversant, c'est bien trop déséquilibré et mal finalisé pour que j'ai cette impression. Je ne me fais cependant nulle illusion : aussi longtemps que je continuerai ma chaîne YouTube, je continuerai ce VN, vu qu'il se trouve sur le PC qui me sert à monter mes vidéo.

Modifié par Wolf, 26 April 2017 à 20:52.

[Pezam]

J'ai terminé le remake de Wonder Boy - The Dragon's Trap sur Switch.

Plus facile que je me souviens, malgré quelques passages ardus. C'est pourtant le même jeu avec une nouvelle musique et un nouvel enrobage. De ce côté là on ne perds quasiment rien tant le remake est superbement fait. Les animations, les tableaux, les personnages sont tous magnifiques et la musique sensationnelle. Aucun ralentissements, un jeu qui est exigeant, mais malheureusement, comme il est identique en contenu à l'original, il se finit assez rapidement si vous l'avez déjà fait (3h pour ma part). Le truc le plus cool, c'est que les codes d'avancement de l'époque marchent encore sur cette version et inversement. Personnellement j'ai pris mon pied, mais c'est peut être un peu cher de nos jours vu la faible durée de vie...

[Pezam]

Terminé Firewatch en 3h30.

Contrairement à Xeno, j'en ressors très déçu. Le pitch de départ est pas mal pourtant, partir dans un parc avec seulement une personne avec qui converser pour surveiller les feux de forêt. Si ça c'était arrêté à ça, j'aurais été ravi, et j'aurais donné un bon 15. C'est dommage, le jeu est joli, les mécanismes sympas, la musique fait son job. Je suis d'ailleurs persuadé que le jeu aurait pu posséder tous les pros que Xeno en donne. Mais ce scénario quelle horreur.

Ils se sont sentis obligés d'y coller un scénario sans queue ni tête, dont la fin tente d'expliquer stupidement et faiblement des plot-holes aussi gros qu'incohérents. On y croit pas un instant, et ça gâche tout le reste du jeu.

Citation

- C'est une hymne à la découverte de l'autre mais aussi et surtout de soi (si on se place dans la peau de Henry, et en fonction des réponses que l'on donne)

On voit ça dans les 33 premiers jours. Soit 1/4 du jeu, même pas.

[Xeno]

Pezam, le 13 May 2017 à 20:29, dit :

Ils se sont sentis obligés d'y coller un scénario sans queue ni tête, dont la fin tente d'expliquer stupidement et faiblement des plot-holes aussi gros qu'incohérents. On y croit pas un instant, et ça gâche tout le reste du jeu.

[/font][/color]
On voit ça dans les 33 premiers jours. Soit 1/4 du jeu, même pas.

Pas faux, mais je me suis vraiment pris à glander et visiter tous les recoins du jeu (notamment aller choper la petite tortue). Du coup c'est surement ce qui m'a fait dire çà

[Wolf]

Terminé en 3h44 The Hanged Man, le quatrième épisode de la série des Strange Men crée par Uri, après The Crooked Man, The Sandman et The Boogie Man.

L'histoire est celle de Will, un ado taciturne et son seul ami, Pop, un rat qui parle. Après s'être illustré par des accès de colère et des actes incohérents, Will se perd en forêt et tombe sur une gigantesque bâtisse perdue, abandonnée depuis des années. A la recherche de Pop, échappé de sa poche, Will apprendra, au contact de quelques autres personnages qui se trouvaient à cet endroit à cet instant par le plus beau des hasards, que cet endroit fut le théâtre d'une série de meurtres sanglants...

Développés sous RPG Maker sur seule base de matériaux libres de droits utilisés avec un savoir-faire toujours croissant, les Strange Men se distinguent par leurs histoires très inspirées de Silent Hill 2 ; d'ailleurs le premier titre, The Crooked Man, poussait vraiment la référence à la nausée. Cependant, on ne peut pas dire qu'ils brillent par leur level design ou leur gameplay. The Hanged Man, présenté comme l'opus de clôture de la série (quoique ça n'empêchera pas Uri de continuer à exploiter le filon puisque deux spin-off sont déjà annoncés) cristallise donc le pire et le meilleur.

Côté pire, on a un voice acting intégral, absolument ignoble et pas nécessaire, couplé à une belle preuve de mémoire variable de la part du créateur. Les deux premiers jeux comportaient des mentions explicites "toute vidéo ou stream du jeu est interdit". Et vous savez qui a été désigné pour les voix des personnages dans les épisodes 3 et 4 ? Sérieusement, devinez. Vous en avez vraiment aucune idée ? Oh, allez, c'est pourtant simple. Je suis persuadé qu'une intuition vous est venue avec le très gros indice que j'ai glissé. Eh ben oui, tout à fait, les voice actors, ce sont les strameurs et les let's players qui ont fait les meilleures vues sur la série ! C'était soi-disant pour les remercier d'avoir contribué à la reconnaissance de la série !

Côté pire, on a aussi un jeu difficilement réalisable sans walkthrough tellement il raffole des allers-retours dans tous les sens avec un level-design pas vraiment cruel mais pas gentil pour autant, sans aucun indice ni indications d'aucune sorte, plus des énigmes plutôt méchantes. Je ne parle même pas des étapes pour atteindre la Good Ending qui enculent le bon sens avec un cactus (même si on a perdu en sadisme depuis Boogie la probabilité d'y parvenir sans aide n'est pas élevée).


Côté meilleur, on a quelques passages assez bien foutus niveau ambiance, même si je recommande bien davantage Ib, Mad Father ou Misao en la matière. On a aussi une histoire intelligente et maîtrisée dans ce qu'elle montre ou dissimule, dans sa progression et ses dialogues. Keith, le héros bourru de Boogie Man, se dévoile ici comme l'un des personnages les plus marquants de la série, même s'il n'en est pas le mieux écrit. Uri n'est peut-être pas un game designer de génie, mais ça reste un très bon scriptwriter et il n'est pas ignorant des façons d'instaurer une ambiance. Faites qu'un studio, même minime, l'engage comme tel dans un projet qui ait de vrais moyens et d'autres gens plus compétents sur la partie "pur jeu", et nous aurons enfin la pleine mesure de son talent.

Et moins que "meilleur" je qualifierai de "mieux" le choix de renoncer à certaines hérésies de gameplay de Boogie Man comme ces courses contre la montre dans un level-design effroyablement anarchique pour se concentrer sur une ambiance pesante et une inspection de tous les coins et recoins possibles (contrairement à Crooked Man qui raffolait des couloirs avec douze portes mais une seule à ouvrir, suivez mon regard...).

En conclusion, même si The Hanged Man reste acceptable et que son créateur prouve qu'il s'applique, s'interroge et se remet en question, il est encore bien loin d'être un jeu de qualité, a fortiori quand son juge est un fieffé connard fini à nom d'animal. Mon opus préféré de cette quadrilogie reste et demeure The Sandman, entre son ambiance onirique et ses coups de flippe, mais il faudrait peut-être que je le refasse pour bien poser des mots sur mes émotions... et m'assurer que je ne sois pas victime du syndrome d'aimer un jeu en-dessous de la moyenne juste parce que le précédent raclait sévèrement les abysses.

[Saundell]

J'ai laissé tomber Shiness (avec le bac et tout l'envie d'y jouer était passée) pour me mettre à Assassin's creed premier du nom. Et pour avoir joué avant à black flag et Unity, je pense que c'est l'exemple parfait de comment gâcher une licence qui avait tout, mais absolument tout pour réussir.
Car sérieusement dès ce premier épisode, l'univers créé est juste exceptionnel. La lutte assassins/templiers depuis la nuit des temps, avec tous les problèmes éthiques auquels ça renvoie, c'est hyper intéressant.

Ensuite niveau gameplay, le fait de pouvoir sauter de toits en toits aussi est vraiment kiffant ! Même si il faut avouer que les contrôles dans cet opus sont bien plus imprécis que dans les derniers épisodes (que ce soit pour grimper, pour se cacher ou pour assassiner). Mais par contre le cadre de la terre sainte au XIIème siècle m'a pour ma part complètement enchanté.
Ajoutons à ça un protagoniste très charismatique et un scénario qui a su être étonnant.

Donc si je devais noter le jeu en lui même, je lui mettrais au moins un 15/20 je pense, parce qu'hormis le gameplay brouillon et imprécis, le reste est vraiment réussi.


Mais après je suis obligé de faire mon coup de gueule sur l'orientation prise par la licence, qui avait selon moi créé un univers extraordinaire. Pourquoi supprimer l'histoire dans le présent ??!!!  Parce que sinon, les histoires dans le passé de ces nouveaux episodes ne sont pas si terrible, ils sont même, je pense, dans la digne lignée de leurs prédécesseurs. Mais il manque clairement un quelque chose, qui nous pousse a acheter assidûment les jeux les uns après les autres, un vrai fil conducteur. Là juste on a le même jeu qui se contente de changer de skin, donc forcément les joueurs se lassent. C'est vraiment vraiment dommage.

Modifié par Saundell, 30 June 2017 à 22:43.

[Clive-kun]

J'suis plutôt nostalgique dernièrement et je me refais quelques perles de la bnne vieille ps2, je viens de me finir Onimusha 4  qui est juste magnifique des jeux cmme on en fait plus avec un contenu de malade de base (pas ces arnaques de dlc) ,j'ai jamais compris pourquoi il ont pas fait renaître la license en next gen ,dans le genre ça aurait vraiment cartonné...

[Saundell]

J'ai terminé Life is Strange, un jeu qui a attiré mon attention car ô combien loué ici et là pour son incroyable qualité narrative (d'ailleurs également très apprécié ici aussi par les membres du forum ayant pu s'y essayer). Devant de tels éloges, je ne pouvais bien évidemment que finir par me résoudre à y jouer. Et si on y réfléchit, la tâche était très ardue, voire impossible pour ce jeu de me contenter, à cause du fait que je le considérais déjà dans mon inconscient comme un chef d'oeuvre. Et bien malgré tout, il s'en ait admirablement bien tiré, et me laissera sans aucun doute un souvenir impérissable.
Tout d'abord car Life is Strange n'est pas un jeu comme les autres, qui s'alignerais dans la lignée de prédécesseurs au fort potentiel de vente. Non ce jeu a sa propre identité, et a conté exactement ce que ses développeurs voulaient montrer. C'est du travail fait par passion, et ça se ressent. Ceux ci l'ont bien dit : "on a développé le jeu comme si on devait le sortir pour nous, et ensuite les fans sont arrivés, je pense que c'est l'ordre normal dans lequel ça devait se passer" ; ces gars ils ont tout compris !

Je disais que leur jeu n'était pas comme les autres, car là où il parvient à nous toucher, ce n'est pas avec des cinématiques grandiloquentes pleines d'images photo réalistes sur fond de prophétie pour sauver l'humanité. Non, absolument pas, c'est à travers les petits moments intimes que le jeu démontre paradoxalement toute sa grandeur. C'est devant un coucher de soleil avec une amie qu'on a pas vu depuis plusieurs années, en regardant une photo qui rappelle des souvenirs d'enfance, ou bien en réconfortant une amie avec ses problèmes d'adolescents. Le jeu joue énormément sur l'affect, sur la nostalgie du passé du personnage avec Chloé (qui parvient étonnement à nous toucher, bien qu'on ait jamais vécu ces moments), ou même sur le non-dit. C'est incroyable le nombre d'émotions que parvient à véhiculer le jeu même lorsque les personnages sont muets. Le meilleur exemple est Max, le personnage principal, qu'on arrive à cerner en un regard : c'est la fille un peu marginale et peu sûre d'elle qui a du mal à s'intégrer. Et c'est à cela qu'on reconnait le travail bien fait, le jeu n'a pas besoin de graphismes photo réalistes pour transmettre des émotions et des sentiments à travers les visages et les gestes. Dans ce jeu, quand l'ont fait un baiser, ou que l'on prend quelqu'un dans ses bras, on se limite pas à cette action, on la ressent. Et c'est ainsi que tout du long le jeu est extrêmement touchant, car malgré nous, on est presque concernés.

Egalement, l'autre point fort du jeu réside en ses choix, pour la plupart cornéliens, dont notamment le dernier qui n'est pas juste très très difficile à prendre comme les précédents, mais tout bonnement impossible, quoi que l'on choisisse, on va le regretter.

Spoiler

Personnellement j'ai été faible et je n'ai pas pu me résigner à sacrifier Chloé. Alors bien sur le remord me ronge un peu, notamment pour Kate, Warren et David, mais je n'aurais pas pu faire autrement. Et d'ailleurs je pense que Max et Chloé sont dépendantes l'une de l'autre : Chloé a besoin d'être canalisée et n'écoute que Max, tandis que cette dernière ne sait vivre à fond qu'avec Chloé, qui la libère de sa timidité presque maladive et lui donne confiance en elle.

Le tout est entouré du pouvoir de Max de revenir dans le temps, qui s’emboîte à merveille et encore mieux que ce que j'imaginais dans le gameplay.

Le seul point noir que je trouverais serait dans la durée de vie, pour les trois premiers chapitres tout du moins, qui j'estime, auraient pu être allongés davantage car il y aurait eu des choses à creuser sans s'ennuyer une seule seconde.

Mais pour finir je voudrais laisser un petit mot pour l'éditeur, qui n'est autre que Square Enix. Square Enix, qui de plus en plus est critiqué sur ses décisions, sur les FF notamment, car ne pensant pas assez au joueur mais plus au porte monnaie (certaines fois à raison). Pourtant, on ne peut leur enlever que sur ce coup-ci, ils ont fait confiance à un projet très ambitieux, et absolument pas gagné d'avance. Malgré tout, ils ont fait confiance aux développeurs, et leur ont donné les outils nécessaires pour faire le jeu tel qu'ils le voulaient (lors d'une interview les développeurs disaient bien que sans Square, ils n'auraient jamais pu faire le jeu tel qu'il est aujourd'hui). Je ne défends absolument pas Square, seulement je pense qu'il faut le dire quand quelque chose est bien, et pas seulement quand ça ne l'est pas, car avec Life is Strange et à l'instar de Focus Home qui prend ce genre de risques habituellement, ils ont fait confiance à un projet fou de passionés, qui ne payait pas de mine, afin de lui donner une chance de s'élever parmi les géants, et pour cela je dis bravo.

18/20

[Wolf]

Terminé et platiné Zero Time Dilemma, le troisième et dernier volet de la série imprévue Zero Escape.

Imprévue car à l'origine, le premier volet 999 était pensé comme stand-alone. Or, vu combien son développement fut chaotique, perdu entre l'attente fébrile des quelques milliers de fans dispersés à travers le monde, hurlant leur amour à qui mieux-mieux, et la rentabilité catastrophique de la licence auprès des éditeurs, c'est en soi un petit miracle que ZTD ait pu voir le jour. Mais ce statut même semble avoir pesé sur sa conception, en particulier ses dernières heures qui ne sont... pas à la hauteur du reste, et surtout pas de l'excellent deuxième épisode, Virtue's Last Reward.

Le drame, c'est qu'en lui-même, ZTD est un jeu solide. En sa qualité de point'n click et dans sa réalisation, il est sans conteste le meilleur de sa série. Cependant, la débauche de gore et de sang plus l'introduction assez bordélique fermeront le jeu à pas mal de gens. D'ailleurs, le chemin parcouru en direction artistiquen depuis le très "mangaesque" 999 jusqu'à l'étouffant ZTD en passant par le très propret VLR donne parfois le vertige. Mais ZTD est tellement blindé de références aux anciens opus qu'il serait difficile de recomposer son histoire sans les avoir faits... et donc, sans avoir de comparaisons à faire pour l'ambiance des lieux visités, la fluidité de la narration et la puissance des climax. Autant de points sur lesquels ZTD s'avère inférieur (égal au mieux) à VLR, qui était meilleur en la matière que 999.

Je reste donc un peu frustré de la conclusion de cette trilogie de visual novels mêlés de point'n click. Pour autant, je ne regrette pas de les avoir fait. Ils ont été très enrichissants par leur faculté à caser à tout va une vaste culture générale, que ce soit des notions de philosophie, des paradoxes et des trivia en tout genre, même si c'était parfois un peu vain et ostentatoire (j'hésite à dire qui des Zero Escapes ou de Umineko est le pire en la matière).

14/20 pour ZTD, loin du 17 de VLR, égal au 14 de 999. Le meilleur épisode reste donc celui qui nécessite d'avoir fait toute la série pour être apprécié pleinement.

Modifié par Wolf, 30 August 2017 à 09:26.

[Pezam]

Alors aujourd'hui, très prolifique. Non content d'avoir fini Grandia 3 (je vais tout de suite en parler dans les RPG finis), j'ai terminé à 100% la campagne solo de Splatoon 2, en tâtant tout de même du multi.
J’avais pas du tout fait le premier, ne possédant pas de Wii U.
Super surpris. En mode multi on est loin de ce que les autres FPS proposent d'insipide. C'est super bien calibré, les modes de jeu sont nouveaux, marrant, et intéressant. En mode solo, j’émets quelques réserves, du au fait qu'on nous impose souvent des armes qui ne sont pas du tout adaptées au niveau en cours (c'est particulièrement vrai pour le dernier boss). Mais de manière général je me suis souvent bien éclaté, et la recherche des collectibles se fait avec plaisir et sans stress. On pourrait s'attendre a ce que le jeu soit trop facile, puisque Nintendo a depuis quelques temps tendance à baisser la difficulté de ses jeux principaux, mais pas du tout. Il y a suffisamment de challenge pour vouloir tout faire, mais pas trop pour ne pas frustrer le joueur.

En un mot, un excellent FPS pas comme les autres, très rafraîchissant, un must have de la Switch. 17/20

[Sadness]

Juste petite aparté pour embêter Splatoon 2 est un TPS et je suis tout à fait d'accord avec toi, le jeu est très plaisant. J'y joue au moins une heure pendant la soirée quand j'ai le temps en multi (sachant qu'une partie dure 3 minutes ca en fait pas mal !)

[Pezam]

Oui bon TPS-FPS c'est pareil, on tire sur des trucs

Sinon, je viens de finir Les Chevaliers de Baphomet 5.
Après de très mauvais 3e et 4e épisodes qui n'ont pas su du tout prendre le virage de la 3D, tout en perdant le fun et le sel des deux premiers, Revolution Software remets le couvert. Je suis bien content que les devs soient revenus à la 2D pour les environnements. C'est carrément mieux! Par contre un gros bof pour les persos et les CGs en 3D. Bon d'une les modèles sont complétement ratés ( ), mais en plus c'est compressé méchamment!
Sinon, dans l'ensemble j'ai bien aimé, autant que le second, mais pas autant que le premier (ni le 1.5) qui reste le meilleur pour moi. Les énigmes sont pas spécialement compliquées (deux ou trois sont un peu farfelues, et d'autres requièrent peut être un peu trop d'effectuer des trucs dans le bon ordre sans nécessité) ce qui est dommage, la fin est un peu trop expédiée de mon avis, mais le reste est là: mysticisme, humour, quelques clins d'oeil, certains personnages charismatiques. D'ailleurs le russe ressemble à s'y méprendre à Poutine Le tout s'enchaine assez bien, mais la différence entre les deux épisodes est peut être un peut trop flagrante au niveau du scénario, ce qui fait que lorsqu'on joue à la seconde partie, on a peu l'impression d'une continuité avec la première.

Mais un bon très bon P&C malgré tout.  15/20

--- EDIT

Terminé aussi Runaway 2. Aussi nul, voire plus, que le premier. Je me souviens plus de le note que j'ai mise au premier, alors relativement parlant, je dirai qu'il vaut un point voire deux de moins. Les mêmes défauts, parfois en pire, avec un scenario vraiment facile et prévisible. Et puis les modèles 3D quoi, berk...

-- RE EDIT
Terminé en ce 11/09, Runaway 3. C'est beaucoup mieux graphiquement, mais ça en reste là. Je pense vraiment pas que cette série mérite d'être un classique du jeu d'aventure. Entre des aller retours incessants et sans intérêt, des puzzles souvent sans beaucoup de logique, des personnages bâclés, et une technique branlante, je me demande sérieusement si les fans du jeu d'aventure étaient vraiment désespérés à ce point là. Apparemment oui!

Terminé également Bukingai Swordmaster sur PS2. En environ 7h30. Bon je passe sur le chara design à chier (forcément y a Gackt qui a servi de modèle ), et sur certaines chorégraphies de 5 minutes qui sont inutiles et ridicules. Le jeu en lui même est un jeu d'action. Il est pas mal du tout à vrai dire, il y a pas mal d'enchaînements différents, et des magies en grand nombre. Le gros plus, je trouve, c'est le système de garde, très efficace, surtout contre les boss. Peut être un peu trop d'ailleurs ? La caméra posera parfois problème, mais sans plus. Tuer des ennemis vous rapporte de l'expérience que vous pouvez ensuite distribuer dans plusieurs paramètres à chaque fin de niveau de jeu. Simple et efficace.
Un gros BOO pour l'escalade sur les murs. C'est pas pratique pour un sou, le joystick n'en fait qu'à sa tête, et il y a de nombreux niveaux qui le nécessite, ce qui a manqué de me faire arracher les cheveux plus d'une fois.
Un jeu sans prétention quoi, mais sympa à faire juste comme ça.

Modifié par Pezam, 11 September 2017 à 22:32.